non, autre chose, Liv. des mét. 160. Ge m'entremet de cor- ÉTYM. Voy. Courtier. † COURTAILLE (kour-ta-ll', mouillées), s. f. Epingle manquée. ETYM. Court. + COURTAIN (kour-tin), s. m. Nom de l'épée d'Ogier le Danois, chevalier célèbre dans les chansons de geste du cycle carlovingien. + COURTANELLE (kour-ta-nè-l'), s. f. Variété COURTAUD, AUDE (kour-tô, tô-d'), s. m. et f. x. Tourner court, en pariant d'un cocher qui | La court retient mieus le court que le lonc, Ass. de tion à. ETYM. Bourguig. cor; provenç. cort; espagn. corto; portug. curto; ital. corto; du latin curtus; sansc. krita, couper. HIST. xy s. La vigille S. Martin fut chassé un loup terrible et orrible.... et icellui jour fut prins, et n'avoit point de queue, et pour ce fut nommé courtault, et parloit on autant de luy comme on fait du larron.... et disoit on aux gens qui alloient aux champs : gardez-vous de courtault, Journal de Paris, p. 182, dans LACURNE. Laisserent chevaulx et harnoys, sauf que les hommes d'armes en emmenerent ung courtault chascuns, cOMM. III, 40. || XVIe s. Leur artillerie estoit de six courtaux, deux couleuvrines et deux moyennes, D'AUB. Hist. 1, 285. Roussins de Prusse, et doubles courtaux de Dannemark, CARL. V, 8. + COURT-BANDAGE (kour-ban-da-j'), s. m. Sorte de barre de fer. || Au plur. Des courts-bandages. + COURT-BÂTON (kour-bâ-ton), s. m. Ancienne arme du genre des demi-piques. || Terme de marine. COURTAGE (kour-ta-j'), s. m. || 1° Profession de Courbe de charpenterie qui soutient les bouts des courtier. Faire le courtage des vins. Les Juifs com- bancs et des barrots. || Au plur. Des courts-bâtons. HIST. XI S. Curte la cuisse et la crope bien mencèrent à exercer le commerce, le courtage et COURT-BOUILLON (kour-bou-llon, mouillées), large, Ch. de Rol. cxin. Espiez [ils] ont forz, et les l'usure, VOLT. Phil. v, 306. || 2o Prime qui sert de s. m. Liquide composé dans lequel on fait cuire le hanstes sont curtes, ib. ccxxII. || x11 s. Gardez bien rétribution au courtier. Un quart pour cent de cour-poisson. Le court-bouillon se compose d'eau, de vices messages [messagers], car lor vivres est cors, tage. || On dit aussi : droit de courtage. Cette affaire naigre ou de vin blanc, de sel, de poivre, girofle, Sax. xxvII. Car joie a corte durée Qui avient par [une recommandation au ministre] me mit en goût, laurier, oignons et carottes en tranches, thym, ai! tel folor, Couci, 1. Jambes [ils] ont cortes, gros leset dix pistoles, que je donnai à Scipion pour son et persil. Le même court-bouillon peut servir tant os, Rou, 14459. || XIII S. Chascuns l'a fiancé [pro- droit de courtage, l'encouragerent à faire de nou-qu'il est en bon état. Le saumon nous en eût dit mis], cours en fu li sermons, Berte, xxIII. Il les te- velles recherches, LESAGE, Gil Blas, viii, 9. davantage, mais il était au court-bouillon, et cela noient si court, que sept ou huit fois les convenoit HIST. XIIIe s. Li mesureur ne doivent prendre était cause qu'il ne parlait qu'avec beaucoup de difle jour armer, VILLEH. LXXIV. Et nequedent [cepen-ne demander, par leur seremens, de la some me-ficulté, voir. Lett. 143. Au plur. Des courtsdant] il les tenoit si cours qu'il ne savoient pooir de surée que un denier, de la demi some obole, et de bouillons. novoir cascuns de son lieu, Chr. de Rains, p. 73. mains [moios] noiant, ne pour courratage ne pour ETYM. Court, et bouillon, ainsi dit, parce que DET. DE LA LANGUE FRANÇAISE. I. € 109 + COURT-BOUILLONNÉ, ÉE (kour-bou-llo né, née, mouillées), adj. Terme de cuisine. Mis au courtETYM. Court-bouillon. bouillon. + COURT BOUTON (kour-bou-ton), s. m. Pièce de l'attelage des boeufs. || Au plur. Des courts-boutons. + COURT-CÔTÉ (kour-ko-té), s. m. Partie du harnais placée, de chaque côté, au porte-mors et au-dessus de la tête. || Au plur. Des courts-côtés. + COURT-CUREAU (kour-ku-rô), s. m. Partie de l'équipage du gros marteau de forge. || Au plur. Des Courts-cureaux. COURTE-BOTTE (kour-te-bo-t'), s. m. Tout homme de petite taille. || Mot du langage populaire. || Au plur. Des courtes-bottes. REM. Des grammairiens ont dit qu'il fallait écrire au