Journal de médecine de Paris, Volume 3

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1882
 

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Popular passages

Page 172 - Ce prix, qui est de la valeur de 1500 francs, sera décerné tous les ans à l'auteur du meilleur travail, manuscrit ou imprimé, sur les applications de la physique ou de la chimie aux sciences médicales. Il ne sera pas nécessaire de faire acte de candidature pour les ouvrages imprimés; seront seuls exclus les ouvrages faits par des étrangers, et les traductions. Le prix ne sera pas partagé; si, une année, aucun ouvrage ou mémoire n'était jugé digne du prix, la somme de...
Page 173 - Monbinne a légué à l'Académie une rente de 1500 francs, destinée « à subventionner, par une allocation annuelle (ou biennale de préférence), des missions scientifiques d'intérêt médical, chirurgical ou vétérinaire. Dans le cas où le fonds Monbinne n'aurait pas à recevoir la susdite destination, l'Académie pourra en employer le montant soit comme fonds d'encouragement, soit comme fonds d'assistance, à son appréciation et suivant ses besoins.
Page 173 - ... décerné à la personne, sans distinction de nationalité ni de profession, qui aurait, la première, trouvé un remède reconnu par l'Académie comme efficace et souverain contre la diphtérie.
Page 173 - Jusqu'à la découverte de ce remède, les arrérages de la rente à provenir de cette donation seront consacrés à un prix d'encouragement qui sera décerné tous les deux ans, par l'Académie, aux personnes dont les travaux et les recherches sur la diphthérite lui auront paru mériter cette récompense.
Page 173 - Ce prix sera décerné à l'auteur du meilleur travail manuscrit ou imprimé en France sur les maladies des femmes, et plus spécialement sur le traitement chirurgical de ces affections (non compris la accouchement»).
Page 153 - II râle; tout à l'heure encore il remuait, Mais il ne bouge plus et sa force est finie. Et les coups furieux pleuvent; son agonie Tente un dernier effort; son pied fait un écart, II tombe, et le voilà brisé sous le brancard; Et, dans l'ombre, pendant que son bourreau redouble, II regarde Quelqu'un de sa prunelle trouble; Et l'on voit- lentement s'éteindre, humble et terni, Son œil plein des stupeurs sombres de l'infini, Où luit vaguement l'âme effrayante des choses.
Page 152 - L'animal éperdu ne peut plus faire un pas; II sent l'ombre sur lui peser; il ne sait pas, Sous le bloc qui l'écrase et le fouet qui l'assomme, Ce que lui veut la pierre et ce que lui veut l'homme. Et le roulier n'est plus qu'un orage de coups Tombant sur ce forçat qui traîne des licous Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche.
Page 372 - Une crèche destinée à recueillir six enfants abandonnés serait annexée à l'étable d'essai. Ces enfants y seraient élevés au moyen de l'allaitement artificiel, sous la direction d'une Commission nommée par l'Académie et chargée de rechercher par quelles règles hygiéniques on peut tirer le moins mauvais parti possible de l'allaitement artificiel. Cette crèche serait supprimée dès que la Commission aurait terminé ses travaux.
Page 152 - Un Vin plein de fureur, de cris et de jurons ; Oh ! quelle est donc la loi formidable qui livre L'être à l'être, et la bête effarée à l'homme ivre? L'animal éperdu ne peut plus faire un pas ; II sent l'ombre sur lui peser ; il ne sait pas. Sous le bloc qui l'écrase et le fouet qui l'assomme...
Page 341 - ... difformité aidée d'appareils et de chaussures intelligemment appropriées aux déformations du pied. « 4° Finalement, qu'il n'ya pas lieu d'invoquer, pour justifier les tentatives blâmables de la tarsotomie orthopédique, les applications possibles de cette méthode aux déformations résultant des maladies des os du tarse, après la disparition des accidents causés par ces dernières : ces applications ne pouvant en aucune façon être confondues avec celles proposées pour le pied bot...

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