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pour tous ceux qui partagent leurs travaux et qui se donnent de la peine.

17 Je suis heureux de la visite de Stéphanas, de Fortunatus et d'Achaïque: ils ont personnellement suppléé à votre absence, 18 car ils ont tranquillisé mon esprit et le vôtre. Appréciez de telles personnes.

19

Les églises d'Asie vous saluent.

Aquilas et Prisca* vous envoient mille salutations dans le Seigneur, ainsi que l'Église qui se réunit dans leur maison.

20 Tous les frères vous saluent.

21

Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.

Je vous salue de ma propre main, moi Paul.

22 Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur*, qu'il soit maudit! 23 Maran-atha. Que la grâce du Seigneur Jésus * soit avec vous! 24 Mon amour est avec vous tous, en Jésus-Christ*.

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SECONDE ÉPITRE DE SAINT PAUL

AUX CORINTHIENS

Adresse et salutation.

Paul. Apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et Ti- I mothée notre frère, à l'église de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l'Achaïe: que la grâce et la 2 paix vous soient données par Dieu notre Père et par notre Seigneur Jésus-Christ!

Ire Partie (I

– VII ). - Paul bénit Dieu de ce qu'il le console dans ses afflictions et l'a délivré d'un danger récent.

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le 3 Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous 4 console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation que nous recevons nous-même de lui, nous puissions consoler les autres, dans quelque affliction qu'ils se trouvent. Si les 5 souffrances de Christ débordent sur nous, la consolation aussi déborde par Christ. Ainsi, soit que nous soyons affligés, c'est 6 pour votre consolation et pour votre salut*; soit que nous soyons consolés, c'est encore pour votre consolation, afin que vous

6*T. R.: salut, qui s'opère en supportant patiemment les mêmes afflictions que nous; soit que nons sovons consolés, c'est encore pour votre consolation et pour votre salut.

supportiez avec patience les mêmes afflictions que nous*. D'ailleurs l'espérance que nous avons pour vous est une espérance 7 solide, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation.

8 En effet, mes frères, nous ne vous laisserons pas ignorer qu'une persécution s'est élevée contre nous en Asie, et que nous en avons été excessivement accablé, au delà de nos forces, au point que nous avons désespéré même de notre vie. 9 Nous en avions fait au dedans de nous le sacrifice, pour ne pas

mettre notre confiance en nous, mais en Dieu, qui ressuscite 10 les morts. C'est lui qui nous a délivré de ce danger mortel, qui

nous en délivre, et nous avons l'espérance qu'il nous en dé11 livrera encore à l'avenir; surtout si vous nous assistez de vos prières, afin que, plusieurs personnes contribuant à nous obtenir ce bienfait, plusieurs aussi en rendent grâces pour nous.

12

Ce qui fait sa gloire, c'est de s'être toujours conduit avec loyauté.

S'il a

- Il est

ajourné sa visite, c'est pour épargner les Corinthiens.
résolu à ne pas retourner chez eux pour y porter la tristesse. - Du
reste, il est satisfait du blame infligé à l'incestueux et demande
qu'on lui pardonne.

Ce qui fait notre gloire, c'est le témoignage que nous rend notre conscience, de nous être conduit dans le monde, et plus particulièrement envers vous, avec la sainteté* et la loyauté que Dieu demande, non par une sagesse charnelle, mais par la 13 grâce de Dieu. En vous écrivant, nous n'avons pas d'autre pensée que ce que vous lisez, et que vous connaissez bien. 14 J'espère que vous reconnaîtrez jusqu'à la fin, comme une partie déjà d'entre vous l'ont reconnu, que nous sommes votre gloire, comme vous serez la nôtre au jour du Seigneur Jésus.

15

Dans cette persuasion, je m'étais proposé d'aller tout d'abord 16 chez vous, afin de vous faire un double plaisir : j'aurais passé par chez vous pour aller en Macédoine, puis je serais revenu de Macédoine chez vous, et vous m'auriez fait reconduire en Ju17 dée. Est-ce donc qu'en prenant cette résolution*, j'aurais agi avec légèreté? Est-ce que les projets que je fais, je les fais selon la chair, pour avoir à ma disposition le oui et le non? 18 Aussi vrai que Dieu est fidèle, notre parole, la parole que nous

12 T. R.: droiture... 17 T.R.: en formant ce projet,

AUX CORINTHIENS.

vous avons adressée n'est* pas oui et non. Le Fils de Dieu, 19 Jésus-Christ, que nous avons prêché parmi vous, Silvain, Timothée et moi, n'a point été oui et non; il n'y a eu que oui en lui, car toutes les promesses de Dieu sont oui en Jésus,* c'est 20 pourquoi aussi elles sont < Amen!» par lui, à la gloire de Dieu par nous. Celui qui nous affermit, ainsi que vous, en Christ, et 21 qui nous a oints, c'est Dieu. Il nous a aussi marqués de son sceau, 22 et, pour arrhes, il nous a donné son Esprit dans nos cœurs.

