Les sens principaux des mots sont séparés par le signe ||, suivi d'un numéro; les sous-sens et certaines remarques le sont seulement par les deux barres || Les deux crochets [] servent à enclore les explications ou les mots sous-entendus que l'auteur du dictionnaire ajoute dans un texte. On a laissé à la parenthèse son usage habituel. Le signe annonce que le mot qui le porte n'est pas dans le Dictionnaire de l'Académie. L'explication des abréviations relatives aux auteurs et à leurs ouvrages sera donnée dans une liste à la fir du dictionnaire. DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE. A A A (a), s. m. Voyelle et première lettre de l'alphabet. Un grand A. Un petit A. Deux A. Des A mal formés, sans s au pluriel. Il y a une géométrie matérielle qui se contente de lignes, de points, d'A + B, CHATEAUB. Gén. du Chr. ш, п, 1. Une panse d'a, la première partie d'un petit a dans l'écriture cursive. N'avoir pas fait une panse d'a, c'est-à-dire n'avoir rien écrit, rien copié, rien composé. Si je voulais recevoir tous les ans vos quatre mille livres, sans faire jamais une panse d'a, vous seriez l'homme le plus propre à vous laisser faire, voIT. Lett. CLXXXIV. Ne savoir ni a ni в, ne pas savoir lire, être très-ignorant (voy. A BC). || Il est marqué à l'A se dit d'un homme de bien, d'honneur et de mérite; et ce proverbe est emprunté des monnaies qu'on marquait aux villes de France par ordre alphabétique, selon leur primauté: la monnaie de Paris, réputée du meilleur aloi, était marquée de l'A. || A, dans la musique moderne et notamment dans la musique allemande, le sixième degré de la gamme diatonique et naturelle, ou la dixième corde de la gamme diatonico-chromatique, appelé dans l'ancien solfège a la mi ré, a mi la, ou la. A majuscule, écrit sur une partition, indique l'alto. -IIIST. XIII s. Oiez que tesmoigne li A; A veut tous tems qu'on la bouche oevre; Tuit [tout] prelat beent à ceste oevre. Icil qui l'A B C para, Fist le commencement par A, Senefiance de l'A B C, JUBIN, II, 276. ETYM. A latin, lequel vient de l'a grec, lequel a été apporté par les Phéniciens sous le nom d'alpha (voy. ce mot). A (a), 3 pers. sing. ind. prés. du verbe AVOIR. A (a) prep. Lorsque à précède l'article masculin suivi d'une consonne autre que l'h muette, on les contracte en au pour à le; lorsqu'il précède l'article pluriel des deux genres, on les contracte en aux pour à les. REM. Ces formes proviennent de l'ancienne langue à le se disait ol, qui devant une consonne se prononçait ordinairement au, comme on le voit dans autre, écrit anciennement altre et venant du latin alter. Pour le pluriel, à les se contractait en as ou aus; d'où notre forme aux. indépendamment des deux termes qu'il lie, aussi | dire. Prêt à partir. Enclin à ne rien faire. Facile à 1° Entre un substantif et un substantif ou un pro- 2o Entre un substantif et un pronom, construction où à exprime la possession. Un ami à moi. C'est un ami à moi; je vous le recommande. Il a un style à lui. Vous avez une manière à vous. 3° Entre un substantif et un verbe. L'exhortation à combattre. L'encouragement à bien vivre. La disposition à plaisanter. La promptitude à faire. L'habileté à parler. La facilité à comprendre. La répugnance à venir. Le plaisir à obéir. La fermeté à soutenir la vérité. La honte à mentir. Quelque effort que l'on fasse à rompre vos beaux nœuds, CORN. Her. 1,4. Il n'a pas de peine à se rendre, LA FONT. Fab. VIII, 7,4. Les biais qu'on doit prendre à terminer vos vœux, MOL. l'Étourdi, IV, 1. 4° Entre un adjectif et un substantif ou un pronom. Exposé au midi. Porté à la violence. Enclin au A exprime trois rapports différents : direction, mal. Prêt au combat. Parti hostile au gouvernealler à Paris; repos, résider à Paris; extraction, ment. Obéissant à la loi. Nuisible à la santé. Plaisant prendre à un tas. Quand, partant de ces trois signi- à l'oeil. Important à l'Etat. Habitué aux théâtres. Utile fications fondamentales, on examine les acceptions à tous, propre au travail. Affable aux petits. Sembla telles qu'elles se comportent dans le langage, on ble au loup. Egal aux plus grands. Sa mort fut conrencontre une variété extrême de nuances, qui forme à sa vie. Attaché à ses habitudes. Rebelle à rend très-difficile le classement des sens. Un mot l'autorité. Répugnant aux sens. Il est loisible à tout aussi petit et aussi employé que à est devenu très-homme de.... Il était naturel à Adam et juste à son indéterminé, de manière à se prêter à une foule innocence, PASC. édit. Cousin. Ils étaient cruels à d'emplois différents. Comme toute préposition, il ceux qui leur résistaient, BOSS. Hist. 11, 6. exprime un rapport, et ne peut être bien apprécié ! 5o Entre un adjectif et un verbe. Disposé à mé DICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE. .1 6° Entre un adverbe et un nom ou un pronom. Conformément à ce que vous dites. Semblablement aux feuilles des arbres, les générations humaines se succèdent sur la terre. 