pluriel des courte-botte, attendu que la pluralité tombe sur homme sous-entendu des hommes à courte-botte. Mais une catachrèse permet aussi de considérer les courtes-bottes comme la personne même et d'écrire au pluriel des courtes-bottes. ETYM. Court et botte. + COURTE-BOULE (kour-te-bou-l'), s. f. Voy. COURT. + COURTE ÉPÉE (kour-té-pée), s. f. Anciennement, nom de toutes les armes blanches qui avaient peu de longueur, telles que dague, poignard, etc. Au plur. Des courtes-épées, qu'on prononce comme au singulier. † COURTE-ÉPINE (kour-té-pi-n'), s. f. Espèce de poisson, nom vulgaire du diodon atinga (plectognathes) dit aussi atingua et épine croche. + COURTE-GRAISSE (kour-te-grê-s'), s. f. Nom donné en Flandre à l'engrais provenant des fosses d'aisance. ETYM. Courte, et graisse. Cela est dit ainsi par euphémisme. † COURTE-HALEINE (kour-ta-lè-n'), s. f. Voy. COURT. HIST. XVI S. Courtement, OUdin, Dict. - ETYM. Courte, et le suffixe ment. + COURTE-PAUME (kour-te-pô-m'), s. f. Voy. COURT. COURTIER (kour-tié; l'r ne se lie jamais; au plu- | Ren. 1289. Prix de courtix et d'auncis et de gardins riel, l's se lie: des kour-tie-z actifs), s. m. || 1° Terme doit estre selonc les liex là ù il sieent, BEAUM. de commerce. Agent qui s'entremet pour l'achat XXVII, 19. Et trouvames un hermitage ancien dedans ou la vente des marchandises, pour les placements les roches, et trouvames les courtilz que les hermide fonds, les opérations de bourse, etc. Les Juifs tes qui i dormirent anciennement avoient fait, JOINV. allaient faire le métier de courtiers en Asie, VOLT. 285. Une maison avec le courtil qui apend à la dite Mœurs, 58. Aussitôt un courtier juif prit la parole.... maison, DU CANGE, appendere. || xv s. Toutes fois BERN. DE S.-P. Café de Surate. Il y a cinq sortes moy et mon jardin, Nous differons en une chose: Je de courtiers: 1° les courtiers de marchandises, ayant me vueil abreuver de vin, Et d'eau nostre courtil seuls le droit de faire le courtage des marchandises, s'arroze, BASSELIN, Vau de Vire, 17. || xvi s. La d'en constater le cours et d'exercer, concurremment vieille sortit en ung courtil ou vergier prez sa maiavec les agents de change, le courtage des matières son, RAB. Pant. II, 17. métalliques; 2° les courtiers d'assurances (maritime et fluviale), rédigeant les contrats ou polices d'assurance, concurremment avec les notaires, en| attestant par leur signature et certifiant le taux des primes pour tous les voyages de mer ou de rivière; 3 les courtiers-interprètes et conducteurs de na vires, faisant le courtage des affrétements; 4° les HIST. XVI S. Le plus grand ennemi qu'aient courtiers de transport par terre et par mer, seuls les jardins est la courtilliere; elle est ainsi appellée autorisés, dans les lieux où ils sont établis, à faire à Paris, et, en Languedoc, sterpi, et taille-sebe, de les transports par terre et par eau; 5° les courtiers-l'oignon qu'on y nomme sebe, que ceste meschante gourmets-piqueurs de vin, servant, dans l'entrepôt, beste aime par dessus toute autre viande, O. DE SERd'intermédiaire, quand ils sont requis, entre les RES, 524. vendeurs et les acheteurs de boissons, dégustant à cet effet ces boissons et en indiquant fidèlement le cru et la qualité. || Courtier marron, celui qui exerce sans titre. || 2° Fig. Je n'ai point vu de plus insolent vieillard, s'écria un des courtiers de chair humaine [négrier], CHATEAUB. Natch. II, 179. C'est une chose merveilleuse que la facilité avec laquelle il se forme une liaison entre les courtiers de galanterie et les femmes qui ont besoin d'eux, LESAGE, Gil Blas, vIII, 10. De tout Cythère Sois le courtier: On paira bien ton ministère, BERANG. Ami Robin. | Courtier électoral, personne qui s'entremet d'élections et qui agit auprès des électeurs au nom et en faveur de quelqu'un. || Au sens figuré, courtier a un féminin. Une courtière de mariage. — HIST. XII s. On fait le ban qu'il ne soit nus si hardis couletiers ne autres qui accate warde [provision pour autrui], se cieus [celui] n'est presens + COURTE-LETTRE (kour-te-lè-tr'), s. f. Terme pour cui il l'acate, TAILLIAR, Recueil, p. 