Je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c'est pour vous 23 épargner que je ne suis point encore allé à Corinthe: non que 24 nous prétendions dominer sur votre foi, mais nous tâchons de contribuer à votre joie; car vous êtes fermes en la foi. J'ai pris II pour moi-même la résolution de ne pas retourner chez vous pour y causer de la tristesse, car si je vous afflige, de qui atten- 2 drai-je de la joie, puisque j'aurai affligé moi-même ceux qui devaient m'en donner? Je vous ai écrit comme je l'ai fait, afin 3 qu'en me rendant chez vous je ne sois pas affligé par ceux qui doivent me donner de la joie je suis persuadé que vous faites tous votre joie de la mienne.

C'est, en effet, le cœur navré et serré, les larmes aux yeux, 4 que je vous ai écrit, non dans le dessein de vous affliger, mais afin de vous faire connaître l'amour extrême que j'ai pour vous. Si quelqu'un a été une cause de tristesse, ce n'est pas moi per- 5 sonnellement qu'il a affligé, mais vous tous, du moins en partie. pour ne rien exagérer. C'est assez pour cet homme du blâme 6 que lui a infligé la majorité. Au lieu d'aggraver la peine, vous 7 devez plutôt lui faire grâce et le consoler, dans la crainte que le malheureux ne succombe à une trop grande affliction. Je 8 vous invite, en conséquence, à rendre à son égard une sentence de charité; car, en vous écrivant, mon but était aussi de con- 9 naître, à l'épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. A 10 qui vous pardonnez, je pardonne aussi; car, *pour moi, la grâce que j'accorde, si tant est que j'en accorde quelqu'une, je l'accorde à cause de vous, en présence de Christ, pour que 11 nous ne soyons pas les dupes de Satan, dont nous n'ignorons pas les desseins.

18*T. R.: n'a pas été ouì..... - 20*T. R.: sont oui en Jésus, et Amen! en lui, à la gloire....... — 10*T. R. ; car, si moi j'ai pardonné, à qui j'ai pardonné, c'est à cause de vous...

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Angoissé de ce qui se passait à Corinthe, Paul est allé au-devant de Tite pour avoir plus tôt des nouvelles.-Maintenant il rend graces à Dieu de ce qu'il bénit ses efforts et son ministère. — Il est capable de ce ministère, et cette capacité lui vient de Dieu.

Au reste, m'étant rendu à Troas pour l'évangile de Christ, quoiqu'une porte m'y fût ouverte dans le Seigneur, je n'eus point l'esprit en repos, parce que je n'y trouvai pas Tite, mon 13 frère, c'est pourquoi, ayant fait mes adieux aux frères, je partis pour la Macédoine.

14

Grâces soient rendues à Dieu de ce qu'il nous fait toujours triompher en Christ et répand en tout lieu, par notre minis15 tère, le parfum de sa connaissance! Nous sommes, pour Dieu,

l'encens de Christ parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux 16 qui se perdent aux uns, une odeur de mort, qui donne la

Mort; aux autres, un parfum de vie, qui donne la Vie. Mais qui 17 est capable d'un tel ministère? Pour nous, nous en sommes ca

pable, car nous ne frelatons pas la parole de Dieu, comme plusieurs le font, mais c'est pure, mais c'est telle qu'elle vient de Dieu que nous la prêchons devant Dieu, en Christ. III Recommençons-nous à nous recommander nous-même. Au

rions-nous par hasard besoin, comme certaines gens, de lettres 2 de recommandation pour vous, ou de votre part? Vous êtes, vous-mêmes, notre lettre de recommandation, une lettre écrite 3 dans notre cœur, connue et lue de tout le monde. Il est manifeste que vous êtes une lettre de Christ, tracée par nous, ses ministres, écrite, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant; non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur vos cœurs.

4-5

Cette haute assurance, nous l'avons par Christ en Dieu; non que nous soyons capable de rien concevoir par nous-même*, comme si nous le tirions de notre propre fonds, mais c'est de 6 Dieu que nous vient notre capacité. C'est lui également qui nous a rendu capable d'être ministre d'une nouvelle alliance, non d'une lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.

7

Supériorité du ministère de la Nouvelle Alliance sur celui de l'Ancienne.

Si le ministère de mort, gravé en lettres sur des tables de pierre, a été entouré d'assez de gloire pour que les fils d'Israël

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