7° Entre le même mot répété sans article, indiquant que personnes ou choses se suivent ou se touchent. Un à un. Trois à trois. Il passèrent un à un. On les compta trois à trois. Goutte à goutte. Seul à seul. Tête à tête. Ils s'introduisirent homme à homme. Pas à pas. Mot à mot. Traduire mot à mot. Corps à corps. Lutte corps à corps. Bec à bec. Bout à bout. En termes de jeu, nous sommes fiche à fiche, dix à dix, nous avons chacun une fiche, dix points; et même, elliptiquement, nous sommes fiche à, dix à. 8° Entre un verbe ayant à pour complément indirect et un substantif ou un pronom. Se rendre à la ville. Reléguer aux champs. Recevoir au camp. Aller à Rouen, à la campagne. Monter au ciel. Envoyer un livre à quelqu'un. Monter à cheval. Etre tourné à l'est. Etre exposé au danger. Jeter quelqu'un à terre. Jeter à l'eau. Revenir à soi. J'en viens à un autre objet. Courir à sa perte. Appeler aux armes. Exhorter au travail. Recourir au juge. Descendre aux dernières prières. S'adresser à ses amis. Réduire à l'extrémité. Arracher quelqu'un à son opinion. Elever au rang suprême. Courir au danger. Se préparer au combat. Lever les mains au ciel. Accorder la récompense au mérite. Devoir de l'argent à quelqu'un. Exposer au péril. Se rendre à César. Ecrire à quelqu'un. Enseigner les lettres aux jeunes gens. Ajouter à quelque chose. Imputer à crime. Assister au jugement. Plaire à quelqu'un. Il importe à tout le monde. Elle pense à moi. Il s'accoutume à l'obéissance. Ce vêtement sied bien aux hommes âgés. Il convient à chacun. Ce livre appartient à mon frère. Se joindre à une compagnie. Mettre une chose à sa place. Associer sa cause au salut public. Faire part de sa gloire à quelqu'un. Mêler de l'huile à de la chaux. Comparer Aristote à Platon. Répondre à l'amour. Répugner à certaines démarches. Le chien ressemble au loup. Conformer sa vie aux préceptes de la sagesse. Condamner à mort, aux galères. Puiser de l'eau à une fontaine. Boire à la source. Prendre au tas. Demander quelque chosc 2 quelqu'un. Allumer une I. 1 chandelle au feu. Acheter du drap au marchand. der à l'aiguille. A la paume. Jouer à la paume. A lité? LA FONT. Fab. II, 43. À quoi vos jours, vos Emprunter de l'argent à un ami. Dire une parole, voiles et à rames. A toute vapeur. A la main. Fait à années se sont-elles écoulées? MASS. Conv. un mot à quelqu'un. Commencer à dormir. Sus- la main. Au poids. À la mesure. A prix d'argent. À 12° Absolument, devant un verbe exprimant une pendre au plafond. Arracher aux arbres leurs fruits, bon marché. A un prix élevé. A vingt sous la livre. circonstance à la façon d'un adverbe ou d'une locuun fils à sa mère. Dérober au danger. La marcotte A gros intérêts. A sept kilomètres de Paris. A dix tion adverbiale. À vrai dire. À ne pas mentir. A en a été prise à un bon cep. Dépouilles enlevées à l'en- lieues environ. A une journée de marche. A mon croire Homère. A y bien regarder. A tout prendre nemi. Retirer sa confiance à quelqu'un. Manquer à avis. A l'exemple des autres. A ce que je vois. A ce A compter de ce jour. A partir de telle époque. Que son devoir, à ses amis. Toucher à quelque chose. que je sais. A l'enseigne du Lion d'argent. Au Veau gagnerai-je à vous tromper? Perdre son temps à Toucher au terme, au port. La vérité était con- qui tette. A la Boule d'or. A la cour de cassation. jouer. Il passe le temps à se lamenter. Il s'arrête à traire à vos fins; il a fallu mettre votre confiance Conseiller à la cour de cassation. Avocat à la cour lire les affiches. Le bon sens n'est pas à penser suz zu mensonge, PASC. Prov. 16. Pensez-vous.... Et d'appel. Commis au ministère de la guerre. Tu re- les choses avec trop de sagacité, VAUV. Bon Sens. quand nous nous mettons quelque chose à la tête, viens seul, Hémon; ô sinistre présage! Que je lis Guzman, du sang des miens ta main déjà rougie Que l'homme le plus fin ne soit pas une bête? MOL. d'infortune aux traits de ton visage! ROTROU, Antig. Frémira moins qu une autre à m'arracher la vie, Éc. des M. 1, 2. Moi-même la cherchant aux climats III, 2. Viens, suis-moi, va combattre et montrer à ton VOLT. Alz. III, 5. Ils triomphent à montrer là-dessus étrangers, RAC. Baj. 111, 4. Enfin je viens à vous, roi Que ce qu'il perd au comte, il le retrouve en toi, la folie du monde, PASC. Pens. div. 7. Et que devienID. Phèd. 1, 2. Mais enfin à l'autel il est allé tomber, CORN. Cid, III, 6. Et n'est-ce pas depuis ce temps-là | dra lors cette publique estime, Qui te vante partout ID. Andr. v, 3. On dit même qu'au trône une brigue qu'Escobar a tant été imprimé de fois en France et pour un fourbe sublime, Et que tu t'es acquise en insolente Veut placer Aricie et le sang de Pallante, aux Pays-Bas? PASC. Prov. 11. Cette pratique est tant d'occasions A ne t'être jamais vu court d'inID. Phed. 1, 4. Et Phèdre au labyrinthe avec vous juste; elle est autorisée aux Pères de l'Eglise, ID. ib. ventions? MOL. l'Étourdi,,1. L'allégresse du cœur descendue, ID. ib. 11, 5. Mettons le sceptre aux mains A demi-lieue de là, L'Etoile commença de se plain- s'augmente à la répandre, ID. Ecol. des F. IV, 6. dignes de le porter, ID. ib. II, 6. J'aurais trop de re- dre, SCARR. Rom. com. II, 12. Cet usage du mot scep- La curiosité qui vous presse est bien forte, Ma mie, grets, si quelque autre guerrier Au rivage troyen des- tre se trouve à toutes les pages de l'Ecriture, BOSS. à nous venir écouter de la sorte, ID. Tart. 11, 2. Il cendait le premier, m. Iphig. 