Oeuvres de l'abbé Fleury, Volume 1Chez Lefèvre, 1844 - 1362 pages |
Contents
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Common terms and phrases
affaires ames anciens Antioche Apol apost apôtres avaient Basile Bossuet c'est-à-dire c'était charité choses chrétiens clercs Conc concile connaissance corps CYPR déja diacres Dieu disciples discours doctrine donner ecclésiastique église de Jérusalem églises Égypte enfants Epist esprit études évêques EZECH faisaient femmes Fénelon fidèles Fleury fussent gens Grecs GREG Grégoire de Nazianze Hist hommes instructions Israélites Jésus-Christ jeûne jours juger Juifs l'abbé Fleury l'Écriture l'Église l'Évangile l'évêque l'histoire laissaient langue latin livres lois madame Guyon martyrs MATTH ment mœurs monastères monde morale n'était nations nécessaire non-seulement Origène païens parceque parler particulier pauvres pays pénitence Pères persécutions peuple philosophie plupart poëtes premiers prêtres prières princes principalement prophètes quelquefois raison règles religion reste rien rois Romains Rome s'il sacrés saint Augustin saint Cyprien saint Paul savants scolastique servir seulement siècle soin sortes souvent suivant Syrie TERTULL Tertullien théologie tions trouve vérité vertu voit voyons
Popular passages
Page 564 - Le baptistère était d'ordinaire bâti en rond, ayant un enfoncement où l'on descendait par quelques marches pour entrer dans l'eau; car c'était proprement un bain. Depuis, on se contenta d'une grande cuve de marbre ou de porphyre, comme une baignoire ; et enfin on se réduisit à un bassin, comme sont aujourd'hui les fonts. Le baptistère était orné de peintures convenables à ce sacrement, et meublé de plusieurs vases d'or et d'argent pour garder les saintes huiles, et pour verser l'eau.
Page 22 - Eglise, ni sa puissance de remettre les péchés ? comment donner Jésus-Christ à ceux qui ne croient point le recevoir ? Cependant je sais que, dans les lieux où les Missionnaires et les troupes sont ensemble, les Nouveaux Convertis vont en foule à la communion. Ces esprits durs, opiniâtres, et envenimés contre notre religion, sont pourtant lâches et intéressés. Si peu qu'on les presse, on leur fera faire des sacrilèges innombrables; les voyant communier, on croira avoir fini l'ouvrage;...
Page 561 - ... c'étaient ces sépulcres des martyrs que l'on appelait mémoires ou confessions. Elles étaient sous terre, et on y descendait par-devant l'auteL Il demeurait nu hors le temps du sacrifice , ou seulement couvert d'un tapis, et rien n'était posé immédiatement dessus ' ; depuis on l'environna de quatre colonnes aux quatre coins, soutenant une espèce de tabernacle qui couvrait tout l'autel, et que l'on nommait ciboire à cause de sa figure, qui était comme une coupe renversée : car les anciens...
Page 315 - Elle est sans doute la plus ancienne, puisqu'il est plus aisé de dresser des tentes que de bâtir des maisons; et elle a toujours passé pour la plus parfaite, comme attachant moins les hommes à la terre. Aussi elle marquait mieux l'état des patriarches, qui n'habitaient cette terre que comme voyageurs attendant les promesses de Dieu, qui ne devaient s'accomplir qu'après leur mort. Les premières villes dont il soit parlé furent bâties par les méchants, par Caïn et par Nemrod.
Page 325 - ... c'est le paysan qui nourrit les bourgeois, les officiers de justice et de finance, les gentilshommes, les ecclésiastiques; et, de quelque détour que l'on se serve pour convertir l'argent en denrées ou les denrées eu argent, il faut toujours que tout revienne aux fruits do la terre et aux animaux qu'elle nourrit.
Page 162 - Mais que ferai-je de mon bien quand j'en aurai acquis ? mais est-il avantageux d'être fiche? c'est ce que l'on ne cherche point.... «Le véritable savant, le véritable philosophe, va plus loin , et commence de plus haut. Il ne s'arrête ni à l'autorité des autres, ni à ses préjugés. Il remonte toujours jusqu'à ce qu'il ait trouvé un principe de lumière naturelle, et une vérité si claire , qu'il ne la puisse révoquer en doute. Mais aussi, quand il l'a une fois trouvée , il en tire hardiment...
Page 124 - ... point étudié. Il suffisait qu'elles fissent admirer la profonde érudition des auteurs. On a imité de même les orateurs : on a harangué en latin, et on a farci des discours français de passages latins. En un mot, on a cru que se servir des anciens c'était les savoir par cœur, parler des choses dont ils ont parlé et redire leurs propres paroles ; au lieu que, pour les bien imiter , il fallait choisir les sujets qui nous conviennent, comme ils se sont appliqués à ceux qui leur convenaient,...
Page 141 - De sorte que qui serait assez heureux pour joindre des sensations agréables aux premières instructions que l'on donne des choses utiles pour les mœurs ou pour la conduite de la vie , en un mot, de joindre le bien véritable avec le plaisir, aurait trouvé le secret de la meilleure éducation.
Page 291 - Nous devons être aussi extraordinaires aux Indiens que les Indiens le sont ici. Des hommes vêtus de longs habits, à qui on ne voit que le visage fort blanc, doivent y paraître des spectres ; et je ne m'étonne pas si les Siamois s'enfuient d'abord à l'approche des missionnaires. Mais quand des...
Page 82 - Zenon avaient tant recherchée et dont ils avaient tant discouru, les solitaires la pratiquaient, et beaucoup plus excellemment, sans disputer et sans discourir. Ils vivaient dans une tranquillité parfaite, vainqueurs de leurs passions, et continuellement unis à Dieu. Ils n'étaient à charge à personne; et sans écrire, sans presque parler, sans se montrer que rarement, ils instruisaient tout le monde par leur exemple et par l'odeur de leurs vertus. Il ne faut donc pas s'étonner de la...