Le Rouge et le Noir: Chronique Du XIX Siècle, Volume 3A. Levavasseur, 1831 - 1 pages |
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adresser aimé allait Altamira amant âme amou amour atroce Besançon bonheur bras c'était cachot caractère Caylus chambre CHAPITRE Chélan Cholin chose cœur courage Croisenois croyait Dieu dîner dire disait Julien disait-il dit-il douleur étonné eût fatigue physique femme fille folie Fouqué Frilair gens geôlier Géronimo heures heureux homme idée instant j'ai jamais jeter jeune jour Julien jour-là jours Julien Sorel jurés l'abbé Pirard l'air l'âme l'amour l'avait l'avocat l'excès l'hôtel larmes lendemain lettre lien long-temps m'aime madame de Fervaques madame de Rênal mademoiselle main malheur maréchale marquis Mathilde matin ment Messieurs Mole momens monsieur mort n'avait n'était parler parole parut passer passion pauvre pensa Julien pensa-t-il père pistolets plaisir presque prêtre prince Korasoff prison regarder reux s'écria Julien salon semblait sentiment sera seul soir songeait sorte Strasbourg thilde tion trouva vait Valenod Vernaye Verrières voilà voix voyait yeux
Popular passages
Page 212 - XIV. /Il n'ya de droit que lorsqu'il ya une loi pour défendre de faire telle chose, sous peine de punition. Avant la loi, il n'ya de naturel que la force du lion, ou le besoin de l'être qui a faim, qui a froid, le besoin en un mot...
Page 150 - Laissez-moi ma vie idéale. Vos petites tracasseries, vos détails de la vie réelle, plus ou moins froissants pour moi, me tireraient du ciel. On meurt comme on peut; moi je ne veux penser à la mort qu'à ma manière. Que m'importent les autres ? Mes relations avec les autres vont être tranchées brusquement.
Page 233 - Par bonheur le jour où on lui annonça qu'il fallait mourir, un beau soleil réjouissait la nature, et Julien était en veine de courage. Marcher au grand air fut pour lui une sensation délicieuse comme la promenade à terre pour le navigateur qui longtemps a été à la mer. Allons, tout va bien, se dit-il, je ne manque point de courage. Jamais cette tête n'avait été aussi poétique qu'au moment où elle allait tomber.
Page 235 - Fouqué réussit dans cette triste négociation. Il passait la nuit seul dans sa chambre, auprès du corps de son ami, lorsqu'à sa grande surprise, il vit entrer Mathilde.
Page 41 - ... Punis-moi de mon orgueil atroce, lui disait-elle, en le serrant dans ses bras de façon à l'étouffer; tu es mon maître, je suis ton esclave, il faut que je te demande pardon à genoux d'avoir voulu me révolter. Elle quittait ses bras pour tomber à ses pieds. Oui, tu es mon maître, lui disait-elle encore ivre de bonheur et d'amour; règne à jamais sur moi, punis sévèrement ton esclave quand elle voudra se révolter. Dans un autre moment elle s'arrache de ses bras, allume la bougie, et...
Page 34 - ... malheureux auteur. Les âmes glacées l'accuseront d'indécence. Il ne fait point l'injure aux jeunes personnes qui brillent dans les salons de Paris de supposer qu'une seule d'entre elles soit susceptible des mouvements de folie qui dégradent le caractère de Mathilde. Ce personnage est tout à fait d'imagination, } et même imaginé bien en dehors des habitudes sociales qui parmi tous les siècles assureront un rang si distingué à la civilisation du xixe siècle.
Page 88 - Dans cette route rapide, il ne put écrire à Mathilde comme il en avait le projet, sa main ne formait sur le papier que des traits illisibles. Il arriva à Verrières un dimanche matin. Il entra chez l'armurier du pays, qui l'accabla de compliments sur sa récente fortune. C'était la nouvelle du pays. Julien eut beaucoup de peine à lui faire comprendre qu'il voulait une paire de pistolets. L'armurier sur sa demande chargea les pistolets. Les trois coups sonnaient ; c'est un signal bien connu dans...
Page 218 - ... pour la saisir. Sa chaussure heurte une fourmilière haute de deux pieds, détruit l'habitation des fourmis, sème au loin les fourmis, leurs œufs... Les plus philosophes parmi les fourmis ne pourront jamais comprendre ce corps noir, immense, effroyable : la botte du chasseur, qui tout à coup a pénétré dans leur demeure, avec une incroyable rapidité, et précédée d'un bruit épouvantable, accompagné de gerbes d'un feu rougeâtre... ... Ainsi la mort, la vie, l'éternité, choses fort...
Page 106 - J'ai besoin de cette certitude pour ne pas me faire horreur à moi-même. Me tuer 1 voilà la grande question , se disait-il. Ces juges si formalistes , si acharnés après le pauvre accusé , qui feraient pendre le meilleur citoyen,- pour accrocher la croix Je me soustrairais à leur empire , à leurs injures en mauvais français , que le journal du département va appeler de l'éloquence Je puis vivre encore cinq ou six semaines plus ou moins Me tuer! ma foi • non, se dit-il après quelques jours,...
Page 35 - Eh, monsieur, un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des deux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l'homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d'être immoral 1 Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l'inspecteur des routes qui laisse l'eau croupir et le bourbier se former.