1, 2. Le comte d'Har-Hist. 11, 2. Aux bords que j'habitais, je n'ai pu faut avec vigueur ranger les jeunes gens, Et nous court, fortifié par les troupes qui avaient joint son vous souffrir, RAC. Phèd. II, 5..... Ainsi tout mon es- faisons contre eux à leur être indulgents, ID. Éc. armée, se résolut de marcher à M. le Prince, LA RO-poir N'est plus qu'au coup mortel que je vais rece- des F. v, 7. A parler franchement, ID. l'Étourdi, I, CHEF. Mém. 202. Cours, assemble au drapeau nos voir, ID. Iphig. v, 2. Mais ma force est au dieu dont 9. A vous dire la vérité, ID. D. Juan, 1, 3. Imitez son braves combattants, VOLT. Scyth. IV, 4. À ce fatal l'intérêt me guide, ID. Athal. IV, 3. Trempa-t-elle au exemple à ne pardonner pas, MALH. VI, 5. J'entreberceau l'instinct m'a rappelé, ID. Orphel. 11, 3. S'il complot de ses frères perfides? ID. Phèd. I, 1. De vous prendrais sur elle à l'accepter de vous, CORN. Rod. III, y a une autorité dans le monde à laquelle la raison laisser au trône où je serais placée, ID.Britann. IV, 2. 4. J'en ferais autant qu'elle à vous connaître moins, doive céder, c'est à celle de la religion chrétienne, Vous qui gardant au cœur d'infidèles amours, ID. Mi-¡D. ib. v, 4. A vaincre sans péri. on triomphe sans MASS. Vérité. Elle est donc plongée au tombeau! GILB. thrid. IV, 4. Qu'est-ce qu'un nom, pour immortel qu'il gloire, ID. Cid, II, 2. A les défendre mal je les aurais à la Reine. Et je le donnerais à bien d'autres qu'à soit, s'il n'est écrit au livre de vie? FLECH. t. I, p. 53. trahis, ID. ib. v. Je deviendrais suspect à parler damoi De se voir sans chagrin au point où je me voi, Si quelques mariages se faisaient à mon voisinage, vantage, ID. Cinna, 1, 4. A raconter ses maux souMOL. Sgan. 16. Voilà un homme qui veut parler à J. J. ROUSS. Ém. IV. D'Assas, capitaine au régiment vent on les soulage, ID. Poly. 1, 3.... J'aurais en mon vous, ID. Mal. imag. II, 2. Il est ce que tu dis, s'il d'Auvergne, VOLT. S. de L. XIV, chap.34. Zamore vit malheur Quelque contentement à flatter ma douembrasse leur foi; Mais il est mon époux, et tu parles encore au cœur de son amante, ID. Alz. 1, 4. C'est leur, REGNIER, Sat. xv. A commencer par leur fils à moi, CORN. Poly. III, 2. L'hypocrisie est un hom- avec éclat Que je veux aujourd'hui me venger au Hinyas, BOSS. Hist. II, 4. Les apôtres, à les regarmage Que rend le vice à la vertu, AUBERT, II, 10. sénat, ID. Catil. II, 3. Pour languir aux déserts de der par les yeux humains.... ID. ib. 11, 11. A remonJ'ai conclu que la recherche de la vérité était une l'antique Arabie, ID. Zaïre, III, 1. Unis pour le bu-ter à la source, c'était........ ID. ib. 11, 12. À l'entendre, folie, parce que, quand on la trouverait, on ne sau- tin, divisés au partage, ID. Cat. III, 1. Les mendiants rien n'était difficile, FÉN. Tél. XVI. Cette prétenduc rait à qui la dire, BERN. DE S. P. Ch. ind. groupés dans l'ombre des portiques Ont moins de règle, à la prendre sans restriction, est évidemment 9° Entre un verbe et un verbe. Exhorter à faire. haine au cœur et moins de flamme aux yeux, v. HUGO, fausse, D'OLIV. Prosod. fr. Il est faux qu'à s'en Inviter à venir. Condescendre à traiter. Il en est Voix, 1. Et tout ce peuple ingrat pour qui je périrai, abstraire par vertu l'on se fasse mépriser, J. J. venu à nous dire. Réduire à capituler. Forcer à Viendra, la joie au front, sourire à mes tortures, c. ROUSS. Hél. 1, 57. J'avilirais le sceptre à venger mon mourir de faim. Il incline à prendre ce parti. Se DELAV. V. Sicil. 11, 6. Les choses qui se pratiquaient injure, C. DELAV. V. Sicil. III, 2. préparer à partir. Apprendre à lire. Enseigner à aux siècles passés, DESC. Méth. C'était au temps même s'exprimer correctement. Cela contribue à augmen- que le roi de Prusse vers la Saxe et le prince de ter le patrimoine. Ce discours le portait à céder. Conti vers le Rhin empêchaient que les forces autriSe décider à comparaître. Sa démarche l'exposait chiennes ne pussent secourir l'Italie, VOLT. S. de à périr. Il se plaît à étudier. Il pense à exécuter son L. XIV, III, 302. On fit mourir au même mois soixanteprojet. S'accoutumer à obéir. Aimer à donner. Con-dix personnes, ID. ib. III, 389. On vit encore à cette damner à faire amende honorable. Chercher à com- journée quelle était l'inimitié naturelle entre les Suéprendre. Donner à copier une lettre. Donner à dois et les Danois, ID. Hist. de Russ. 11, 4. O ciel! porter un fardeau. Il reste à finir le travail. De- qu'aux châtiments ta justice est sévère, Et qu'il est mander à être reçu. Manquer à venir. Répugner à dangereux d'exciter ta colère ! ROTROU, Antig. III, travailler. On l'exhorta à avoir courage, SCARR. Rom. 9.... A l'orgueil de ce traître, De mes ressenticom. II, 12. Et je me vois réduit A chercher dans vos ments je n'ai pas été maître, MOL. Tart. v, 3. Je yeux une mort qui me fuit, RAC. Phèd. II, 2. Essayez n'en serai point cru à mon serment, et l'on dira que un peu, par plaisir, à m'envoyer des ambassades, je rêve, ID. G. Dand. 11, 8. A mon serment l'on peut à m'écrire secrètement de petits billets doux, à épier m'en croire, ID. Amph. II, 1. Aux événements de la les moments que mon mari n'y sera pas, MOL. G. guerre il faut.... HAM. Gramm. 