PROV. XXIII. v. 26. Mon fils, donne moi ton Caur; & que tes yeux prénent garde à mes voies. BOOLE ΑΛ 19 OCT. 1931 LIBRARY GENERALE SOMMAIRE. I. 1---5. Contenu des Ecrits de Mad. G. reduit à deux fortes de chofes, les effentielles, & les non eflentielles: ce qu'elles font: leur impugnation: & le vrai sens qu'on peut leur donner. 6---10. Comment on eût pû ne pas trouver étranges les choses non-essentielles de fes Ecrits, fi on eût bien eu égard aux expériences & aux Ecrits des Mistiques & des Saints où l'on en voit de semblables. Exemples fur chaque genre de ces choses là. 11.12. Que l'essentiel de ses livres a été gouté & aprouvé par les gens de doctrine & de piété qui en ont jugé par le COEUR. 13---20. Que ceux qui en ont jugé par la science & felon la rigueur de l'Ecole, & les ont condamnés, spécialement le MoIEN COURT, lear ont objecté fans fon a 3 fondement le Quiétisme, la pure paffiveté, l'anéantissement des demandes & des actions de graces, l'impoffibilité de l'acte continuel & plusieurs autres dificultés, auxquelles on répond, en excusant pourtant les personnes. II. 21---26. Lavraie & la fausse métode pour trouver le sens des paroles & des livres touchant les choses divines & fpirituelles. 27---30. Que les gens d'école, & ceux qui n'ont qu'une vocation extérieure, font les plus impropres de tous les hommes à connoître & à juger des choses mistiques Spirituelles, & des voies de l'esprit. III. 31---50. Particularités & avis fur chacun des Traités suivans : où on repond aussi à une dificulté publiée contre le second. 4. I. N publiant ici de nouveau ces OE PUSCULES SPIRITUELS de Madame GUION (a) dans une forme qui s'acorde avec celle de tous ses autres Ecrits imprimés: On a crû ne devoir pas repeter les particularités historiques, tou (a) C'est le nom que cette Dame a porté après avoir épousé un Gentilhomme de ce nom, qui étoit l'un des Seigneurs du canal de Briare, qui communique la Loire à la Scine. touchant sa personne, inserées dans les Préfaces des editions precedentes, puis que l'on vient de donner au public l'Histoire de sa Vie, écrite par elle-même, dont on peut tirer les circonstances les plus certaines. On se contentera donc de ne produire ici, que ce qui a été dit touchant le contenu de ses Ouvrages, & où l'on a taché de defendre les sentimens de cette Dame, & de repondre aux opositions qu'on leur a suscitées. 2. Pour le contenu des livres de Madame Guion, sans s'arêter à des écrits litigieux, qui fouvent ne font qu'embrouiller les matières les plus claires & les plus faciles, on ne fauroit mieux l'aprendre qu'en les lisant simplement. Mad. Guion dans une de ses lettres à M. de Meaux (a) dit que ledit contenu de ses ouvrages se peut reduire à deux fortes de choses, dont elle apelle les unes effentielles, auxquelles elle souhaiteroit que les Lecteurs vouluffent s'aréter & se fixer; & les autres non-effentielles ou purement accessoires, qu'elle n'a écrites que pour fatisfaire, à ce qu'on l'avoit requis de tout dire & de ne rien oublier; mais elle a peine que l'on fasse atention à celles-ci. 3. On ne fauroit douter que les choses efsentielles ne consistent, premierement en la maniere d'Oraison qu'elle recommande tant, qui est, l'Oraison du Cœur, ofrir & donner à Dieu a 4 (a) Voiez la Relation de Mr. de Meaux fur le Quié tisme Sect. II. p. 17. |