431. El mesde fondeur. Lettre dont le corps doit être coupé, tier devant dit ne puet ne ne doit avoir nul couraà l'extrémité de l'oeil, pour le laisser isolé. || Autier, Liv. des mét. 149. Et s'il n'i a coretier ne home plur. Des courtes-lettres. qui fist le marchié, Ass. de J. 1, 243. || XIV S. Cop† COURTEMENT (kour-te-man), adv. D'une ma- pin et Jehan corretiers, Bibl. des Chartes, 2a série, nière brève. Il racontait si bien les choses passées t. 111, p. 423, || xv s. Alors envoyerent querir des qu'on croyait les voir, mais il les racontait cour-plus souffisans et feables coratiers de chevaulx, Jeh. tement, FEN. Tél. 11. Le roi ajouta courtement les de Saint. ch. 16. Faulx laboureurs, faulx couramêmes choses qu'il venait de dire à M. le duc de tiers, Faulx marcheans, faulx regratiers, Mir. de Chartres, ST-SIM. 2, 45. Ste Genev. On passe par hic ou par hoc, Sans courratiers ou truchemens, On se rencontre bec à bec, COQUILL. Le blason des armes et des dames. || xvia s. Il ne prend courtier qui ne veut, LOYSEL, 416. Celui qui a ravy ou pris à force femme de libre condition, il ne le condemne qu'en l'amende de cent drachmes d'argent et celuy qui en aura esté le courratier, et qui l'aura menée, à vingt drachmes seulement, AMYOT, Solon, 44. Le même peuple saccagea ceulx que l'on appeloit prosagogides comme qui diroit les courratiers, hommes meschans, qui ne faisoient autre mestier que se promener parmy la ville, et se mesler parmy les citoyens, s'enquerans de ce que chacun alloit disant, faisant ou pensant, pour puis après l'aller rapporter au tyran, ID. Dion, 37. Il sera fidele courtier et ministre de quelques folles amourettes, ID. Comm. discerner le flatteur, 44. A quoy M. le legat servoit de courratier, pour faire valoir la marchandise, Sat. Mén. p. 174. Aujourd'hui, dit Lupolde, les parties ne parlent aux juges que par courratiers et personnes interposées, NOEL DU FAIL, Contes d'Eutrapel, p. 458, dans LA COURTE-POINTE (kour-te-poin-t'), s. f. Couverture de lit pour la parade. On faisait son lit [de la maréchale de Noailles] et il n'y avait plus que la courte-pointe à y mettre, ST-SIM. 225, 17. Au plur. Des courtes-pointes. HIST. XIII s. De floretes lor estendoient Les couste pointes, qui rendoient Tel resplendor par ces herbaiges.... la Rose, 8462. Sor couches et sor dras de lis Ont mis tapis et kieutes pointes, l'Escoufle. Encore i faut-il coutepointes, Sarges, oreillers biaus et cointes, Pour lit couvrir, Choses qui faillent en menage. || XIV s. Jehanne Dupont, après ce qu'elle of une fois esté mise en la gehyne en la couste pointe [sorte de torture] seulement.... DU CANGE, Coustepointarius. || xv® s. Entrementes que Philippe [d'Artevelle dormoit sur une coutepointe delez le feu de charbon en son pavillon, FROISS. 11, II, 492. CURNE ETYM. Génev. contre-pointe. Il n'y a là dans - ETYM. Génev. couriatier, ière, couratier, ière, ce mot ni courte ni pointe. Courte-pointe est une celui, celle qui perd son temps en course; Berry, fausse prononciation pour coulte-pointe ou coute-picard et saintongeois, couratier, vagabond, coupointe, c'est-à-dire une coute pointe, une coute reur; wallon, coulti; rouchi, coultier; provenç. piquée, du latin culcita puncta (voy. COUETTE et corratier; anc. catal. corrater; ital. curattiere. MéPOINDRE). nage et, après lui, Raynouard le tirent de cursi tarius; mais les formes s'y opposent absolument; il vient d'une forme curatarius, dérivée de curare, soigner (voy. CURE); le courtier est celui qui prend soin d'une affaire. + COURTE-POINTIER (kour-te-poin-tié), s. m. Celui qui fait des courtes-pointes. †COURTE-QUEUE (kour-te-keue), s. f. || 1° Espèce de tortue (cistude caroline). || 2° Variété de cerise. Au plur. Des courtes-queues. + COURTER (kour-té). || 1o V. n. Terme de commerce. Faire le courtage; chercher à vendre une chose. || 2° V. a. Courter une marchandise. - ETYM. Voy. COURTIER. + COURTEROLLE (kour-te-ro-l'), s. f. Larve du hanneton. | Courtilière. † COURTI (kour-ti), s. m. Terme de blason. Tête de More, lorsqu'elle porte un collier d'argent. + COURTIÈRE (kour-tiê-r'), s. f. Espace