121. Mme de La Tour, Dand. 1, 6. Manquez un peu, manquez à le bien re- à cette scène, venant à se rappeler l'abandon où l'acevoir, ID. Sgan. 1. Depuis assez longtemps je tâche vaient laissée ses propres parents, ne pouvait s'emà le comprendre, ID. ib. II, 1. L'œil ébloui se perd pêcher de pleurer, BERN. DE S. P. P. et Virg. Les dans leur foule innombrable [des insectes]; Il en fau- gardes, sans tarder, l'ont ouverte genoux, RAC. drait un monde à faire un grain de sable, LAMART. Baj. III, 8. Les emportant aux dents, dans les bois se Joc. IV, 34. C'est une chose grande et que tout homme retirent, LA FONT. Fab. III, 13. A toute peine, il re16° Elliptiquement, entre un substantif et un verbe envic, D'avoir un lustre en soi qu'on répand sur sa gagna le bord, ID. ib. VI, 17. Les mauvais effets qui (équivalent à bon, propre). Chose à dire. Lettre à vie, D'être choisi d'un peuple à venger son affront, en germent à milliers, MONTESQ. Lett. pers. 85. Cette écrire. Homme à pendre. Je ne vous crois pas homme V. HUGO, F. d'aut. 13. déclaration est suivie d'un prompt courroux qui pa- à faire cela. Occasion à ne pas laisser échapper. Af10° Absolument, devant un nom ou un pronom, raît à notre rougeur, MOL. Préc. 5. Ce grand cœur faire à perdre un homme. Procès à ne pas finir. Conte exprimant une circonstance, à la façon d'un adverbe qui paraît au discours que tu tiens, CORN. Cid, II, à dormir debout. Chambre à coucher. Pierre à aiguiou d'une locution adverbiale. A Paris. A la ville. Aux 2. A ce que je puis voir, vous avez combattu, Prince, ser. Arbres à transplanter. Compte à revoir. Travail champs. Au midi. Au nord. A terre.À l'entrée de l'é- par intérêt plutôt que par vertu, CORN. Nic. II, 3. A à refaire. Lettre à porter. Par abréviation : à revoir, glise. A l'armée. Au feu. À l'ombre. Au soleil. A ta- ce que je voi, Chacun n'est pas ici criminel comme à refaire, à porter. Un voile à couvrir d'autres flamble. Au doigt. Porter une bague au doigt. Au front. moi, RAC. Theb. 1, 5. L'échange en était fait aux for- mes, MOL. Dépit am. 1,4. Un cœur qui jamais n'a fait Blessé au front. À l'oreille. Mal à l'oreille. Je vous mes ordinaires, LA FONT. Fab. III, 13. Faire sa ronde la moindre chose A mériter l'affront où ton mépris dirai cela à l'oreille. A tout âge. A l'âge de trente ans. ainsi qu'à l'ordinaire, ID. ib. IV, 22. Croyant que ces l'expose, ID. Sgan. 16. La couronne n'a rien à me renAu temps que les bêtes parlaient. À neuf heures. A propositions pouvaient être prises au sens de la grâce dre content, MOL. D. Garc. v, 5. Cherchons une maimidi. Au jour fixé. À échéance. Payer à échéance. efficace, PASC. Prov. 17. Pour faire croire que nous son à vous mettre en repos, D. l'Étourdi, v, Au commencement. A la fin de l'année. Au prin- les soutenons au même sens qu'ils ont exprimé par me sens un cœur à aimer toute la terre, ID. D. Juan, temps. À l'année. Louer une maison à l'année. Pen- leurs écrits, ID. ib. Condamner ces propositions au 1, 2. Je n'ai point un courroux à l'exhaler en pasion à vie. Travailler à la journée. À la longue. Au sens de Jansénius, ID. ib. Il s'est fait un miracle à roles vaines, ID. ib. 1, 3. Sí je te disais le nom de tou point du jour. Au mois de mai. A toutes les heures. une religieuse de Pontoise, ID. ib. 6. A ton ordre su- | tes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait À chaque fois. A quelques jours de là. A de longs in- prême, ils se rendent ici, VOLT. M. de Cés. 1, 2. Aban- un chapitre à durer jusqu'au soir, ID. ib. 1, 4. Sous tervalles. A mon arrivée. A l'approche de Xerxès. A donner mon camp en est un [crime] capital, Inexcu- quel astre ton maître a-t-il reçu le jour? Sous un cette vue. À ce récit. Au bruit de sa mort. A la nou-sable en tous et plus au général, CORN. Nic. 11, 2. astre à jamais ne changer son amour, ID. l'Étourdi, velle que.... À la vue du bourreau. À la prière. À l'in- Aux rebelles vaincus il usait de douceur, REGNIER, 1, 4. De taille à se défendre hardiment, LA FONT. stigation des ennemis. A grandes journées. Venir à Ép. 1. Lâches aux dangers et perfides dans l'occa- Fab. 1, 5.C'était une clameur à rendre les gens sourds, grandes journées. A la façon des Grecs. A pleines sion, P. D'ABLANC. Tac. 450. Ils s'engagèrent, à peine ID. ib. VIII, 12. Ce n'était pas un homme à conquémains. A genoux. A pied. Au toucher. Au goût. A de la vie, à.... BOSS. Hist. I, 9. rir des royaumes, VOLT. S. de L. XIV, IV, 455. 17° Elliptiquement, devant un verbe. Demain, à recommence Après-demain, à dîner. À revoir, dessein. A souhait. A l'huile. Manger des légumes à 11° Absolument, devant un pronom interrogatif. l'huile. A l'épée. Se battre à l'épée. À l'aiguille. Bro- | À qui cela? À quoi bon? A quelle fin? A quelle uti 13° Absolument, devant un nom de nombre ou devant un pronom suivi d'un nom de nombre. À quatre Ils soulevèrent ce fardeau à quatre. À lui seul. À moi seul. Médée, à elle seule, bravait une armée. Ignominie qui, à elle seule.... Á trois que nous étions, nous ne pouvions soulever ce fardeau. 14° Absolument, avec un adverbe de temps. À quand? A quand le rendez-vous? A demain. A demain, je vous attends. A demain les affaires. À jamais. Événement à jamais déplorable. A toujours. Soyez prêt à demain, CORN. Cid, IV, 5. 15° Elliptiquement, devant un nom ou un pronom Au secours! A moi, citoyens! Au voleur! Au feu ! A la porte, l'insolent! A table, messieurs! A l'ennemi, soldats! A votre santé! A monsieur un tel (sur une adresse). A Jupiter, très-bon, très-grand. Au revoir (revoir est ici un substantif). A ce soir. Adimanche. À la vie, à la mort. A perpétuité. Concession à perpétuité dans un cimetière. A moi, comte, deux mots, CORN. Cid, II, 2. Holà, gardes, à moi! RAC. Iphig IV, 7. 