Le Mexique tel qu'il est: la vérité sur son climat, ses habitants et son gouvernement

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E. Dentu, 1867 - 350 pages
 

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Popular passages

Page 334 - C'est à elle qu'on montre les grands mystères purs et la naissance même du Jour et de la Nuit. Car elle a des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre et une bouche qui est pour ne pas parler.
Page 323 - principe de notre conduite vis-à-vis des nations étrangères est, tout en étendant nos relations commerciales, d'avoir avec ces nations aussi peu de liens politiques que possible.
Page 27 - Les édifices publics sont lourds; ils ont le cachet de l'architecture espagnole, mélange de grandeur, de richesse et de mauvais goût. Pour désinfecter les ruisseaux d'où s'exhale une odeur nauséabonde, on y jette du chlorure de chaux; aussi les zopilotes encombrent moins les rues qu'autrefois. La quantité de ce genre de vautours est incroyable. Les ruisseaux, les terrasses des maisons, le toit des églises, fourmillent de ces hideux bipèdes. Leur physionomie est repoussante, leur plumage...
Page 28 - Cette maladie règne géneralement du mois de mai ou juin, jusqu'au mois d'octobre. Avec des précautions on peut aborder et traverser Vera-Cruz toute l'année, sans danger de la prendre. Le vomito n'est pas toujours mortel, et ne revient plus une fois qu'on est guéri. Sous les Espagnols, Vera-Cruz était beaucoup plus considérable ; aujourd'hui, l'herbe croît dans les rues. La ville, éclairée au gaz, est traversée par un chemin de fer américain. Malgré les trois semaines que je venais de...
Page 63 - Je connais plusieurs de ces messieurs qui se sont fait un nom dans les lettres et dans la science, en accréditant ainsi des -fables sur des pays qu'ils ne connaissent pas. Leur plume, néanmoins, leur rapporte honneurs et bénéfices; elle devrait bien leur rapporter une place à Charenton; ce serait plus mérité.
Page 33 - ... train de huit heures du matin. Le chemin de fer entre d'abord dans une sorte de sillon naturel, rempli d'arbustes à feuilles persistantes ; plus loin, ce sillon s'élargit et devient un marais, coupé par des terres sèches, jusqu'au rancho de la Tejeria, situé à 12 kilomètres de la Vera-Cruz. De ce marais, habité par des milliers de caïmans, de serpents, de crapauds monstres et de tous les amphibies qui vivent dans les marécages, sortent le vomito et ces exhalaisons pestilentielles qui...
Page 112 - Cour; ils se rappellent combien les gouvernements précédents étaient éphémères, et ils ont contracté de mauvaises habitudes. » — Un jour, à Chapultepec, je demandais au sous-chef du cabinet civil de SM, quel était un monsieur, à figure patibulaire, qui devait dîner avec nous à la table de l'Empereur. » — C'est un conseiller d'État, me répondit-il, un des plus grands voleurs du Mexique ; la semaine dernière il a mis encore dans sa poche 30,000 piastres qui devraient être dans...
Page 34 - L'industrie et la nature n'ont rien fait pour enlever à cette luxuriante végétation les germes de la mort qui sont dans le sol, dans l'air, partout. C'est une zone qu'il faut traverser en train express. On pourrait pourtant l'assainir.
Page 28 - Veru-Cruz. resse et les vents. Des nopals poussent ça et là dans les endroits abrités. L'aspect de la nature dans le voisinage de la ville est des plus désolés. De temps à autre, des cavaliers à figure sombre et cuivrée, trottent quand ils rencontrent un terrain solide ; ils animent cette solitude, triste comme un cimetière, à la façon des fossoyeurs qui creusent un tombeau dans le champ de la mort. » La promenade publique, appelée Alameda, est petite, jolie, ornée de palmiers; on y...

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