dans le quel tourne la roue du moulin à eau. + COURTIL (kour-ti), s. m. Petit jardin attenant à une maison de paysan. Il est dans le courtil. | Vieux. HIST. XIII S. Nus chapeliers de fleurs ne doit ne ne puet cueillir ne fere cueillir au jour de diemenche en ses courtiuz nules herbes, nules fleurs à chapiaus fere.... Liv. des mét. 247. Cest cortil fut moult très bien clos De piez de chesne aguz et gros, + COURTILLE (kour-ti-ll', mouillées, et non kour-ti-ye), s. f. Partie des faubourgs du nord de Paris où se trouvent beaucoup de cabarets. || Descente de la Courtille, rentrée dans Paris des masques après la nuit du mardi gras passée à la Courtille. ETYM. Courtil, parce qu'il y avait là autrefois beaucoup de jardins et de vignes. La vigne de la Courtille, belle montre et peu de rapport, CYRANO DE BERGERAC, le Pédant joué, p. 20. COURTINE (kour-ti-n'), s. f. 1° Rideau de lit. Vieux, ou du moins il ne se dit guère qu'en vers ou par archaïsme. Vous dormez dessous les courtines Des trois Grâces et des neuf sœurs, VOLT. dans le Dict. de DOCHEZ. Que me veux-tu, femme infidèle? ne m'as-tu pas contraint de te punir? Qu'elle est pâle et hideuse! Elle déroule son suaire et me montre sa blessure, elle arrose de sang mes courtines, DUSILLET, Yseult de Dôle, ch. 13. || Fig. Du haut de la montagne pendaient des lianes qui formaient sur les flancs des rochers de grandes courtines de verdure, BERNARD. DE S.-P. Paul et Virg. S. f. plur. Terme de blason. Partie du pavillon qui forme le manteau. | 2° Terme de fortification. Front de la muraille d'une place, entre deux bastions. Bellone va réduire en cendres Les courtines de Philipsbourg, VOLT. Ép. XXXV. | 3° Terme d'architecture. Façade de bâtiment comprise entre deux pavillons. 4° Terme de pêche. Sorte de petit parc formé par des filets tendus sur des piquets. HIST. XII S. Qui le tenroit [tiendrait} tot nu sor la cortine.... Raoul de C. 249. | xшs. Tant furent bonnement, bras à bras, souz courtine.... AUDEFR. LE BAST. Romancero, p. 21. [11] Amenoient une charete Quí enclose ert d'une cortine, Ren. 9977. Cil arbre vert par ces gaudines Lor paveillons et lor cortines De lor rains [rameaux] sor eus estendoient, Qui du soleil les deffendoient, la Rose, 8474. Trais en sus ung poi la cortine, Qui les reliques encortine, ib. 21865. xve s. Et avoient le duc et le roi leurs chambres tendues de draps, de courtines et de tapis, FROISS. II, III, 41. (Diane surprise au bain par Actéon] Ne sot de quoi faire courtine, En la fontaine se retire, ID. Poésies mss. p. 373, dans LACURNE. Lors mist la main à la courtine pour la tirer arriere, Perceforest, t. 11, f° 42. Car je sçay qu'entre deux courtines Est tout le bien, toute la joie D'amours, de souías et la voie, EUST. DESCH. Poésies mss. fo 563, dans LACURNE. De grasses soupes jacobines Et flans leur faire oblation, Et puis après sous les courtines Parler de contemplation, VILLON, G. Testam. Legs aux frères mendians et beguines. || XVIe s. Pour pavillon, qui d'un tel roy soit digne, Tu tends le ciel, ainsi qu'une courtine, MAROT, IV, 311. Et, approchant de la courtine, lai demanderent comme il avoit reposé celle nuit, DESPER. Contes, CXXVIII. La seconde chose que l'experience a fait approuver beaucoup de gens, c'est de destacher les bastions des courtines, n'esmes .. 1 - HIST. XVI s. La courtisane Flora disoit.... MONT. III, 2. Le mot de courtisanne qui est le moins deshonneste synonyme de putain, a pris son origine de la cour de Rome, à sçavoir des premieres devottes qui frequentoient plus que très familierement jour et nuit avec les prelats de Rome, H. EST. Apol. d'Hérod. p. 576, dans LACURNE. ETYM. Courtisan. † COURTISANERIE (kour-ti-za-ne-rie), s. f. Adulation de courtisan. - COURT-JOINTÉ, ÉE (kour-join-té, tée), adj. -ETYM. Court, et joint, s. m., articulation. ETYM. Court, et manche, s. m. + COURT-MONTÉ, ÉE (kour-mon-té, tée), adj. Terme de manége. Cheval court-monté, cheval qui a les reins bas. ETYM. Court, et monté. les porter outre le fossé.... ils ne laissent d'estre | COUR). Comp. le bas-lat. acortisianus qui signifie | tiser, 1! ne me faut plus qu'à boire D'autant et me lent charger de cause contre les grands, pour ne leur COURTOIS, OISE (kour-tol, toi-z'; Chifflet, au xvIIe siècle, remarque qu'on tolérait courtais), adj. || 1° Gracieux dans ses discours et ses manières. Tout courtois il me suit et d'un parler remis.... REGNIER, Sat. x. Ils sont toujours parfaitement courtois envers un chacun, DESC. Pass. 146. .... Maximin courtois ou furieux, ROTR. St-Gen. 11, 8. Voyons sous cet habit qui me fait méconnaître, S'il m'est aussi courtois qu'il m'a promis de l'être, ID. Bélis. 