La morale anglaise contemporaine: morale de l'utilité et de l'évolutionF. Alcan, 1900 - 432 pages |
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La Morale Anglaise Contemporaine: Morale de L'Utilité Et de L'Évolution ... Jean-Marie Guyau No preview available - 2013 |
La Morale Anglaise Contemporaine: Morale de l'Utilité Et de l'Évolution Jean-Marie Guyau No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
actes actions Adam Smith Alfred Fouillée altruiste arithmétique association Bain Bentham bonheur général calcul casuistique châtiment chose conduite conscience conséquences critérium d'après Stuart Mill d'autres d'autrui Darwin Déont Déontologie désintéressement désirs doctrine utilitaire doit douleur Dumont de Genève égoïste Epicure évolutionniste extérieures force force physique GUYAU Helvétius Herbert Spencer hommes humaine idéal idées individu individuelle inductive instinct intel intérêts intérieure intuitioniste James Mill justice Kant l'amour l'avare l'école anglaise l'éducation l'égoïsme l'évolution l'homme l'humanité l'idéal l'idée l'individu l'instinct l'intelligence l'intérêt l'obligation l'utilitarisme l'utilité législateur Leslie Stephen liberté logique lois lui-même ment métaphysique méthode monde morale anglaise morale utilitaire moyen nature nécessaire nécessité non-seulement noumène objet peine pensée physique plaisir plaisirs principe produit propre psychologie qu'un quantité raison réaliser rien sacrifice sanction science semble sentiment moral serait seulement Sidgwick simple social société somme sorte Spencer Spinoza sympathie système tendance théorie tion universel utile vérité vertu volonté vrai
Popular passages
Page 314 - Les preuves ne convainquent que l'esprit. La coutume fait nos preuves les plus fortes et les plus crues; elle incline l'automate, qui entraîne l'esprit sans qu'il y pense.
Page 37 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Page 315 - Il faut acquérir une créance plus facile, qui est celle de l'habitude, qui, sans violence, sans art, sans argument, nous fait croire les -choses, et incline toutes nos puissances à cette croyance, en sorte que notre âme y tombe naturellement. Quand on ne croit que par la force de la conviction, et que l'automate est incliné à croire le contraire, ce n'est pas assez. Il faut donc faire croire nos deux pièces : l'esprit, par les raisons, qu'il suffit d'avoir vues une fois en sa vie; et l'automate,...
Page 35 - Ce qu'il ya de naturel dans l'homme, ce sont des moyens, des facultés, mais appeler ces moyens, ces facultés, des droits naturels, c'est encore mettre le langage en opposition avec lui-même : car les droits sont établis pour assurer l'exercice des moyens et des facultés. Le droit est la garantie, la faculté est la chose garantie.
Page 6 - La nature a placé l'homme sous l'empire du plaisir et de la douleur. Nous leur devons toutes nos idées; nous leur rapportons tous nos jugements, toutes les déterminations de notre vie.
Page 52 - C'est par elle que nous avons la faculté de former un plan général de conduite; c'est par elle que les instants successifs qui composent la durée de la vie ne sont pas comme des points isolés et indépendants , mais deviennent des parties continues d'un lout.
Page 66 - L'homme a, jusqu'à un certain point, le pouvoir de modifier son caractère. Qu'il ait été en dernière analyse formé pour lui, n'empêche pas qu'il ne soit aussi en partie formé par lui, comme agent intermédiaire. Son caractère est formé...
Page 12 - ... leur impose le devoir. En saine morale , le devoir d'un homme ne saurait jamais consister à faire ce qu'il est de son intérêt de ne pas faire . La morale lui enseignera à établir une juste estimation de ses intérêts et de ses devoirs ; et en les examinant , il apercevra leur coïncidence.
Page 265 - Les bons et mauvais résultats des actions ne sauraient être accidentels ; ils doivent être les conséquences nécessaires de la nature des choses ; il appartient à la science morale de déduire des lois de la vie et des conditions de l'existence quels sont les actes qui tendent à produire le bonheur et quels sont ceux qui tendent à produire le malheur (1).
Page 111 - Ceux-là seulement sont heureux, pensais-je, qui ont l'esprit tendu vers quelque objet autre que leur propre bonheur, par exemple vers le bonheur d'autrui, vers l'amélioration de la condition de l'humanité, même vers quelque acte, quelque recherche qu'ils poursuivent , non comme un moyen , mais comme une fin idéale. Aspirant ainsi à une autre chose, ils trouvent le bonheur chemin faisant.