3. Je nonsieur. Finissons; mais demain, muse, à recom- [ tif ne peut avoir de régime indirect avec à, la locu- 18° Locutions avec le verbe étre. Cela est à moi.Tout 19° Locutions avec avoir. Avoir affaire à quelqu'un. Il y a de la folie à croire que.... Je n'avais rien à vous écrire. Vous n'avez qu'à parler. J'ai à vous entretenir. Il y aurait à craindre. Le temps que j'ai à vivre. L'argent que j'ai à dépenser. Ils eurent un peu à souffrir sous ses successeurs, BOSS. Hist. II, 5. Si c'était une paysanne, vous auriez maintenant toutes vos coudées franches à vous en faire la justice à bons coups de bâton, MOL. G. Dand. 1, 3. 20° Locutions avec faire suivi d'un infinitif. J'ai fait faire un habit à mon tailleur. Il a fait accepter un cadeau à son ami. Faire prendre les armes à la troupe. Ils l'ont fait recevoir [la bulle] au clergé, PASC. Prov. 16. 24° Locutions avec trouver. J'ai trouvé à votre ami un air soucieux.Trouver à dire. Écoutez si vous trouvez l'air à votre goût, MOL. Préc. 10. 26o De.... À. De Paris à Rouen il y a trente lieues. D'eux à moi il y a cette différence. D'homme à homme. Elliptiquement: vingt à trente, dix à douze, pour de vingt à trente, de dix à douze. Du matin au soir. De la tête aux pieds. Du jour au lendemain. De vous à moi. De nation à nation. Vivre de pair à compagnon. Traiter de Turc à More. De gré à grẻ. 27° Locution à qui. C'était à qui partirait le premier. Ils se disputent à qui sera préféré à l'autre. Tirons à qui jouera le premier. Eh bien! gageons nous deux à qui plus tôt aura dégarni les épaules Du cavalier, LA FONT. Fab. VI, 3. Hélène adorée vit les peuples et les dieux combattre à qui la posséderait, P. L. COUR. 1, 39. l'acacia. Dans ce cas, on peut mettre le nombre que l'on veut, que l'antécédent soit au singulier ou au pluriel: arbre à fruit ou à fruits, arbres à fruit ou à fruits; mais si le conséquent ne se prend pas habituellement au sens collectif, il faut toujours le mettre au pluriel. Ainsi on ne dira pas fleur à pistil, mais à pistils, fruit à noyau, mais fruit à noyaux, à moins, bien entendu, que la fleur n'ait qu'un pistil, le fruit qu'un noyau. Considérer ces mots-là comme collectifs se peut à la rigueur; mais c'est leur attribuer un usage qu'ils n'ont pas, et dès lors il vaut mieux suivre l'idée naturelle, qui est celle du pluriel. || 2. On lisait dans l'avant-dernière édition du Dictionnaire de l'Académie : il y avait sept à huit personnes dans cette assemblée. La dernière édition et tous les grammairiens modernes condamnent cette locution. On ne peut employer la préposition à qu'entre deux nombres qui en laissent supposer un intermédiaire ou qu'entre deux nombres consécutifs, quand il s'agit de choses qu'on peut diviser par fractions. Mais, dans l'exemple cité, il faut la conjonction ou, parce qu'une personne ne se divise pas. Les bons auteurs ont reconnu la règle donnée ici. On a pris ou tué aux 25° Devant de. Rien ne plaît à des gens malades. Allemands sept à huit cents hommes, RAC. Lett. à Répondez avec fermeté à de telles prétentions. Il se Boil. XLI. Les deux jeunes bergères assises voyaient, livre à des extravagances. A de plus hauts partis Ro- à dix pas d'elles, cinq ou six chèvres, LA FONT. Psydrigue doit prétendre, CORN. Cid, 1, 3. La nature, fé-ché. Il y avait dans la maison du paysan où je logeais cinq ou six femmes et autant d'enfants qui s'y étaient réfugiés, BERN. DE S. P. Études, 13. Je fus étonné de voir jusqu'à sept ou huit personnes se rassembler sous ce même toit, LA BRUY. 13. La faute vulgaire provient d'une extension non raisonnée du cas où la locution convient, sept à huit livres, au cas où elle ne convient pas, sept à huit hommes. || 3. C'est à lui à qui on en veut. Dites c'est à lui qu'on en veut, ou c'est lui à qui on en veut. L'usage actuel condamne la répétition de à; et c'est en effet un pleonasme. Ainsi on trouve une faute dans ce vers de Boileau : C'est à vous, mon esprit, à qui je veux parler, Sat. IX. Mais si Boileau y avait vu une faute, il lui était bien facile de l'éviter, en mettant : Oui, c'est vous, mon esprit, à qui je veux parler. Le fait est que de son temps cela n'était pas considéré comme une faute. Ses contem. porains ne se font aucun scrupule de répéter à. Que de son cuisinier il s'est fait un mérite, Et que c'est à sa table à qui l'on rend visite, MOL. Misanth. 11, 5. Ce sera à vos oreilles à qui j'ajusterai la cadence de mes périodes, BALZ. liv. VII, lett. XXI. Les auteurs plus anciens usent également de cette façon de parler. Aujourd'hui on rejette absolument ce pléonasme. || 4. On dit, à Paris, à Bordeaux, quand il s'agit de la demeure, soit fixe, soit passagère. Il est à Paris, il réside à Paris, il passera quelques jours à Paris; autrement, on peut dire dans: il y a douze cent mille habitants dans Paris 5. A devant les noms de lieux. 