1, 6. || Par extension. Un âne accompagnait un cheval peu courtois, LA FONT. Fabl. vi, 16. || 2o En parlant des choses, qui a le caractère de la courtoisie. Fa† COURTISANESQUE (kour-ti-za-nè-sk'), adj. Qui çons peu courtoises. Ce monstre si cruel [l'Envie] est à la façon des courtisans, peu naturel. Se don- sous un front si courtois N'a-t-il pas de l'accès en ner de garde du venin qui est caché sous le miel de la maison des rois? ROTR. Bélis. V, 5. || En langage vos beaux conseils courtisanesques, VILLEROI, Mém. de chevalerie, on appelait armes courtoises, c'est-àt. III, p. 70. J'emploie non la langue courtisanes-dire douces et innocentes, des armes qui ne pouque, mais celle des gens avec qui je travaille à mes vaient blesser, par opposition aux armes à outrance. champs, P. L. COUR. II, 130. ETYM. Courtisanier. Courtisanie, dérivé immédiatement de courtisan, était meilleur et plus logique que courtisanerie. ÈTYM. Courtisan, et la finale esque, qui est + COURTISANIER, IÈRE (kour-ti-za-nié, niê-r'), † COURTISEMENT (kour-ti-ze-man), s. m. Action de courtiser. - | HIST. XVI s. [On voit les courtisans] De mesme façon morguer Et de mesme harenguer, Partout en tout n'ayant qu'un Geste et jargon pour chacun, Selon que differemment S'offre à leur courtisement.... DU VERDIER, Biblioth. p. 290, dans LACURNE. COURTISER (kour-ti-zé), v. a. . 1° Faire sa cour à une personne. On t'honore dans Rome, on te courHIST. XVI s. Il avait quelque façon externe tise, on t'aime, corn. Cinna, v, 4. Il courtisait le qui pouvoit n'estre pas civilisée à la courtisane, peuple en vous servant vous-même, M. J. CHEN. TiMONT. I, 147. Un courtisan [un homme attaché aubère, III, 1. [Je n'ai] Ni d'un peuple avili courtisé la prince], ID. 1, 167. Un cheval, qui n'est ni flateur faveur, ID. ib. || 2° Courtiser une femme, chercher ny cortisan, verse un roy.... ID. IV, 31. Ces contes à lui plaire. || Fig. Et, tel qu'un souverain, De sont fort plaisants; mais il faudroit savoir le cour- loin et sur la foi d'une vaine peinture, Par ses amtisan [patois] du pays, pour les faire trouver tels, bassadeurs courtisa la nature, DELILLE, Homme des DESPER. Contes, LXXII. Des ungs il fut reçu cordiale-champs, III. || Courtiser les muses, s'adonner à la ment, des aultres à la courtisanne, CARL. VI, 33. La pauvre reyne était patiente, suportant constamment les assauts de l'envie courtisanne, Nuits de Straparole, t. 1, p. 298, dans LACURNE. Par Dieu, ce n'est pas sans cause si l'on dit qu'il se cueille plus d'espines que de rozes au jardin des courtisans, et que pour un verre cassé, auprès des rois et des princes, bien souvent vingt années de services demeurent bien égarées, SULLY, t. 1, p. 73, dans REM. Marguerite Buffet et Bouhours déclarent vieilli ce mot ainsi que courtoisie; et de Caillières dit : « Courtois n'est plus guère dans le commerce des gens du monde; civil a pris sa place, de même que civilité a remplacé courtoisie. » Il est certain que dans le langage ordinaire on dit plutôt civil et civilité; mais, dans le style soutenu, et quand on veut ajouter quelque idée d'élégance à la civilité, courtois, courtoisie ont repris faveur, et l'on s'en sert très-bien. HIST. XI s. Et Oliviers li preux et li curteis, Ch. de Rol. XLII. || xu s. Ses oncles [son oncle] ii cortois, Ronc. p. 25. Oliviers fu cortois et afaitiés, ib. p. 05. Beaus et cortois, pleins de chevalerie, ib. p. 426. Fils, mout feroies que cortois.... la Charrette, v. 3234. Certes, dame, mout s'honeure Qui cortois est contre tort, Couci, tv. Car nuls dons n'est cortois