Thermom. de BAROMETRE. Réaumur. P. L. P. L. P. L.P. L. P. L. P. L. Degrés. Degrés au deffus du point de la glace ou de dilatation.... retranchez. L. C.L. C. L. CL. C.L. Thermom. de Réaumur. Degrés. Ο 000 000 000 0 150 160 160 160 0 230 230 230 240 240 25 0 540 550 550 560 560 58 0123t no 78 i2 13 101 121 141 16 14 22 23 I 3814c1 43 45 47 50 Ι 541 561 591 611 63|1 66 24 25 1 921 951 982 012 042 07 25 26 27 28 28 2 08 2 112 142 172 202 24 27 30 29 2 232 262 302 332 362 41 29 40 80 Degrés au deffous du point de la glace ou de condenfation .... ajoutez. rhermom. de BAROMETRE. Réaumur P. L.P. L. P. Degrés. 36 0136 6137 090 090 090 09 0 170 170 170 170 180 19 0 670 680 690 690 700 74 0 760 760 770 780 790 84 rhermom de Réaumu Degrés. 0 840 850 860 870 880 93 10 II 1 ΟΙ Ι 021 031 04 061 11 12 1 091 IOI 121 131 141 21 13 14 1 181 1 20 17 19 20 21 Degrés au deffus du point de la glace ou de dilatation... e. retranchez. ∞ D W W * ~ ~ ~ ~ ~ ~ N 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 80 I 27,1 291 301 321 39 1 341 361 381 391 411 49 431 441 471 481 501 58 I 511 531 551 571 59168 591611 641 661 681 77 I 1 681 701 731 751 771 87 212 33 25 2 272 302 332 362 392 52 27 6 30 40 80 Degrés au deffous du point de la glace ou de condenfation.... ajoutez. OBSERVATIONS SUR LA GUERISON D'UNE ÉPILEPSI E. PAR M. MARET. UN jeune homme très-robuste, âgé d'en viron 25 ans, eut le doigt index pris entre les roues d'une machine qui tournoit avec une grande viteffe. Son doigt fut arraché, & avec lui une portion confidérable du tendon fléchiffeur. Sa guérifon fut très-longue, mais complette. Son bras qui avoit été très-gonflé, & dans lequel il s'étoit fait des dépôts confidérables, étoit guéri & avoit repris fon premier état. Il fentit long-temps une douleur interne qui s'étendoit dans tout le bras & l'avant-bras. Elle s'affoiblit peu à peu, mais à cette douleur fuccéderent des accès épileptiques, qui, toujours irréguliers,pour l'heure de leur retour, revenoient d'abord cinq à fix fois par mois, puis toutes les femaines, puis tous les jours, enfin plufieurs fois par jour. Il étoit attaqué de cette maladie depuis trois ans, & avoit fait tous les remedes imaginables,lorfqu'il vint me confulter. J'appris, par les réponses aux différentes questions que je lui fis, que les accès étoient toujours précédés d'un léger fentiment douloureux du bras dans la partie moyenne du corps du biceps; que de ce point partoit une espèce de fufée qui s'étendoit au cou, & qu'alors il perdoit connoiffance. J'en conclus qu'il étoit poffible qu'à la fuite des dépôts dont fon bras avoit été le fiege, une portion humorale trop peu confidérable pour former un dépôt senible, & exciter une douleur conftante, se fût arrêtée dans le tiffu cellulaire qui enveloppe le nerf brachial, & que cette humeur, quelque peu confidérable qu'elle fût, occafionna le fpafme qui précédoit les convulfions épileptiques. Dans cette idée j'engageai le malade à fe faire examiner par un Chirurgien, M. Enaux.fut celui auquel il s'adreffa. Nous procédâmes avec toute l'attention poffible à l'examen du bras. Nous ne découvrîmes rien. Mais l'inutilité des remedes employés, le fuccès qu'ont eu dans des circonftances analogues à celles-ci, des cauteres, des véficatoires, des incifions faites fur de pareils foyers de fpafmes, me déterminerent à propofer un féton pratiqué fur le point d'où partoit la fufée qui précédoit les convulfions épileptiques. M. Enaux approuva ma propofition, & fit le féton. Dès que la fuppuration fut établie, les accidens cefferent; je confeillai de l'entretenir pendant plufieurs mois. On laiffa la plaie fe cicatrifer au bout de fix femaines, J'ai revu le malade fix mois après dans un nouveau voyage qu'il fit en cette Ville; il n'avoit eu aucun accident d'épilepfie; & comme je n'ai pas entendu parler de lui depuis plus d'un an, j'augure que fa maladie n'a pas eu de récidive. OBSERVATION SUR la luxation des os du baffin. PAR M. EN AUX. Tous ceux qui ont écrit fur les maladies des os, font entrés daus de très-grands détails fur la fracture des os du baffin; mais leur filence fur la luxation de ces parties prouve que la folidité des liens qui les unif fent, a fait croire aux Auteurs que cette luxation ne pouvoit avoir lieu. On eft d'autant plus fondé à le préfumer, que l'écartement accidentel des os du baffin, après l'accouchement laborieux, a été pendant long-temps. un objet de difpute dans les Ecoles, Le déplacement des os du baffin, produit par une cause externe, a été jufqu'alors peu connu. Comme cette maladie n'a point été décrite dans les livres de l'Art, j'ai cru intéreffant d'expofer les fignes auxquels on peut les reconnoître; mais je ne peux rendre compte que d'un feul fait que j'ai eu occafion d'observer; & comme un feul exemple ne peut pas préfenter tous les fymptômes, c'eft dans cette vue que j'ai pensé que je devois faire ufage de deux obfervations analogues à mon fujet, & que j'ai tirées du Mémoire de M. Louis, au fujet de l'écartement |