Oeuvres philosophiques de FénelonCharpentier, 1845 - 483 pages |
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absolument actuelle aimer amour atomes bornes Bossuet cartésianisme causes occasionnelles choisir chose clairement clinamen cœur concevoir concupiscence conséquent contraire corps création créature créer croire culte degré d'être degré de perfection Descartes dessein Dieu n'a dire divine divisible doctrine dogme catholique donner doute Ephes esprit essentiellement est-ce éternelle fection Fénelon fini hommes humain idées immuable indivisible infi infinie perfection infiniment parfait infiniment parfaite intel intelligence invinciblement j'ai jamais l'âme de Jésus-Christ l'amour l'auteur l'autre l'Écriture l'Église l'ètre l'être infini l'homme l'infini l'ordre l'ouvrage de Dieu l'univers Leibniz liberté libre arbitre lois générales lui-même Malebranche ment mérite moi-même monde mouvement nature néant nécessaire nombre non-seulement ouvrage péché péché d'Adam pensée perfection infinie philosophie plaisir plaît prédestination principe puissance puisse raison réelle règle religion renferme rien s'il sagesse saint Augustin saint Paul sens serait simple simplicité souveraine suppose suprême théodicée tion trouve Verbe vérité veut Voilà volontés particulières vouloir vrai
Popular passages
Page 161 - Je ne suis pas, ô mon Dieu, ce qui est; hélas! je suis presque ce qui n'est pas. Je me vois comme un milieu incompréhensible entre le néant et l'être : je suis celui qui a été ; je suis celui qui sera; je suis celui qui n'est plus ce qu'il a été; je suis celui qui n'est pas encore ce qu'il sera; et dans cet entre-deux que suis-je?
Page 434 - ... 0 profondeur des trésors de la sagesse et de la science de Dieu! que ses jugements sont incompréhensibles , et...
Page 58 - ... la nuit que le jour ; ce n'est point « au dehors qu'il répand ses rayons, il habite en chacun « de nous. Un homme ne peut jamais dérober ses « rayons à un autre homme : on le voit également « en quelque coin de l'univers qu'on soit caché. Un « homme n'a jamais besoin de dire à un autre: Retirez.
Page 13 - ... l'air, qui attiédissent les saisons brûlantes, qui tempèrent la rigueur des hivers, et qui changent en un instant la face du ciel? Sur les ailes de ces vents volent les nuées d'un bout de l'horizon à l'autre. On sait que certains vents régnent en certaines mers dans des saisons précises; ils durent un temps réglé, et il leur en succède d'autres, comme tout exprès, pour rendre les navigations commodes et régulières.
Page 110 - S'il est manifeste que je ne suis point infiniment parfait , il 'est manifeste aussi que je ne suis point par moi-même. Si je ne suis point par moi-même, il faut que je sois par autrui ; car j'ai déjà reconnu clairement que je n'ai pu me produire moi- y même.
Page 12 - Eaux qui remontent inonderait des royaumes entiers. Qui est-ce qui a su prendre des mesures si justes dans des corps immenses ? Qui est-ce qui a su éviter le trop et le trop peu ? Quel doigt a marqué à la mer la borne immobile qu'elle doit respecter dans la suite de tous les siècles, en lui disant : " Là, vous viendrez briser l'orgueil de vos vagues !" Mais ces Eaux si coulantes deviennent tout à coup, pendant l'hiver, dures comme des rochers.
Page 1 - Preuves de l'existence de Dieu, tirées de l'aspect général de l'univers. Je ne puis ouvrir les yeux sans admirer l'art qui éclate dans toute la nature : le moindre coup d'œil suffit pour apercevoir la main qui fait tout.
Page 228 - ... imprimé. En ce cas il est ridicule de s'en prendre à la volonté, qui ne veut qu'autant qu'une autre cause distinguée d'elle la fait vouloir. Il faut remonter tout droit à cette cause, comme je remonte à la main qui remue un bâton pour me frapper, sans m'arrêter au bâton qui me frappe qu'autant que cette main le pousse.
Page 55 - C'est elle qui fait que les géomètres chinois ont trouvé à peu près les mêmes vérités que les Européens, pendant que ces peuples si éloignés étaient inconnus les uns aux autres. C'est elle qui fait qu'on juge au Japon comme en France, que deux et deux font quatre ; et il ne faut pas craindre qu'aucun peuple change jamais d'opinion là-dessus.
Page 114 - Encore une fois, d'où me vient-elle, cette merveilleuse représentation de l'infini , qui tient de l'infini même , et qui ne ressemble à rien de fini ? Elle est en moi ; elle est plus que moi ; elle me paraît tout , et moi rien.