Conferencia: Les annales. Journal de l'Université des annales, Volume 18

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1923
 

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Popular passages

Page 445 - Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Page 435 - Enfin, comme le dernier coup de dix heures retentissait encore, il étendit la main et prit celle de madame de Rénal, qui la retira aussitôt. Julien, sans trop savoir ce qu'il faisait, la saisit de nouveau. Quoique bien ému lui-même, il fut frappé de la froideur glaciale de la main qu'il prenait ; il la serrait avec une force convulsive ; on fit un dernier effort pour la lui ôter, mais enfin cette main lui resta.
Page 166 - On n'entendra jamais piaffer sur une route Le pied vif du cheval sur les pavés en feu; Adieu, voyages lents, bruits lointains qu'on écoute, Le rire du passant, les retards de l'essieu, Les détours imprévus des pentes variées, Un ami rencontré, les heures oubliées, L'espoir d'arriver tard dans un sauvage lieu.
Page 165 - Mais à moins qu'un ami menacé dans sa vie Ne jette, en appelant, le cri du désespoir, Ou qu'avec son clairon la France nous convie Aux fêtes du combat , aux luttes du savoir ; A moins qu'au lit de mort une mère éplorée Ne veuille encor poser sur sa race adorée Ces yeux tristes et doux qu'on ne doit plus revoir.
Page 14 - J'étais seul, l'autre soir, au Théâtre-Français, Ou presque seul ; l'auteur n'avait pas grand succès. Ce n'était que Molière, et nous savons de reste Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste, Ignora le bel art de chatouiller l'esprit Et de servir à point un dénouement bien cuit.
Page 102 - Officiers, sous-officiers et soldats, « La cause des Bourbons est à jamais perdue! La dynastie « légitime que la nation française a adoptée va remonter sur • le trône : c'est à l'empereur Napoléon, notre souverain, « qu'il appartient seul de régner sur notre beau pays ! Que « la noblesse des Bourbons prenne le parti de s'expatrier « encore, ou qu'elle consente à vivre au milieu de nous, que
Page 69 - Partant pour la Syrie, Le jeune et beau Dunois Venait prier Marie De bénir ses exploits: " Faites, Reine immortelle," Lui dit-il en partant, " Que j'aime la plus belle Et sois le plus vaillant.
Page 71 - ... c'était l'ordre du ciel, je l'ai accordé avec plaisir." Et se tournant à son petit-fils : " Soyez bon Espagnol, c'est présentement votre premier devoir ; mais souvenez-vous que vous êtes né Français, pour entretenir l'union entre les deux nations ; c'est le moyen de les rendre heureuses et de conserver la paix de l'Europe.
Page 94 - Un homme libre, et qui n'a point de femme, s'il a quelque esprit, peut s'élever au-dessus de sa fortune, se mêler dans le monde, et aller de pair avec les plus honnêtes gens. Cela est moins facile à celui qui est engagé : il semble que le mariage met tout le monde dans son ordre.
Page 10 - M. Bonaparte avec ceux qui l'ont précédé ; j'estime sa valeur, ses talents militaires; je lui sais gré de plusieurs actes d'administration, car le bien qu'on fera à mon peuple me sera toujours cher. Mais il se trompe s'il croit m'engager à transiger...

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