4° On se ser: REM. 1. À étant entre deux substantifs où le toujours de à devant les noms de villes ou de vilconséquent détermine l'antécédent, le conséquent lages : aller ou résider à Paris, à Meudon, à Saintdoit-il prendre le pluriel, quand l'antécédent change Cloud; 2o de en devant les noms de continents, de de nombre, ou quand le conséquent peut représenter pays, de provinces, quand ils sont féminins. Aller. une pluralité? En d'autres termes, si l'on écrit ou résider en France, en Afrique, en Algérie, fruit à noyau, faut-il écrire, au pluriel, fruits à en Angleterre, en Normandie; 3° de à, s'ils sont noyau ou à noyaux; et faut-il écrire arbre à fruit masculins aller ou résider au Japon, au Mexique, ou à fruits? Il y a quatre cas: 4° L'antécédent est au au Canada, au Perche, au Maine. Cependant on singulier ou au pluriel, et le conséquent n'est pas dit en Portugal, en Danemark, en Béarn, bien susceptible de pluralité; alors on met toujours qu'ils soient masculins; 4° autrefois la distinction le singulier : pomme à cidre et pommes à cidre; entre l'emploi de à et celui de en n'était pas faite, mouche à miel et mouches à miel; machine à va- et l'on disait aller à l'Amérique. L'un des trois joupeur et machines à vapeur; une arme à feu, des venceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique, armes à feu; un moulin à eau, des moulins à eau; LA FONT. Fab. xi, 8. Solon passa à Chypre, FEN. Soune rente à perpétuité, des rentes à perpétuité; lon. De cet ancien usage ii est resté, à la Chine: aller 2o l'antécédent est au singulier ou au pluriel, et le à la Chine; mais on commence à dire de préférence, conséquent indique la pluralité : une bête à cornes, en Chine. || 6. C'est à vous à faire cela; c'est à vous des bêtes à cornes; un serpent à sonnettes, des de faire cela. Ces deux tournures s'emploient l'une et serpents à sonnettes; un homme à projets, à pré- l'autre et sont équivalentes; il est impossible de fixer jugés; 3° le conséquent est nécessairement singu- entre elles une nuance réelle et fondée sur l'usage. lier; alors quand l'antécédent est mis au pluriel, C'est au prince à juger de ses ministres, D'Ablanc. on peut maintenir le conséquent au singulier, at- dans BOUHOURS. Ce n'est pas à vous d'élire quelle tendu qu'il est unique pour chaque antécédent, charge et quelle fonction vous devez faire, l'abbé ou le mettre au pluriel en considérant qu'il y en a REGNIER dans BOUHOURS. C'était à lui à vous faire enautant que d'antécédents : une comète est un astre tendre.... BOSS. Hist. 11, 6. Ces deux tournures, auà queue; les comètes sont des astres à queue ou à torisées par l'usage, n'ont pas un titre égal devant queues; manchette à dentelle, manchettes à den- la grammaire. C'est à vous de parler s'explique gramtelle ou à dentelles; couteau à ressort, couteaux à maticalement de parler est à vous. Mais c'est à vous à ressort ou à ressorts; cuiller à pot, cuillers à pot parler ne s'explique pas; il faut y voir une incorrecou à pots. L'usage le plus ordinaire est de mettre tion causée par l'oreille, que le premier à décida à le singulier; mais, comme on voit, le pluriel n'est en vouloir un second. || 7. On doit répéter la préposipas une faute; 4 le conséquent, bien que mul- tion à devant chacun de ses compléments: il écrit tiple, peut être considéré comme un nom collectif, à Pierre et à Jean, et non, il écrit à Pierre et Jean; par exemple, fruit, feuille, fleur, puisqu'on dit leil aime à lire et à écrire, et non à lire et écrire. fruit de cet arbre, la fleur du poirier, la feuille de Ainsi on n'imitera pas ces exemples de Molière : On 28° Locutions par pleonasme. A est suivi d'un pro- campagne : la femme à Jean, la fille à Thomas, la 22° Locutions avec ouir dire, voir faire, entendre dire, etc. J'ai oui dire à des vieillards. α REM. Des lexicographes ont critiqué cette locution, comme étant amphibologique et pouvant signifier: j'ai entendu qu'on disait à des vieillards; ils voulaient que l'on mit: « J'ai ouï dire par des vieillards. Mais ce scrupule est excessif; ouï dire est une locution inséparable et on ne peut jamais intercaler quelque chose entre ouï et dire, ni supposer, j'ai oui quelqu'un dire à des vieillards. Cela étant impossible, le sens de la locution ne prête à aucune amphibologie. On dira de même j'ai entendu dire à votre frère que vous viendrez, c'est-àdire j'ai entendu votre frère qui disait; j'ai vu faire à ces hommes une action généreuse, c'est-àdire j'ai vu ces hommes faisant. Mais il n'en serait plus de même si un pronom intervenait au lieu d'un nom je lui ai entendu dire; je lui ai vu faire; je lui ai vu donner; l'amphibologie commence, et il ya à distinguer deux cas : 1° si le verbe à l'infini sait bien que Célie A causé des désirs à Léandre et au roi Gibon, ib. p. 120. Garez en vous, gentils fils | drons, car ils cuisent bien leur chair au cuir des Lélie, l'Étourdi, v, 3. Comme si j'étais femme à à baron, ib. p. 140. Si estes suer [sour] al mar- bestes memes, quand ils les ont escorchées, ID. 1, violer la foi que j'ai donnée à mon mari et m'éloi- quis Olivier, ib. p. 164. [II] mit jambe à terre du 1, 34. C'est à vous à qui je boy, BASSELIN, xx. Par gner jamais de la vertu, ID. G. Dand. 11, 10. Excep- bon destrier corant, ib. p. 152. Las! quel amour à la croix où Dieu s'estendy, C'est à vous à qui je ticns Parmi tous les romans de l'antiquité, je duel est departie! ib. p. 163. A Marsile en alai, ad vendy Six aunes de drap, Me P. Patelin. Cherchant donne la préférence à Théagène et Chariclée, parce enviz ou de gré, ib. p. 199. A ces paroles li saint rompre le dit voyage à leur pouvoir [autant qu'ils que ces deux mots Théagène et Chariclée, étant le anges descent, ib. p. 173. Ne m'i laissez mourir à pouvaient], COMM. V, 47. Il pourroit sembler au titre d'un ouvrage, ne font qu'une expression uni- tel tourment, Couci, xI. Car vostre [je] sui, et serai lecteur que je disse ces choses pour quelque haine