Le marquis de Blosseville: souvenirsC. Hérissey, 1898 - 460 pages |
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affaires amis Andelys Antoine Passy avaient Berryer Blos Blosse Bonnechose C'était candidat candidatures officielles canton canton de Gisors Capelle Charles X Chateaubriand circonscription collègues comte de Chambord Conseil général constitution Corps législatif Courrier de l'Eure d'Albuféra d'Evreux d'Osmoy département de l'Eure départementale devait duc d'Angoulême duc de Broglie Dupont de l'Eure électeurs élections électorale Evreux général de l'Eure Genoude Gisors gouvernement Guillaume Petit Gustave de Beaumont homme j'ai Janvier jour journal juillet Jules de Blosseville l'administration l'arrondissement l'Assemblée nationale l'Empereur l'Empire l'Union Laurentie légitimiste Lepouzé lettre libéral libre de l'Eure liste Louis Passy Louviers Madrid maire Maréchal membres du Conseil ment Michaud ministre monarchie n'avait Normandie Papon politique pouvait Pouyer Pouyer-Quertier préfecture préfet de l'Eure président publique Quotidienne Raoul Duval Régence républicain Roncière-le Noury Rouen royaliste s'était scrutin séance sentiments sera session seville situation Société libre suffrage universel Talaru Thiers tion Tocqueville Troplong Versailles Villèle voix vote
Popular passages
Page 139 - La noblesse ancienne reprend ses titres. La nouvelle conserve les siens. Le Roi fait des nobles à volonté; mais il ne leur accorde que des rangs et des honneurs, sans aucune exemption des charges et des devoirs de la société.
Page 100 - ... car elle fait du concours permanent des vues politiques de votre gouvernement avec les vœux, de votre peuple , la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques. Sire , notre loyauté , notre dévoûment nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas.
Page 251 - Je n'ajoute plus qu'un mot : il n'ya que deux pouvoirs aujourd'hui dans l'Etat, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Si l'Assemblée cède aujourd'hui, il n'y en a plus qu'un. Et quand il n'y en aura plus qu'un, la forme du gouvernement sera changée. Le mot, le titre viendront quand ils viendront, cela m'importe peu.
Page 180 - Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent dans la route ; encore si je pouvais éviter ce précipice affreux. Non , non, il faut marcher, il faut courir, telle est la rapidité des années. On se console pourtant, parce que de temps en temps on rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait arrêter ; marche, marche.
Page 181 - Et cependant on voit tomber derrière soi tout ce qu'on avait passé ; fracas effroyable, inévitable ruine ! On se console parce qu'on emporte quelques fleurs cueillies en passant, qu'on voit se faner entre ses mains du matin au soir, quelques fruits qu'on perd en les goûtant.
Page 100 - J'avais droit de compter sur le concours des deux Chambres pour accomplir tout le bien que je méditais ; mon cœur s'afflige de voir les députés des départements déclarer que de leur part ce concours n'existe pas.
Page 352 - Mais déjà le bon sens public a réagi contre les exagérations coupables ; d'impuissantes attaques n'ont servi qu'à montrer la solidité de l'édifice fondé par le suffrage de la Nation. Néanmoins , l'incertitude et le trouble qui existent dans les esprits ne sauraient durer, et la situation exige plus que jamais franchise et décision. Il faut parler sans détours et dire hautement quelle est la volonté du pays.
Page 49 - Le premier interdisait aux autorités espagnoles de faire aucune arrestation sans l'autorisation du commandant des troupes françaises dans l'arrondissement duquel elles se trouvaient; le second enjoignait aux commandants en chef des troupes françaises de faire élargir tous ceux qui avaient été arrêtés arbitrairement pour des motifs politiques, notamment les miliciens. Le...
Page 98 - En appeler une autre, c'est mettre toutes les chances contre eux, si la loi d'élection reste la même. Changer la loi d'élection avec la chambre actuelle n'est guère à supposer possible. Les voilà donc lancés dans le système des coups d'État, des lois par ordonnances, c'est-à-dire la question posée entre le pouvoir royal et le pouvoir populaire, une lutte engagée en champ clos, une partie où, dans mon opinion, le pouvoir populaire ne joue que son présent, et où l'autorité royale jouera...
Page 165 - Nos amis (car nous en avons) vous combattront; car, en matière d'élection, la neutralité est impossible. Si vous arrivez, je m'en féliciterai pour vous, et d'autant plus, permettez-moi de l'ajouter, que la pratique des affaires et des hommes pourra vous rapprocher de ces malheureux ministres qu'il vous paraîtrait si fâcheux aujourd'hui de paraître appuyer. Dans quelques rangs que vous vous placiez, vous n'en serez pas moins pour moi un parent que j'aime et honore, l'un des esprits les plus...