De la Félicité publique, ou, Considérations sur les sort des hommes dans les différentes époques de l'histoire, Volumes 1-2Antoine-Augustin Renouard, 1822 - 332 pages |
Contents
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Common terms and phrases
aisément anciens Anglais armées assez Athènes auteurs avaient avons Barbares bientôt bonheur Carthage cent chevaliers romains choses chrétiens christianisme citoyens civiles commerce conquêtes considération Constantin cruelle Denys d'Halicarnasse despotisme différens Diodore de Sicile dogmes effet empereurs enfin esclaves espèce esprits établi état évêques force général gouvernemens gouvernement féodal Grecs guerre habitans heureux hommes idées jamais jours juger Juifs l'agriculture l'empire l'esprit l'état l'histoire l'humanité l'Italie Lactance lecteur législation liberté lois long-temps Lycurgue malheureux ment mille millions mœurs monarchie monde morale n'avait n'était nation Néron nombre objet obligé observations Origène paganisme paix paraît passer peuple philosophie ples politique population porter pouvait première guerre Punique premiers prince principes progrès provinces qu'un raison règne religion république reste richesses rois Romains Rome s'est seconde guerre Punique serait seul siècles sort souvent souverain Sozomène Sparte subsistance succès surtout temple de Jérusalem terre tion Tite-Live trouve tyrans Varron vérité Voyez Zosime
Popular passages
Page 196 - Romani, quorum superbiam frustra per obsequium ac modestiam effugeris. raptores orbis, postquam cuncta vastantibus defuere terrae, iam et mare scrutantur : si locuples hostis est, avari, si pauper, ambitiosi, quos non Oriens, non Occidens satiaverit : soli omnium opes atque inopiam pari adfectu concupiscunt. auferre trucidare rapere falsis nominibus imperium, atque ubi solitudinem faciunt, pacem appellant.
Page 35 - ... les animaux et qu'on ne peut révoquer en doute. Si l'on ajoute que cette liberté est indéfinie par sa nature et qu'elle ne peut être limitée dans chaque individu que par celle d'un autre individu, c'est encore exprimer une vérité qui trouvera peu de contradicteurs dans ce siècle éclairé. Quiconque envisagera la société sous son véritable point de vue n'y verra donc que des efforts et des résistances, et quiconque voudra se former une idée juste du gouvernement le considérera comme...
Page 135 - ... ou la connaissance de lhomme en général , servirait de base à la médecine physique et morale, et de cette science naîtrait la politique (**) , qui ne serait que le résultat de toutes les autres. Ce serait alors qu'on aurait une véritable Physiocratie, un gouvernement fondé sur les forces de la nature , et sur l'énergie de son action.
Page 253 - Adhuc multa habeo vobis dicere : sed non potestis portare modo. Cum autem venerit ille Spiritus veritatis, docebit vos omnem veritatem ; non enim loquetur a semetipso : sed quaecumque audiet loquetur, et quae ventura sunt annuntiabit vobis.
Page 141 - Soyons plus précis, envisageons l'agriculture ; n'est-il point vrai de dire avec le marquis que, « si le luxe et le commerce n'établissaient pas des ventes et des échanges, l'agriculture, en général ne pourrait manquer de déchoir, parce qu'elle se verrait bornée aux seules productions de première nécessité. En effet toutes les terres qui ne seraient propres qu'au chanvre, au lin, aux mûriers, aux bois de teinture, au safran, au café, à l'indigo, etc. seraient désertes et stériles....
Page 66 - Nous nous sommes assurés que les gouvernements les plus estimés, les législations les plus révérées, n'ont jamais tendu à cette unique fin de tout gouvernement : le plus grand bonheur du plus grand nombre d'individus. Mais en récompense, à cette triste vue sur le passé, nous avons senti naître en nous un espoir bien doux pour les siècles à venir, une opinion bien consolante sur le siècle présent.
Page 27 - ... et chercher à en tirer le meilleur parti possible. Toutes les nations ne peuvent avoir le même gouvernement; dans une même nation, toutes les villes, toutes les classes des citoyens ne peuvent avoir les mêmes lois , la même police et les mêmes usages ; mais tous généralement peuvent prétendre au plus grand bonheur possible.
Page 38 - ... attaquées , si ce n'est par la force ? à moins qu'on ne veuille que les procès aient existé avant les lois. Toute l'antiquité dépose de cet empire général que la force a exercé sur notre globe, et même de l'estime et de la considération que les hommes y ont attachées. Ils la confondirent souvent avec la vertu , dont le nom même ne signifiait originairement que puissance et courage. Ils la confondirent avec la justice , qui n'était pour eux que le droit du plus fort. Quel titre,...
Page 187 - ... d'agent général du commerce. Dans le corps humain une saignée dégage également tous les vaisseaux ; il n'en est pas de même dans le corps politique : tout s'y fait par convulsion, et vous ne pouvez en changer l'économie , sans y jeter le désordre et la confusion. C'est ainsi que les impôts attaquent les propriétés , et ruinent les provinces ; c'est ainsi que les emprunts et les affaires extraordinaires bouleversent les fortunes, et interrompent le commerce. Telle est encore la raison...
Page 223 - ... harmoniquement agriculture, industrie, commerce, population. C'est là le but à atteindre. Avec les moyens de se défendre, une paix intérieure, un certain développement colonial, on sera presque arrivé à obtenir le plus grand bonheur du plus grand nombre d'individus. On ne l'obtiendra qu'à ce prix. « Lorsqu'une nation se perfectionne par le progrès naturel des lumières, elle améliore à la fois tous les moyens qui conduisent à la prospérité générale : législation, commerce, agriculture,...