que. Par la même raison on dira, il aime à aller à tous dis [jours], ib. xvII. Et nule riens [chose] particuliere que j'aurois à eux, ID. VII, 44. Il preset venir, parce qu'aller et venir forment une locu- n'est tant à mon desir, ib. xIx. Ou cil qui aime du choit que l'estat de l'Eglise seroit reformé à l'espée, tion. On pourra semblablement supprimer à quand cuer à son pooir, ib. xx. A la douçor du tens ID. VIII, 2. Ceste povre et jeune princesse, car deux verbes placés l'un à côté de l'autre ressem- qui raverdoie, Chantent oisel et florissent verger, ainsi se povoit elle bien appeller, non point seulebleront à une locution; ce qui est délicat à appré-ib. xxI. Mais il convient qu'à sa volenté [je] soie, ment pour la perte qui.... mais à se trouver entre cier. On pourra encore supprimer à, du moins ib. xxi. Que me partir [je] n'en pourroie à nul jor, les mains des persecuteurs de sa maison, ID. v, 17. en poésie, quand la phrase est longue, comme ici: ib. xvII. Tuit [tout] mi penser sont à ma dame Et n'estoient point les trous entre les barreaux plus Pour de l'esprit, j'en ai, sans doute, et du bon amie, ib. II. Vous pouvez bien savoir par ma chan- grans que à y bouter ung bras à son aise, ID. IV, goût A juger sans étude et raisonner de tout, A faire son Et à mes diz, que je n'aim se vous non, ib. 9. A peu de defense fut desconfit le dit duc et mis en aux nouveautés, dont je suis idolâtre, Figure de sa- 11. Tant s'est amors afermée En mon cuer à long fuite, ID. v, 3. La quelle chose lui fut à très grant prevant sur les bancs d'un théâtre, Y décider en chef sejor, ib. 1. Or à mari autre que vous n'aurai, Ro- judice et desplaisir, ID. v, 7. Et aux paroles d'homet faire du fracas A tous les bons endroits qui mémancero, p. 72. mes insensés il delibera d'attendre la fortune, id. v, ritent des ah! MOL. Misanth. II, 1. Supprimer d -XIII s. Là trouverent il le comte Looys à moults. La joie fut très grande au roi de se veoir au desn'est point une faute contre la logique ou la gram- plenté de bone gent et de moult bone chevalerie, VIL-sus de tous ceux qu'il hayoit [haïssait], ID. V, 12. À maire; c'est seulement une faute contre un usage LEH. XXXII. Il s'agenoilla tout plorant et leur jura sur ceste cause tindrent conseil lesdits Pisans, ID. VII, 7. qui, dans le fait, est favorable à la clarté. C'est sains que il à bonne foi tenroit les convenances [con- Au temps que le roi Henri regnoit, ID. 1, 2. Ce povre avec cette remarque que l'on appréciera les phra- ventions], ib. xix. Quar à si grant chose convient rey de Portugal, qui estoit très bon et juste, mist à ses suivantes de bons auteurs: Moïse qui m'a dit moult à penser, ib. xi. Et sachez qu'il n'avoient son imagination qu'il yroit devers le duc de Bourgoque j'étais fait à l'image et ressemblance de Dieu, viandes entre aus [eux] tous à plus de trois semaines, gne, ID. V, 17. A toute diligence, 1D. 1, 3. Il se metBOSS. Connaiss. de D. iv, 8. La disposition qu'a le ib. LXXIV. Et les gens du païs vindrent à merci au toit à chemin, ID. 1, 3. Il avoit esté dit que l'on se corps, dans les passions, à s'avancer ou se recu- fil de l'empereur de Constantinople, et tant lui don- reposeroit deux fois au chemin pour donner haleine ler, ID. ib. IV, 3. Il ne songe plus qu'à vivre et nerent que paix firent à lui, ib. LX. Adonc issi li em- aux gens de pied, ID. 1, 3. Les autres ont trop d'aavoir de la santé, LA BRUY. 8. Une animosité pereres Alexis par une autre porte, à [avec] toute sa mour à leurs biens, à leurs femmes et à leurs enqui commençait à aigrir et troubler votre cœur, force, ib. Lxx. Au roy [ils] aporterent divers joiaus à fants, ID. IV, 11. Il avoit eu à espouse et à femme la MASS. Profes. relig. Serm. 4. || 8. A se répète avec present, JOINV. 279. Je te donrai victoire de descon- sœur du dit roi Ferrand, ID. VII, 44. Ceulx qui sont l'un et l'autre. Cela convient à l'un et à l'autre, fire l'empereur de Perse, qui se combatra à toi à aux grans auctoritez vers les princes doivent beauet non à l'un et l'autre. Cependant, en poésie, la tout [avec] trois cent mille hommes, ID. 264. A un coup craindre.... 15. II, 44. Les langages dont ils règle ne s'observe pas. À l'une ou l'autre enfin coup je ferai la teste trebucher, Berte, xIx. A ses devront user à ceux qui les enquerront, ID. 1, 9. Il votre âme à l'abandon Ne lui pourra jamais re- mains [elle] avoit trait [tiré] un petit [peu] de fou- estoit né et marié au dit pays de Guyenne, ID. VI, fuser ce pardon, CORN. Perth. iv, 1. 9° Locut. gere, ib. XL. Me gardez que [je] ne soie prise à 15. A ceste fois, ID. III, 7. vic. Le fils à Guillaume. Loc. corr. Le fils de Guil-[par] beste cuiverte [malfaisante], ib. XXXVI. À laume. Le rapport d'origine n'est plus marqué par l'issue d'avril, un temps dous et joli, ib. 1. Car la prép. à. Ne dites pas non plus, la maison à mon nuls ne vient à vie, ne conviene [qui ne doive] finer père. Loc. vic. Je suis l'ainé à mon frère qui est [finir], ib. II. A Pepin [ils] orent guerre qu'avez à Paris. Loc. corr. Je suis l'aîné de mon frère qui ouï conter, ib. m. Car il ne plot à Dieu, qui tout est à Paris. Loc. vic. Je suis cousin à votre apothi-a à garder, ib. III. A tous se fit aimer Berte, tant caire. Loc. corr. Je suis cousin de votre apothicaire. vous en di, ib. LXIX. Que jamais ne dirai que soie Loc. vic. Sept ôtés de dix, reste à