Oeuvres complètes de Bourdaloue, de la compagnie de Jesus, Volume 1

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J. A. Lebel, 1812
 

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Popular passages

Page 22 - Le dirai-je, et me permettrez-vous de m'en rendre moi-même le témoignage? Tout pécheur et tout indigne que je suis, voilà ce que Dieu par sa grâce m'a fait plus d'une fois sentir. Combien de fois, Seigneur, m'est-il arrivé de goûter avec suavité l'abondance de ces consolations célestes dont vous êtes la source, et qui sont déjà sur la terre un paradis anticipé? Combien de fois, rempli de vous, ai-je méprisé tout le reste et compté le monde pour rien? Vous bannissiez de mon cœur les...
Page xxxii - J'ai connu Bourdaloue ; et dès mes jeunes ans Je fis de ses sermons mes plus chères délices. Mais lui, de son côté lisant mes vains caprices, Des censeurs de Trévoux n'eut point pour moi les yeux.
Page 353 - Juda, ayant ouï de sa propre bouche qu'il fallait rendre à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César...
Page 410 - Isaïe avait dit, en effet, plusieurs siècles auparavant: nOn a , entendu la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez la „voie du Seigneur, rendez droits dans la solitude les sentiers ,de notre Dieu.
Page 84 - Etenim servus tuus custodit ea : ""' in custodiendis illis retributio multa. Delicta quis intelligit ? ab occultis meis munda me : * et ab alienis parce servo tuo.
Page 406 - Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres...
Page 265 - ... aurait pour eux, malgré soi, sinon de la charité, au moins de l'humanité. A la vue de leur misère, on rougirait de ses excès, on aurait honte de ses délicatesses, on se reprocherait ses folles dépenses, et l'on s'en ferait avec raison des crimes. Mais parce qu'on ignore ce qu'ils souffrent, parce qu'on ne veut pas s'en instruire, parce qu'on craint d'en entendre parler, parce qu'on les éloigne de sa présence, on croit en être quitte en les oubliant ; et, quelque extrêmes que soient...
Page 265 - COMBIEN de pauvres sont oubliés ! combien demeurent sans secours et sans assistance ! Oubli d'autant plus déplorable, que, de la part des riches, il est volontaire, et par conséquent criminel. Je m'explique : combien de malheureux réduits aux dernières rigueurs de la pauvreté et que l'on ne soulage pas, parce qu'on ne les connaît pas, et qu'on ne veut pas les connaître! Si l'on savait l'extrémité de leurs besoins, on aurait pour eux, malgré soi, sinon de la charité, au moins de l'humanité....
Page 265 - Combien de véritables pauvres, que l'on rebute comme s'ils ne l'étaient pas, sans qu'on se donne et qu'on veuille se donner la peine de discerner s'ils le sont en effet ! Combien de pauvres dont les gémissements sont trop faibles pour venir jusqu'à nous, et dont on ne veut pas s'approcher pour se mettre en devoir de les écouter...
Page 33 - Majesté), ma confiance est que vou» régnerez sur la terre et dans le ciel ; que, malgré tous les dangers, malgré tous les obstacles du salut auxquels la condition des rois est exposée, Votre Majesté, sanctifiée par la vérité, je dis par la vérité des maximes de sa religion, en gouvernant un royaume temporel, méritera un royaume éternel. C'est dans cette vue, Sire, que j'offre tous les jours à Dieu le sacrifice des autels : trop heureux si, pendant que tout le monde applaudit à Votre...

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