qu'en trop delaie [retarde], ib. xv1. Après parla dus Bueves li proz et li cortois, Sax. XXXIII. Guillames en fu uns, li buens quens d'Arundel, Sages, curteis e preus e senz nul mal apel, Th. le mart. 53, xms. Adonc sali li rois es piés, et prist un frain, et s'en ala as cambres cortoises, tous desesperés, et s'estrangle des rienes dou frain, Chr. de Rains, p. 46. Et il i entrerent volentiers à son comant, car il estoit larges et courtois, ib. p. 79. Belin, ce dist Nobles li rois, Moult estes sages et cortois, Jà mauvès conseil ne donez.... Ren. 18408. Moult est esperance cortoise, Qu'el ne laira [laissera] jà une toise Nul vaillant homme jusqu'au chief [à la fin], Ne por peril, ne por meschief, la Rose, 2643. Je n'i lesse mie atouchier Chascun vilain, chascun porchier; Ains doit estre cortois et frans Cil de qui tel servise prens, ib. 1949. La tierce reson, comment cil qui est porsivis de servitute se pot deffendre, si est par HIST. XII S. Puis t'envoiai à Paris cortoier une cause qui n'est pas cortoise, BEAUM. XLV, 16. A quatre cens [avec quatre cents chevaliers], sans | XIV S. Laides paroles ou courtoises, ORESME, Eth. point de mensongier, Raoul de C. 45. || xшe s. Et li 137.... [Les oiseaux de fauconnerie] Que nature fais dites.... Qu'il vaingne aprendre à cortoier, Ren. 18940. a si beaux, Si joincts, si courtois, si jolis, Modus, || xv s. L'amour je laisserai faire Et les dames cour-fo CVI. || xv s. [Le sire des Flamands ne voulait pas poésie. Juge si, toujours triste, interrompu, trou- épouser la fille du roi d'Angleterre par qui son père parmi leur ost vivres assez largement pour mener avait été tué, les Flamands étaient au contraire por-devant Tournay, FROISS. I, 1, 139. Gueres plus tés pour l'alliance anglaise] Si le prirent et mirent belle courtoisie ne peut homme faire à autrui que en prison courtoise, et bien lui dirent que jamais lui prester son argent sec, LEROUX DE LINCY, Prov. r'en istroit s'il ne creoit leur conseil, FROISS. I, I, t. 1, p. 303. Passez, passez hardiement. C'est 310. L'escuyer espaignol entra tout premierement donc par commandement? Certes non est, mais dedans [le gué de la riviere] et leur monstra le che-courtoisie, EUST. DESCH. Poésies mss. fo 512, dans min; quant ils veirent que le passage estoit bon et LACURNE. Courtoisie et mesure est une mesme chose; courtois, si furent tous resjouis, ID. liv. 11, p. 242, beau filz, à tous tes faitz adjouste maniere et medans LACURNE. || XVI s. Qui fit françois il fit cour- sure, si auras en toy moult belle vertu, Percefotois, FAUCHET, Des origines, liv. 1, p. 88, dans LA- rest, t. II, p. 147. Quant la journée du tournoi et les courtoysies des honneurs acquerre seront pas sées.... ib. t. IV, f° 3. || XVIe s. Courtoisie tardive est discourtoisie, COTGRAVE. Courtoisie qui ne vient que d'un costé ne peut longuement durer, ID. CURNE. ETYM. Provenç. et anc. espagn. cortes; portug. cortez; ital. cortese; du bas-latin curtis, cour (voy. COUR), par l'intermédiaire du suffixe ois, eis, qui est le représentant du suffixe latin ensis. Chambre courtoise, dans l'ancienne langue, signifiait latrines, lieux d'aisance. COURTOISEMENT (kour-toi-ze-man), adv. D'une manière courtoise. -HIST. XI S. Si lur a dit un mot curteisement, Ch. de Rol. LXXXIX. || XIIe s. Uns petit biens vaut mieux, si Diex me voie, Qu'on fait courtoisement, Que cent greignor [plus grands] fait envieusement, Couci, XVI. xins. Berte [ils] vont saluer mout très courtoisement, Berte, Ix. Partir s'en doit, mais ce doit estre courtoisement, BEAUM. V, 12. On ne doit nului savoir mal gré, se il requiert son droit debonerement et cortoisement, ID. LI, 22. Et fesoit servir si courtoisement à sa court, et largement et habandonnéement, et plus que il n'i avoit eu lonc temps passé, JOINV. 