Page images
PDF
EPUB

LEGON XLIV. Du faint-chrême,

LEÇON XLIII. Du Catéchisme & de la Confirmation, 281

LEGON XLV. Du faint facrifice de la Meffe,

283.

284

LEGON XLVI. Suite de la Meffe, de l'inftruction du peuple,

& de l'offrande,

287

LEÇON XLVII. De la confécration,

289

LEÇON XLVIII. De la communion,

291

LEÇON XLIX, Des Messes bafes & du Viatique,

293

LEÇON L. Suite de l'Euchariftie,

294

LEGON LI. Du Sacrement de Pénitence, de la contrition,

295

297

299

LEÇON LIL De la confeffion & de la fatisfaction,
LEÇON LIII. De la pénitence publique,

LEGON LIV. De l'abfolution folemnelle, & des cas réservés,

301

LEÇON LV. De l'excommunication. Des péchés véniels

LEGON LVI. Des indulgences & du Purgatoire,
LEGON LVII. De l'Extrême-Onction,

302

304

305

LEÇON LVIII. Du Sacrement de l'Ordre & de la tonfure,

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small]
[blocks in formation]

CEUX qui ont quelque expérience des

fonctions eccléfiaftiques, & quelque zele pour le falut des ames, font fenfiblement touchés de l'ignorance de la plupart des Chrétiens. Ce ne font point feulement les payfans, les ouvriers, les gens groffiers, fans efprit, fans éducation; ce font les gens du monde, polis & eclairés d'ailleurs, fouvent même les gens de lettres, que l'on trouve fort mal inftruits, & des myfteres & des régles de morale. On voit des perfonnes dévotes, qui ont lu beaucoup de livres fpirituels & fçavent grand nombre de pratiques de piété ; mais qui n'ont pas encore

A

bien compris l'effentiel de la religion. On voit, qui le pourroit croire! des religieux, des prêtres & des théologiens, à qui l'écriture fainte n'eft pas familiere, & qui ne fe font pas affez appliqués à entendre le corps de la doctrine Chrétienne; & la fuite des deffeins de Dieu fur nous.

Cette ignorance eft une des principales fources de la corruption des mœurs. Rarement la dépravation du cœur eft-elle fi grande, que l'on iéfifte ouvertement à la lumiere de la vérité & de la juftice: mais on ne peut faire que par hafard le bien que l'on ne connoît pas. La dévotion ne peut jamais être que fuperficielle, quand elle n'eft point fondée fur des principes folides, & fur une pleine conviction de l'excellence de la loi de Dieu : & un théologien, qui ne s'attache qu'aux questions particulieres, que l'on agite dans les écoles, & au détail de la pratique préfente, ne fera jamais capable de bien inftruire les enfans de l'Eglife, ni de bien combattre fes ennemis.

Le libertinage même & le mépris de la religion, ne vient que d'ignorance; car il eft impofible de connoître la doârine chrétienne telle qu'elle eft, fans l'admirer & l'aimer. La plupart des libertins le font fans connoiffance de caufe, par emportement ou par préoccupation ; & fi quelques-uns ont de l'étude, ce fera de la philofophie purement humaine, ou la lecture de quelque auteur extravagant, qui combatte toutes les maximes établies. Mais il n'y en a point qui ait examiné les preuves avant les objections, & qui fe foit donné la patience de fonder les fondemens de la religion, & d'en confidérer attentivement toute la fuite.

Il ne faut pas chercher bien loin la caufe de cette ignorance. L'ignorance naît avec nous, & c'eft une des fuites de la corruption de la na

« PreviousContinue »