Chants chrétiens: Soprano-contralto

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Meyrueis, 1858 - 376 pages
 

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Popular passages

Page 260 - L'un veut que plein d'amour pour toi Mon cœur te soit toujours fidèle. L'autre à tes volontés rebelle Me révolte contre ta loi. L'un tout esprit et tout céleste Veut qu'au Ciel sans cesse attaché, Et des biens éternels touché, Je compte pour rien tout le reste — Et l'autre par son poids funeste Me tient vers la Terre penché.
Page 110 - II sait, hélas ! il sait que nous ne sommes Que poudre et cendre, et que corruption. 8 Les jours de l'homme à l'herbe je compare, Dont à nos yeux la campagne se pare, Qu'un peu de temps a vu croître et mûrir, Et qui, soudain de l'Aquilon battue, Tombe et se fane, et n'est plus reconnue Même du lieu qui la voyait fleurir. 9 Mais tes faveurs, ô Dieu, sont éternelles Pour qui t'invoque ; et toujours les fidèles, De siècle en siècle, éprouvent ta bonté. Dieu garde ceux qui marchent en sa...
Page 271 - Il n'est point de jour ni d'heure Où je goûte aucun appas. « Ma joie en toi seul réside ; Tu fais seul mes bons destins ; Et sans toi ma table est vide Dans la pompe des festins. « Sous les misères humaines, Infecté de leur poison, Et tout chargé de leurs chaînes, Je languis comme en prison ; « Jusqu'à ce que ta lumière Y répande...
Page 109 - II est si bon qu'il remplit nos souhaits. 5. Si quelquefois, abusant de sa grâce. Nous l'offensons, il s'irrite, il menace ; Mais sa rigueur ne dure pas toujours : II nous épargne, et sa juste vengeance N'égale pas les peines à l'offense ; Car sa bonté vient à notre secours. 6. A qui le craint, à qui pleure sa faute...
Page 157 - Le péché ni la mort ne sauraient les atteindre Dans la haute retraite où Dieu les a placés ; Leur tranquille regard contemple, sans les craindre, Sous les pas des humains tant de pièges dressés. Leur bonheur est au comble, et nous pourrions les plaindre! Ils ne sont pas perdus, ils nous ont devancés.
Page 109 - A qui le craint, à qui pleure sa faute Cette bonté se fait voir aussi haute Que sur la terre il éleva les cieux; Et, comme est loin le couchant de l'aurore, Ce Dieu clément, quand sa grâce on implore, Met loin de nous nos péchés odieux.
Page 229 - Auprès de lui j'accours et je m'empresse; Je suis à toi, je suis à toi! — 5 — En te trouvant j'ai trouvé toute chose, Et ce bonheur m'est venu par la foi. C'est sur ton sein qu'en paix je me repose; Je suis à loi, je suis à toi!
Page 323 - Majesté suprême! Qui pourra subsister? Mais ta juste colère Fait place à ta bonté, Afin qu'on te révère Avec humilité. 3. En Dieu je me console Dans mes plus grands malheurs; Sa divine Parole Apaise mes douleurs.
Page 186 - PARLE, parle. Seigneur, ton serviteur écoute : Je dis ton serviteur, car enfin je le suis ; Je le suis, je veux l'être, et marcher dans ta route Et les jours et les nuits. Remplis-moi d'un esprit qui me fasse comprendre Ce qu'ordonnent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul désir d'entendre Tes hautes vérités. Mais désarme d'éclairs ta divine éloquence.
Page 49 - M'expose à mes ennemis ?" Leurs fiers et malins propos Me pénètrent jusqu'aux os, Quand ils disent à toute heure : " Où fait ton Dieu sa demeure ?" Mais pourquoi, mon âme 1 encore T'abattre avec tant d'effroi ? Espère au Dieu que j'adore ; II sera loué de moi. Un regard dans sa faveur Me dit qu'il est mon Sauveur; Et c'est aussi lui, mon âme ! Qu'en tous mes maux je réclame.

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