298. || xiv s. La chose courtoisement traitée, BERCHEURE, f 64, verso. || xve s. Le comte [de Hainant] leur respondit moult courtoisement [aux commissaires d'Edouard III et leur dit.... FROISS. I, 1, 45. Et octroia courtoisement le demeurer jusqu'à la volenté de madame la roine, ID. I, 1, 25. ETYM. Courtoise, et le suffixe ment, provenç. cortesamentz; catal. cortesament; espagn. cortesmente; ital. cortesemente. - ETYM Courtois; provenç. cortezia; espagn. et ital. cortesia. + COURTON (kour-ton), s. m. Troisième qualité de filasse; les quatre qualités sont le chanvre, la filasse, le courton, l'étoupe. ETYM. Court. se dit de tous les parents ou alliés autres que ceux † COURT-PENDU (kour-pan-du), s. m. || 1° Espèce de pomme rouge à courte queue, dite aussi capendu (voy. CAPENDU). || 2° Un des noms du loriot d'Europe. || Au plur. Des court-pendus. - HIST. XVI s. On peut faire quelque sirop magistral de pommes de reinette ou court-pendu, PARE, XX, 28. ETYM. Court, et pendu, à cause que la queue est très-courte. COURT-TOUR (kour-tour), s. m. Petit écheveau de soie qui doit être porté à la cuite et à la teinture. || Au plur. Des courts-tours. † COURT-VÊTU, UE (kour-vê-tu, tue), adj. Qui a des vêtements courts. Voy. COURT. + COURT-VITE (kour-vi-t'), s. m. Genre d'oiseaux des pays chauds (échassiers). || Au plur. Des court-vite. ÉTYM. Courir, et vite. COURU, UE (kou-ru, rue), part. passé du verbe COURTOISIE (kour-toi-zie), s. f. || 1° Civilité courir. || 1° Poursuivi. Cerf couru, || 2° Parcouru. Un relevée d'élégance ou de générosité. Penses-tu que pays couru par les ennemis. || 3o Recherché. Garçon par courtoisie Le monde entier te fasse accueil? couru des filles, LA FONT. Herm. Ce n'est pas un atBERANG. Portrait. On vit la courtoisie habiter les tachement à ce qui est parfait, mais à ce qui est châteaux, ST-LAMBERT, Saisons, IV. Malgré la cour-couru, LA BRUY. XIII. Il suffisait à Bathylle d'être HIST. XI S. Tedbal de Reims et Milon son cutoisie prescrite aux chevaliers, il régnait, parmi pantomime pour être couru des dames romaines, sin, Ch. de Rol. XII. || x11° s. Cil quatre estoient et les grands, de la grossièreté et de la rudesse, RAY- ID. XII. Les maris aujourd'hui, monsieur, sont si cosin et parent, Ronc. p. 124. Mult nota les paroles NAL, Hist. phil. 1, introd. | 2° Bon office, gracieu- courus; Et que peut-on, hélas! avoir pour vingt que li quens respundi, Pur ço que li quens ert cusement rendu. Je vous remercie de votre cour- écus? REGNARD, Legat. v, 3. Avouez que c'est un sins le rei Henri, E erent d'un conseil e durement toisie. Mon âme est de merveille également saisie fatigant mérite que celui d'être un joli homme, et ami, Th. le mart. 52. || x11 s. Cil dui conte estoient Et de sa diligence et de sa courtoisie, TRISTAN, de ne pouvoir pas faire un pas sans être couru de cousin germain et neveu le roi de France, VILLEH. Panthée, III, 8. Votre courtoisie, ô vainqueur géné- tout le monde? BARON, l'Homme à bonnes fortunes, LI. Qu'à sa cousine [i] puist hastivement venir, reux, Fait un miracle en moi qui n'est pas ordi-1, 8. La place de dame d'atour de Mme la duchesse Berte, XIII. Il estoit en guerre contre Burile, qui ses naire, MAIRET, Sophon. III, 4. || Dans un langage de Chartres était peu courue, ST-SIM. 42, 251. On cousins germains estoit, H. DE VALENG. 41. Paor qui familier et dans un sens qui a vieilli, les faveurs ne souhaite les fonctions que pour les rétributions tint la teste encline, Parla à Honte sa cousine, la d'une femme. Tous ces beaux suffisants dont la cour qui y sont attachées; les mieux payées sont les plus Rose, 3658. Li dis doit le fait resembler; Car les est semée Ne sont que triacleurs et vendeurs de courues, MASS. Conf. Ambit. Des ennemis de la croix vois as choses voisines Doivent estre à lor faiz coufumée; Ils sont beaux, bien peignés, belle barbe au de Jésus-Christ et de sa doctrine, et qui, par l'as-sines, ib. 15394. Nos apelons coisins toz cez que la loi menton; Mais quand il faut payer, au diable le cendant que leur donne la facilité et l'agrément de apele parenz de par pere ou de par mere, Liv. de just. teston; Et, faisant des mourants et de l'âme saisie, leur esprit, sont courus, recherchés, reçus partout 234. En ce meisme degré sont cil qui sont apelé cosin Ils croient qu'on leur doit pour rien la courtoisie, avec distinction, ID. ib. Manière dont les clercs doi-germain et coisines germaines : ce sont cil qui nessent REGNIER, Sat. XIII. || 3° Terme de fauconnerie. Faire rent se conduire dans le monde. de deus freres et de deus serors, ou de frere ou de secourtoisie aux autours, leur permettre de plumer le gibier. + COURUE (kou-rue), s. f. Espace de temps pen-ror, ib. 227. Etli fix de mon oncle m'est el secont degré ETYM. Couru. + COUSCOU (kou-skou), s. m. Graine de houlque en épi ou de maïs mondée. On trouve ce mot écrit cuzcuz. Le riz, le maïs, le cuzcuz, le mil, la cassave, J. J. ROUSS. Contr. 