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» porelle, & d'amende arbitraire. Défend auffi fur AN. 1569. „les mêmes peines, à tous imprimeurs & libraires du roïaume, d'imprimer à l'avenir aucun livre con»cernant la foi & la religion, qu'il n'ait été aupa"ravant examiné, & approuvé par quatre docteurs » de la faculté à ce par elle commis, & par eux certifié n'y avoir rien trouvé de contraire à la doctrine de l'églife catholique, laquelle approbation sera inferée au commencement du livre.

CXXVI.

Oppofition des

me requête de la

D'Argentré ut

39

Cette arrêt du conseil fut fignifié aux libraires libraires. Deuxié- ci-deffus nommez le vingt-trois Septembre, & on faculté. leur en laiffa à chacun copie: mais ils répondirent fupra t. 2. p. 408. que cet arrêt avoit été rendu fans eux, & fans qu'ils cuffent été ouis; & qu'ils s'oppofoient à son exécution, en ce que ledit arrêt pouvoit les concerner en leur état, & pour leur interêt, requerant l'huiffier de leur donner affignation pardevant meffeigneurs du confeil privé, pour dire leurs caufes d'oppofitions. Cette réponse obligea la faculté à présenter une feconde requête au roi, le deux d'Octobre pour le fupplier d'ordonner, que lesdits Nivelle, Buon, & Chefnau libraires, feront par le premier des huiffiers de la cour de parlement, ou l'un de leurs fergens fur ce requis, appellez & affignez pardevant sa majesté dans ledit confeil au premier jour, pour dire & déduire leurs caufes d'oppofition, & de plus fe voir condamner à tous les dépens, dommages & interêts defdits fupplians, & à une réparation & amende, pour avoir témerairement infifté & empêché l'exécution dudit arrêt, & formé oppofition à icelui. Sur cette requête le confeil ordonna que lesdits libraires feroient aflignez au mercredi suivant pour

être

être oüis fur leurs caufes d'oppofition. Ce mercredi étoit le cinquième du mois d'octobre,& l'ordre leur A N. 1569. fut fignifié le deux du même mois. Mais fur ces entrefaites René Benoît retracta fa foumiffion, & perfuada à plufieurs magiftrats tant du confeil privé que du parlement, & même à Pierre de Gondy pour lors évêque de Paris, qu'il n'avoit publié la traduction de la bible, qu'afin d'ôter des mains du peuple de Paris la verfion françoise imprimée à Geneve, qu'on goutoit fort pour le choix des termes, & la politeffe du langage; & que c'étoit dans cette vuë qu'il avoit inferé beaucoup de chofes de cette version dans la traduction qu'il avoit donnée au public.

CXXVII.

tracte fa foumif

au parlement.

René Benoît cut recours au parlement de Paris, parce qu'il y avoit beaucoup d'amis, qu'il s'étoit René Benoît reconciliez par fon érudition, & par fes grands talens fion, & a recours pour la chaire. Il avoit auffi gagné l'eftime particu- D'Argentré ibid. liere de l'évêque, parce qu'il paffoit pour un excel- t. 2. p. 495-409 lent curé, & rempliffoit exactement toutes ses fonctions; de forte que fe voïant affuré de leur protection, il s'oppofa en forme à l'arrêt du confeil. Son oppofition eft du mercredi cinquième d'Octobre, & fut fignifiée par Martin-Pierre Leber procureur dudit Benoît à maître Jacques Faber docteur, régent, & fyndic de la faculté, parlant à sa perfonne dans fa chambre en Sorbonne, lequel ledit Leber fomma de lui rendre la requête préfentée à la faculté par ledit Benoît le premier d'Octobre,avec la réponse de la faculté à ladite requête, protestant au nom dudit Benoît de fe pourvoir, comme il jugera à propos. De plus ledit Leber déclara au fyndic au nom dudit Benoît, qu'il s'oppofoit, & de fait s'étoit Tome XXXIV. PPPP

la

oppofé à l'exécution du prétendu arrêt donné à la AN. 1569. poursuite dudit fyndic, au conseil privé du roi,& à publication, & regiftre que l'on voudroit faire d'icelui prétendu arrêt en ladite faculté, le sommant de lui communiquer les conclufions, & délibérations de ladite faculté, fuivant lesquelles il s'eft pourvû au conseil privé, au préjudice de l'inftance pendante au parlement. Le fyndic répondit qu'il communiqueroit cet acte à la faculté, pour faire telle réponse qu'il conviendroit. Comme tout ceci fe paffoit au milieu des guerres civiles, qui agitoient la France, & que l'évêque & le parlement de Paris prirent affez ouvertement la défense de René Benoît; ni fa foumiffion, ni l'arrêt du conseil n'eurent aucun effet, & l'assignation donnée aux libraires pour comparoître & dire leurs causes d'opposition fut inutile. Ainfi l'affaire n'alla plus loin dans cette année.

Fin du tome trente-quatriéme,

A

Contenuës dans le Trente-quatriéme Volume.

BBEZ & fuperieurs des
monafteres, decret pour

78

leur élection.

Abecclefia (Jean Paul) Italien,

fait cardinal par Pie V.

Abid-Jehu, patriarche des Ar-

meniens, envoye un député

au Pape. 218. Fait profession

de la créance de l'églife Ro-

maine.

là-même.

Accolti (Benoît ) chef d'une

confpiration contre le pape

Pie IV. 248. Deffeins chime-
rique de cet homme infenfé.
là-même. Il eft pris, condam-
né à mort & executé avec fes
complices.
Aconce (Jacques) un des chefs
des Antitrinitaires, fa mort.
419. Sa retraite en Angleter-
re, où il eft bien reçu de la
Reine. là-même. Son livre des
ftratagêmes de Satan, & fes
autres ouvrages. 420. Ce
qu'on lui a reproché, ibid.
Age requis pour la profeffion
religieufe.

249

prononce contre eux, & leur fupplice. 537. Son départ pour la Frife, & fa victoire près de Geminghen. 540. Troupes que Frederic fon fils lui amene. 541. Pie V. lui envoye la toque & l'épée benies. 595. Le duc fait élever fa ftatue dans la citadelle d'Anvers. 596. Infcription fuperbe qu'il y fit mettre. 597. Combien les Flamans en furent indignez. 598. Il demande aux Provinces le dixiéme, le vingtiéme & le centiéme. 599. Les Etats s'oppofent à cette impofition. làmême. L'on confent par crainte au dixiéme & au vingtié

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Altembourg, conférences dans certe ville entre les Lutheriens mitigez & les Lutheriens rigides. 581. Elles ne fervent qu'à irriter davantage les deux partis. là-même. Altemps (Annibal) neveu de Pie IV. eft fait gouverneur de l'églife de Rome. 249. Le pape lui fait époufer la four du cardinal Borromée. 250 Ambassadeurs, déclaration du concile de Trente fur leur

rang. 127 Amboife, Edit dans cette ville pour la paix avec les Calviniftes. 143. Cet Edit verifié au Parlement de Paris. 145 Andelot (d') Attaque qu'il fait d'un moulin près Paris, d'où il est repouffé. Antinori, envoyé par le pape

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en France, pour y faire recevoir le concile de Trente. 187. Il n'y peut réüffir. ibid. Antitrinitaires, tiennent un sinode à Morlas, & leur decret. 164. Les Calviniftes deman

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