Leçon XXI. De Décalogue....... 343 Leçon XXII. Du prémier Commande ment.... 345 348 ...350 Leçon XXV. Du quatrième Command.. 352 Leçon XXVI. Du cinquième Command. 355 Leçon XXVII. Du sixième Command. 357 Leçon XXVIII. Du septième Command. 359 Leçon XXIX. Des trois derniers Com mandemens... Leçon XXX. Des Désirs. ........... Leçon XXXI. Des trois prémiers Com 360. 363 mandemens de l'Eglise..... 365 Leçon XXXII. Des Fêtes et des Mys tères...... ..... 368 Leçon XXXIII. Des fêtes des Saints... 370 Leçon XXXIV. Du jeûne et de l'absti nence en général.... 373 Leçon XXXV. Dês jours de jeûne et d'abstinence en particulier...... Leçon XXXVI. Des conseils et de la perfection chrétienne... 375 378 Leçon XXXVII. De la Grâce....... 380 Leçon XXXVIII. Des Sacremens..... 382 Leçon XXXIX. Du Baptême.........0384 Leçon XL. De la préparation au Bap tême...... 386 Leçon XLI. Du Baptême solennel..... 388 Leçon XLII. Du Baptême des enfans.. 39 1 Leçon XLIII. Du Catéchisme et de la 1 Confirmation............ Leçon XLIV. Du saint Chrême....... 395 Leçon XLV. Du saint Sacrifice de la Messs..... .... Leçon XLVI. Suite de la Messe, de l'Ins 398 truction de peuple et de l'offrande.... 400 Leçon XLVII. De la Consécration..... 403 Leçon XLVIII. De la Communion..... 406 Leçon XLIX. Des Messes basses et du Viatique..... ....408 Leçon L. Suite de l'Eucharistie...... 409 Leçon LL. Du Sacrement de Pénitence. De la Contrition .. 411 Leçon LII. De la Confession et de la Sa ........ 413 tisfaction..... Leçon LIII. De la Pénitence publique.. 415 Leçon LIV. De l'Absolution solennelle et des cas réservés....... 417 Leçon LV. De l'Excommunication. Des péchés véniels. 478419 Leçon LVI.. Des Indulgences et du Purgatoire... 1421 Leçon LVII. De l'Extrême-Onction... 423 Leçon LVIII. Du Sacrement de l'Ordre et de la Tonsure..... Leçon LIX. Des Ordres mineurs et ma 426 jeurs.............16.0428 Leçon LX. Du Mariage...430 SUR LE DESSEIN ET L'USAGE DE CE CATHÉCHISME. Ceux qui ont quelque expérience des fonctions Ecclésiastiques, et quelque zèle pour le salut des ames, sont sensiblement touchés de l'ignorance de la plupart des Chrétiens. Ce ne sont point seulement les paysans, les ouvriers, les gens grossiers, sans esprit, sans éducation; ce sont les gens du monde, polis et éclairés d'ailleurs, souvent même, les gens de lettres que l'on trouve fort mal instruits et des mystères et des règles de morale. On voit des personnes devotes, qui ont lu beaucoup de libres spirituels, et savent grand nombre de pratiques de piété, mais qui n'ont pas encore bien compris l'essentiel de la Religion. On voit, qui le pourroit croire! des Religieux, des Prêtres et des Théologiens, à qui l'Ecriture sainte n'est pas familière, et qui ne se sont pas assez appli qués à entendre le corps de la Doctrine Chrétienne, et la suite des Desseins de Dieu sur nous. Cette ignorance est une des principales sources de la corruption des mœurs. Rarement la dépravation du cœur esteelle 1 si grande, que l'on résiste ouvertement à la lumière de la vérité et de la justice, mais on ne peut faire que par hasard le bien que l'on ne connoît pas. La dévotion ne peut jamais être que superficielle, quand elle n'est point fondée sur des principes solides et sur une pleine conviction de l'excellence de la loi de Dieu; et un Théologien qui ne s'attache qu'aux questions particulières que l'on agite dans les écoles, et au détail de la pratique présente, ne sera jamais capable de bien instruire les enfans de l'Eglise, ni de bien combattre ses ennemis. Le libertinage même et le mépris de la Religion ne vienent que d'ignorance; car il est impossible de connoître la Doctrine Chrétienne telle qu'elle est, sans l'admirer et l'aimer. La plupart des libertins le sont sans connoissance de cause, par emportement ou par préoccupation: et, si quelques-uns ont de l'étude, ce sera de la Philosophie purement humaine, ou la lecture de quelque Auteur extravagant, qui combat toutes les maxîmes établies. Mais il n'y en à point qui ait examiné les preuves avant les objections, et qui se soit donné la patience de sonder les fondemens de la Religion, et d'en considérer attentivement toute la suite. Il ne faut pas chercher bien loin la cause de cette ignorance. L'ignorance naît avec nous, et c'est une des suites de la corruption de la nature. Ce n'est pas de ces maux auxquels on puisse remédier une fois pour une longue suite d'années, puisque tous les jours des enfans viennent au monde, et y viennent entièrement ignorans. Il leur sert peu de naître dans le sein de l'Eglise, et de parens éclairés, si l'on ne prend grand soin de les instruire chacun en particulier, et si de leur côté, ils ne s'affectionnent aux Instructions; mais la corruption du genre humain résiste à l'un et à l'autre. A moins que la grâce n'opère puissamment, nous ne sommes point touchés des choses de l'autre vie, parce qu'elles ne frappent pas nos sens; toutes nos applications se portent aux choses temporelles. Avec combien de soin, de travail et de patience, les hommes les plus grossiers s'appliquent-ils à apprendre des métiers pour subsister? Combien donnet-on à l'étude de la Jurisprudence, de la Médecine, des Mathématiques et des autres connoissances utiles au commerce de la vie? Il n'y a point de Financier, de Marchand, de riche Bourgeois, qui n'étu die soigneusement ses comptes et ses papiers, qui n'ait de la pénétration dans ses affaires, et n'y raisonne juste. Il n'y a Paysan si grossier qui, sans savoir lire ni écrire, ne suppute exactement ce qui lui est dû, ce qui lui doit venir d'un tel travail, ce qu'il doit gagner sur une telle marchandise. Chacun à de la curiosité, de l'ouver |