trois. Loc. corr. fille à roi, ib. XLIII. Mais de lui vous lairons ore Sept ôtés de dix, reste trois; comme s'il y avait, à parler ici, ib. LIX. Les dismes furent establies et il reste trois. Loc. vic. Il demeure à la grande rue. donées anciennement à sainte eglise soustenir, Avez-vous votre mouchoir à la poche? Loc. corr. BEAUM. XI, 39. Il demeure dans la grande rue. Avez-vous votre mouchoir dans votre poche? - HIST. IX s. Et ab Ludher nul plaid nunquam prindrai, Serment. III. XIV S. Mais à ce que je voy.... N'estes pas asseûr [en sûreté], du Guesclin, 8455. Età ceux qui sont en eage moyen, amis leur sont necessaires à leurs bonnes actions acomplir, ORESME, Éth. 229. A ce que dit est s'acorde ce que disoit un philosophe appellé Eudoxus, ID. ib. 28. -xves. Le duc de Bourgogne y [à Aire] establit à demeure le vicomte de Meaux, FROISS. 11, 11,. Le roi de France, qui tint à bonne et belle ceste che logerent assez près de la ville et considererent au - XVIe s. A ce qui me peut souvenir, Fut ua bruit comme l'empereur Devoit vers Pesquiere venir, J. MAROT, V, 164.... en leur faisant à cognoistre et sentir que.... ID. v, 298. J'attends à ce soir M. de Villars et ma niece, MARGUER. lett. XCVII. Pensant vous voir à ces pasques, ai attendu à vous escrire, ID. lett. cvII. Le comte de Carman, à ce que j'ai entendu, vous mene une bande de bons hommes et bien esperimentés, ID. lett. CXIV. Le roy de Navarre, lequel je pense estre à chemin.... ID. lett. CXXIII. Si est-ce qu'il se resolut d'en avoir raison, à peril que ce fust, ID. Nouv. 44. Elles estoient belles à l'oeil et delitieuses on goust, RAB. Pant. 11, 4. À les veoir, eussiez dit que c'estoient..... ID. ib. II, 1. Donnez dessus à [avec] vostre mast, ID. ib. 11, 29. Puis à tout son baston de croix, guaigna.... ID. Garg. 1, 27. Toutes les langues ont esté formées d'un mesme jugement à une mesme fin, DU BELLAY, 1, p. 3, verso. Je laisserai cest argument choisir Aux plus savants et aux plus de loisir, ID. VII, p. 29, -xs. Chi [qui] rex eret à cels dis sovre pagiens, Eulalie. Ad une spede [épée] li roverent tolir le chief, ib. Jonas propheta habebat mult laboret e mult penet à cel populum, Fragm. de Valenc. p. 468. Dunc si rogavit Deus ad un verme que percussist cel edre [lierre], ib. p. 468. -x: s. Car fut l'espée à moult noble vassal, Ch vauchée..., ID. II, II, 1. Edouard II, qui fut pere verso. Afin qu'à son retour le malheureux se voye au gentil roi Edouard, ID. I, I, 2. Quand ils eu- Manger aux avocats, ID. VIII, p. 50, verso. Il n'y a de Roland, LXXXVI. Trahi vous a, qui à garder vous rent bien considéré toutes leurs besognes et la dure jour auquel les personnes soient si tristes qu'à celuiot, ib. xc. Or je sai bien, n'avons gueres à vivre, guerre qu'ils avoient aux Anglois, ID. I, 1, 75. Mes-là, AMYOT, Numa, 18. Il fut si effrayé qu'il se parib. CXLI. Sire, à pied estes, et je sui à cheval, ib.sire Thomas avoit escrit aux seigneurs qu'ils ne tit à la plus grande diligence qui luy fut possible, CLVII. Conseillez moi à dreit et à honur, ib. CLXXIV. vinssent à Bordeaux à [avec] toute leur puissance, ID. Thém. 32. Subjuguant toutes les nations qui par Puis il s'escrie à sa voiz grant et haute : Baron fran- ID. II, II, 4. Il leur avoit donné à capitaine un avant ne recognoissoient point les Romains à seiceis as chevals et as armes! ib. ccxn. Seigneur ba-moult gentil prince, ID. I, 1, 34. Les Hainuyers se gneurs, ID. Cés. 44. Il se teint sans rien entreron, à Charlemagne irez, ib. v. Sa coustume est prendre dedans sa maison, comme personne qui se qu'il parole à loisir, ib. x. Que nous seions conduit deliberoit de vivre à soy petitement, sans plus s'enà mendier, ib. III. Quand [i1] le dut prendre, si tremettre d'affaires quelconques, ID. Gracq. 32. lui cheït [tomba] à terre, ib. xxv. Tant vous [mon Ilz ne pensoient à autre chose qu'à prendre les plus épée] [je] aurai en court à rei portée, ib. xxxIII. precieux meubles qu'ilz eussent pour s'enfouir à En France ad Ais s'en doit ben repairer [aller], ib, touz es deserts de la Scythie, ID. Crass. 40. Il ne -XII's. La nuvele vint al rei Salomun que Adonias estre ses prisonniers que là mourir honteusement fut pas si tost retourné à Sparte que Aratus lui prit à son dos la ville de Caphyes, 1D. Agés. et Cléom. 28. C'est à Dieu, auquel il faut avoir tout son recours, LANOUE, 30. A ceux qui cheminent encore par les sentiers des doctrines estranges, ils leur donnent des noms ignominieux, ID. 74. Il suffit donc, à ce que [pour que] quelqu'un soit nostre prochain, qu'il soit homme, ID. 72. A ceux qui plus sont despourvus des facultés de nature, c'est à ceux-là auxquels il faut plus adjouster d'art, ID. 112. J'ai assez dit c'est à vous à penser, ID. 456. Les hommes brûlés à centaines dedans les granges, D'AUBIGNE, Hist. 1, 66. A cachettes, MONTAIGNE, 1, 4. Blecé à mort, ID. 1, 16. Un homme à qui chascun avoit veu bien faire en la meslée, ID. 1, 8. A jamais, ID. 1, 270. À celui qui en estort requis, c'estoit titre de gaing, ID. 1, 45. Au hasard du combat, ID. ib. Un tabourin à porter à la guerre, ID. I, 15. Reverence à la religion, ID. 1, 17. Les choses mortes ont encore des relatio as occultes à la vie, ID. 1, 20. A belles dents, ID. 1, 24. A pleine bouche, ID. 1, 24, fud al tabernacle, Rois, p. 26. David parla à nostre par famine, ID. II, III, 7. Une treve fut accordée à du- |