Étude sur le poème d'Orientius

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Fontemoing, 1902 - 351 pages
 

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Popular passages

Page 248 - Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit?
Page 327 - Plus n'ya d'ignorance et plus de maladie. Plus ne faut de soleil, car la face de Dieu Est le soleil unique et l'astre de ce lieu: lo;o Le moins luisant de nous est un astre de grâce, Le moindre a pour deux yeux deux soleils à la face.
Page 192 - J'aime la majesté des souffrances humaines; Vous ne recevrez pas un cri d'amour de moi. Mais toi, ne veux-tu pas, voyageuse indolente, Rêver sur mon épaule, en y posant ton front? Viens du paisible seuil de la maison roulante Voir ceux qui sont passés et ceux qui passeront. Tous les tableaux humains qu'un Esprit pur m'apporte S'animeront pour toi quand devant notre porte Les grands pays muets longuement s'étendront. Nous marcherons ainsi, ne laissant que notre ombre Sur cette...
Page 291 - Diliges Dominum Deum tuum ex toto corde tuo, et ex tota anima tua, et ex omnibus viribus tuis, et ex omni mente tua : et proximum tuum sicut teipsum.
Page 218 - Perch' io dissi : Maestro, chi son quelle Genti, che l' aura nera sì gastiga? La prima di color, di cui novelle Tu vuoi saper, mi disse quegli allotta, Fu imperatrice di molte favelle. A vizio di lussuria fu si rotta, Che libito fe' licito in sua legge, Per torre il biasmo, in che era condotta.
Page 327 - ... c'est d'elle seule que ces hommes bienheureux sont nourris : elle sort d'eux, et elle y rentre ; elle les pénètre, et s'incorpore à eux comme les aliments s'incorporent à nous. Ils la voient, ils la sentent, ils la respirent ; elle fait naître...
Page 326 - Vous qui m'avez vêtu au temps de la froidure, Vous qui avez pour moi souffert peine et injure, Qui à ma sèche soif et à mon âpre faim Donnâtes de bon cœur votre eau et votre pain, Venez, races du ciel, venez, élus du père ; Vos péchés sont éteints, le juge est votre frère, Venez donc, bienheureux, triompher à jamais Au royaume éternel de victoire et de paix.
Page 326 - Le jour n'y finit point, et la nuit avec ses sombres voiles y est inconnue : une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces hommes justes, et les environne de ses rayons comme d'un vêtement, Cette lumière n'est point semblable à la lumière sombre qui éclaire les yeux des misérables mortels, et qui n'est que ténèbres ; c'est plutôt une gloire céleste qu'une lumière : elle pénètre plus subtilement les corps les plus épais que les rayons du soleil ne...
Page 206 - Video sericas vestes, si vestes vocandae sunt, in quibus nihil est, quo defendi aut corpus aut denique pudor possit, quibus sumptis parum liquido nudam se non esse iurabit...
Page 237 - ... est une pièce. La mortification est, aux yeux de Pascal, notre part dans la lutte contre notre nature corrompue. C'est l'action, proprement humaine, qui doit nécessairement accompagner et exprimer l'action divine dans l'œuvre de notre salut. Rejeter de tout point l'ascétisme, ce serait prétendre que toutes les parties de notre nature ont un droit égal à l'existence et au développement. C'est ce qu'aucune morale n'a jamais admis. Socrate faisait de la tempérance la condition première...

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