Revue des deux mondes, Volume 2; Volume 14; Volume 121Au bureau de la Revue des deux mondes., 1858 |
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Common terms and phrases
Acacia aime alizés âme Anderson Anglais Appleton armée assez avaient Browne c'était cardinal chante Charles-Quint cher chose chrétiens civilisation cœur Cosme côté coup courans Craig d'Acacia Deborah devait Dieu dire dit-il donner duché de Milan Elsley enfans esprit États-Unis eût événemens femme fille force Francesco Sforza François Ier général Giuli globe gouvernement guerre Henri VIII hommes humaine Indiens j'ai jamais Jeremiah jeune John Lewis jour Julia Kentucky Kingsley klephtes l'Anglais l'Angleterre l'empereur l'esprit l'Europe l'Océan Lablache laisser Lautrec Léon X lingot Lucy main Maléka maréchal Marmont Maury Mélusine ment Milan mille miss Alvarez monde mort n'avait n'était nature Ombrelle paroles passé pensée peuples philosophie poète politique populations porte pouvait premier Prospero Colonna qu'un race raison regard reste rien s'est s'était science semble sentimens sentiment serait seul siècle sorte surface terre Thusnelda tion tribus troupes trouve Turquie Valaoritis vérité veux voix volcans vrai Wolsey yeux Zobeïdeh
Popular passages
Page 281 - Dieu soit loué de ce que ce n'est pas moi qui « commence la guerre , et de ce que le roi de « France veut me faire plus grand que je ne » suis ; car en peu de temps , ou je serai un bien « pauvre empereur, ou il sera un pauvre roi de
Page 479 - La tentative de construire la théorie des choses par le jeu des formules vides de l'esprit est une prétention aussi vaine que celle du tisserand qui voudrait produire de la toile en faisant aller sa navette sans y mettre du fil.
Page 635 - Qui passera de nous deux? qui cédera la place à l'autre? Le moins habile? mais je suis aussi habile que lui; il faudra se battre sur cela. Il a quatre laquais, et je n'en ai qu'un : cela est visible; il n'ya qu'à compter; c'est à moi à céder, et je suis un sot si je conteste. Nous voilà en paix par ce moyen-, ce qui est le plus grand des biens.
Page 471 - Un mol, une page, recèlent alors une révolution intellectuelle, et les esprits, aspirant le souffle d'un monde inconnu, ressemblent à ces êtres aériens des fables antiques que le vent seul faisait concevoir. La sécheresse, le formalisme, la petitesse d'esprit, n'ont jamais été, dans les temps modernes, portés plus loin qu'en France à la fin du dernier siècle et au commencement de celui-ci. Enfermée dans un cadre...
Page 18 - ... étaient destinés, armes ou outils. En majeure partie, ils se ressemblent par leur forme générale, qui est le plus ordinairement un ovoïde aplati, dont la partie supérieure ou le gros bout qui est mousse est resté dans son état primitif, et dont les bords et la pointe sont aussi tranchants que le permet une industrie qui n'avait jamais songé à les polir. D'autres ressemblent à un poignard, d'autres encore ont la forme d'une pyramide triangulaire, et les arêtes sont creusées fort irrégulièrement...
Page 483 - ... en supposant que le monde ne fût que le cauchemar d'une divinité malade , ou une apparition fortuite à la surface du néant : rêve ou réalité, œuvre de lumière ou de ténèbres, ce monde est plein de mystères que nous sommes invinciblement portés à pénétrer.
Page 479 - L'ancienne psychologie, envisageant l'individu d'une manière isolée, faisait une œuvre utile sans doute, et qui a amené de solides résultats-, mais notre siècle a bien vu qu'au-delà de l'individu il ya l'espèce, qui a sa marche, ses lois, sa science, science autrement féconde et attrayante que celle des rouages intérieurs de l'âme humaine, science qui est destinée à devenir l'objet principal des méditations du penseur, mais qui, dans l'énorme confusion où le passé nous est parvenu,...
Page 470 - De grands obstacles l'empêchèrent heureusement d'aller audelà, et il nous avoue lui-même que bien des choses, dans la doctrine des maîtres qu'il interrogeait, produisaient sur lui, sans qu'il y eût de sa faute peut-être, l'effet des ténèbres visibles de Dante. Tous les contacts intellectuels vraiment fructueux s'opèrent de la sorte. Trop bien savoir est un obstacle pour créer : on ne s'assimile que ce qu'on ne sait qu'à demi.
Page 472 - L'épicuréisme semblait chez eux revivre , moins la poésie de Lucrèce. Ils prêchaient le vrai spiritualisme, l'humanité, la pitié, l'équité sociale, et ils trouvaient bon de se dire matérialistes, de nier dans les termes l'idée dont ils fondaient la réalité. Ils prêchaient le Dieu véritable, celui qu'on sert par la justice et la droiture, et ils se disaient athées. Ils prêchaient l'idéalisme par excellence, la sainteté du droit, la prééminence de l'esprit, et ils niaient l'idée,...
Page 483 - Lors même que la vertu ne serait qu'un piége tendu aux nobles cœurs, les espérances les plus saintes qu'une déception, l'humanité qu'un vain tumulte, la beauté qu'une illusion de nos sens, la recherche pure aurait encore son charme; car, en supposant que le...