Correspondance inédite de Mabillon et de Montfaucon avec l'Italie: contenant un grand nombre de faits sur l'histoire religieuse et littéraire du 17e siècle : suivie des lettres inédites du P. Quesnel à Magliabecchi et au cardinal Noris, Volume 1

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J. Labitte, 1846 - 355 pages
 

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Page 117 - Nouvelle bibliothèque des Auteurs ecclésiastiques. Contenant l'histoire de leur vie, le catalogue, la critique, et la chronologie de leurs ouvrages.
Page xxxi - ... coin de la terre un homme • qui change toute la face de la philosophie, et qui prétend faire voir que tous ceux qui sont venus avant lui n'ont rien entendu dans les principes de la nature. Et ce ne sont pas seulement de vaines promesses ; car il faut avouer que ce...
Page 171 - Hier, nous fûmes présents à une thèse, où le répondant fit merveilles , et ni Dom Jean Mabillon , ni moi , n'avons jamais vu aucun de nos confrères si bien faire. D'ailleurs l'observance est très belle dans cet illustre monastère, l'abstinence continuelle, le silence et la ponctualité exacts ; l'office divin y est très bien fait. Les Religieux, qui sont tous nobles, ont bonne grâce et la meilleure physionomie que j'aie encore vue dans une communauté entière. Ils sont environ soixante...
Page xiii - En le remerciant, il lui a rendu son unique abbaye. M. de Reims a dit que M. de Fénelon, pensant comme il faisait, prenait le bon parti, et que lui, pensant comme il a fait, il fait bien aussi de garder les siennes ». (Mgr.
Page 160 - Les véritables motifs de la conversion de l'abbé de La Trappe, avec quelques réflexions sur sa vie et sur ses écrits , ou les Entretiens de Timocrale et de Philandre sur un livre qui a pour titre : Les Saints devoirs de la vie monastique.
Page 215 - POSTQUAM LEONARDUS E VITA MIGRAVIT HISTORIA LUGET ELOQUENTIA MUTA EST FERTURQUE MUSAS TUM GRAECAS TUM LATINAS LACRIMAS TENERE NON POTUISSE.
Page 117 - J'ai lu, Monseigneur, votre mémoire sur les ouvrages de M. Dupin ', et je n'oserais vous dire tout le plaisir qu'il m'a fait : il ya seulement un petit endroit où MM. de Court, de Langeron, de Fleury et moi, nous trouvons tous que vous allez un peu au delà des paroles de l'auteur, dans la censure que vous en faites.
Page 154 - Descartes a les plus beaux esprit's de Naples pour sectateurs. Ils sont avides des ouvrages faits pour sa défense et pour éclaircir sa doctrine : nos libraires de Paris en débiteraient s'ils avaient ici commerce ('). Ces savants ne sont pas jésuites. Tout Italiens qu'ils sont , ils ne les épargnent pas , même en leur présence; je m'en suis étonné. C'est pourtant ce que j'ai remarqué ici et ailleurs; c'est peut-être que fin contre fin ne vaut rien à faire doublure.
Page xlvii - Il paroît occupé et amusé de tout ce qui regarde la beauté et la magnificence des meubles, et tout le reste des choses qui ont rapport à la vie commode , d'une manière que le public juge fort opposée à la modestie de l'état religieux dans lequel il a vécu , aussi bien qu'à la sévérité de la doctrine de saint Augustin, dont il se déclare si hautement le zélé défenseur.
Page xxx - Descartes, il faut néanmoins reconnaître que ce qu'elle a de plus réel , est qu'elle fait fort bien connaître que tous les gens qui ont passé leur vie à philosopher sur la nature, n'avaient entretenu le monde et ne s'étaient entretenus eux-mêmes que de songes et de chimères. Mais...

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