11, 8. + COUSCOUS (kou-skous'), s. m. Mélange de REM. On trouve aussi couscoussou; mais les + COUSEAU (kou-zô), s. m. Botte de paille de fro- HIST. XII S. Puis lui a dit deuz moz par courtesie, Ronc. p. 58. S'ele le fait, ce sera courtoisie, Couci, 11, Dame, valor, biauté et courtoisie [il y] A tant en vous qu'on n'i fait qu'amender, ib. xxi. Quant je recort la simple cortoisie Et les douz mots que [je] soil j'ai coutume] à lui [elle] parler, ib. XXII. || XIII S. Trois ans [il] fut chevaliers, pleins fu de courtoisie, Berte, . Nul mestre ne le doit prendre pour mains de vingt sols parisis, et prendre boin gage ou boin argent, ne ne li est tenus de rien à fere courtoisie, Liv. des mét. 389. Doit-il estre pour moi haïs, S'il, por moi faire cortcisie, Languist en la tor Jalousie? la Rose, 4474. L'en se merveilla moult quant le roy fist ce.... mez il le fist par sa courtoisie, JOINV. 264. Ceste grant courtoisie fist Diex à moy et à mes chevaliers; car nous eussions le soir gueté en grant peril, ID. 223. Courtoisie est que l'on sequeure [secoure] celi dont on est au desseure [celui qu'on a vaincu], LEROUX DE LINCY, Prov. t. II, p. 278. || XIV s. Et doit chescun au comancement entendre et prendre garde de qui + COUSHITE (kou-chi-t'), s. m. Proprement, il reçoit courtoisie, ORESME, Eth. 255. Il demanda nom que la Bible donne aux Ethiopiens; ce nom sa partie [sa part de la courtoisie [pourboire] des est étendu par les érudits de nos jours à une popudites fiançailles, ainsi comme au pays est de cous-lation (encore mal déterminée puisqu'on n'en contume, DU CANGE, avantagium. Menestrels huit francs, naît pas la langue) qu'on suppose avoir jeté les fonsans les cuillers et autres courtoisies, Ménagier dements des empires puissants de l'Asie occidentale, II, 4. Les aucuns disent qu'ils les assiégés] trou- Babylonie, Susiane, Gédrosie. verent moult de courtoisies en ceux de Brabant, et 'ils souffrirent par plusieurs fois laisser passer COUSEUSE (kou-zeû-z'), s. f. Ouvrière qui coud, et, particulièrement, femme qui coud les livres pour les brocher. | Machine qui coud et fait la besogne des couse uses. ETYM. Coudre, par le participe cousant. ETYM. Hébreu, Kusch, Ethiopie. de lignage en montant, et l'apel on cousin germain, 4. COUSIN, INE (kou-zin, zi-n'), s. m. et f. | 1° I] | frenus, dans un glossaire du siècle; du latin consobrinus, de cum, avec, et sobrinus, cousin; COUSINAGE (kou-zi-na-j'), s. m. 1° Parenté ETYM. Diminutif de coussin; namurois, co- sins sous les coudes des pécheurs, BOSS. Comet. | || xvIe s. Le duc de Parme y succeda le mesme jour, HIST. XIII S. Ne coute ne coissin, linceul ne ETYM. Namurois, cosin; génev. coissin; bour- † COUSSINER (kou-si-né), v. a. Garnir de petits sinè. + COUSSINETTE (kou-si-nè-t'), s. f. Variété de +COUSTILLADE (kou-ti-lla-d', ll mouillées), s. f. - HIST. XVIe s. Coutillade, COTGRAVE. ETYM. Coustel, ancienne et mauvaise ortho- HIST. XIII S. [I] verra se li ferez amur et -- ETYM. Cousin A. + COUSINERIE (kou-zi-ne-rie), s. f. Voy. Cousi- NIÈRE 2. + COUSINET (kou-zi-né), s. m. Un des noms vul- + COUSINETTE (kou-zi-nè-t') s. f. Variété de ETYM. Cousin 2. +2. COUSINIÈRE (kou-zi-niê-r'), s. f. Parenté ETYM. Cousin 1. COUSTON (kou-ton), s. m. Filaments courts COUSU, UE (kou-zu, zu-e), part. passé de cou- Sur le garrot des chevaux de carrosse, de peur qu'ils + COUSOIR (kou-zoir), s. m. Instrument de re- support proprement dit. || 8° Terme d'artillerie. Coin de bois sur lequel on appuie le mortier pour le poin- ETYM. Coudre. COÛT (koù; le t ne se lie pas dans le parler or- HIST. XII S. E pur quei dunc te serreie à |