Histoire des paysans, depuis la fin du moyen âge jusqu'à nos jours, 1200-1850: précédée d'une introduction, an 50 avant J.-C.-1200 après J.-C.F. Chamerot, 1856 - 1046 pages |
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Popular passages
Page 15 - Or le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant, et les enfans se soulèveront contre leurs pères et leurs mères, et les feront mourir.
Page 107 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user, en tout temps, comme de sages économes, c'esl-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Page 78 - commettent quelque délit , ils en sont quittes pour » une amende légalement fixée ; et quant aux levées » d'argent qu'on a coutume d'infliger aux serfs, ils » en sont entièrement exempts...
Page 400 - Fuyez, retirez-vous ; vous n'êtes pas assez loin. Je suis, dites-vous, sous l'autre tropique. passez sous le pôle et dans l'autre hémisphère, montez aux étoiles, si vous le pouvez. M'y voilà. Fort bien : vous êtes en sûreté. Je découvre sur la terre un homme avide, insatiable, inexorable...
Page 200 - Les états ne doivent pas être longs ; il n'ya qu'à demander ce que veut le roi ; on ne dit pas un mot : voilà qui est fait.
Page 154 - Dieu, quand il eut créé le monde, y plaça trois espèces d'hommes, les nobles, les ecclésiastiques et les vilains. Il donna les terres aux premiers , les décimes et les aumônes aux seconds, et condamna les derniers à travailler toute leur vie pour les uns et les autres.
Page 507 - ... je les pends par les aisselles ; je leur chauffe les pieds d'une pelle rouge ; je les mets aux fers , et aux ceps ; je les enferme en un four, en un coffre percé plein d'eau ; je les pends en chapon...
Page 367 - Jeanne; le voici, répondit-il en lui montrant un seigneur couvert de vêtements splendides. — En nom Dieu, gentil prince, c'est vous et non un autre.
Page 107 - Les deniers qui sont dans notre cassette, ceux qui demeurent entre les mains de nos trésoriers, et ceux que nous laissons dans le commerce de nos peuples, doivent être par nous également ménagés.
Page 50 - Jurieu lui-même appelle outrés, c'est-à-dire, dans les sentiments de ceux qui trouvent toute guerre injuste : ce serait non seulement condamner le droit des gens, où la servitude est admise, comme il paraît par toutes les lois ; mais ce serait condamner le Saint Esprit, qui ordonne aux esclaves, par la bouche de saint Paul, de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les affranchir.