Notice biographique et littéraire sur les deux Poréeéditeur non identifié, 1854 - 90 pages |
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ABBAS acteurs arts Atychès avaient Barsanes Bayeux belles-lettres de Caen Beuchot BIOGRAPHIQUE ET LITTÉRAIRE Brutus Caen cent écus charmante chrétien cœur collège de Louis-le-Grand comédies du père comique critique curé d'Héraclius dévots Dieu digne discours églises élèves enfant Eraste esprits famille Fénelon Ferté-Macé filles de Landes fils Fontette Gonfrey goût Grenan Griffet Hannon HARDEL Heurtin homme Jansénisme Jésuites jeune joueur l'abbé de Saint-Martin l'abbé Porée l'Académie l'amour l'auteur l'Église l'esprit L'Évêque l'Oraison funèbre Leaupartie lettre Lorme Louis XIV lui-même maître mandarin Mandarinade Marion Maurice médecine Mellière Mémoires de Trévoux ment Misopon mœurs Molière Orationes ouvrages pable Parmenon paroisse passé père Bougeant père Brumoy père Le Tellier père Porée personnes Pézophile Philédon philosophie pièce piété poésie possession des filles professeur public Ranucio religieux religion roman saint scène Segrais Sennacherib sentiments seul Siam siècle sieur du Buisson sine Société de Jésus style sujet tragédies veut Voilà Voltaire voulait Zéangir
Popular passages
Page 32 - Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous, Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes. On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain. Le fabricateur souverain Nous créa besaciers tous de même manière, '' Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui : II fit pour nos défauts la poche de derrière, Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
Page 21 - Que vous dit cette loi ? JOAS. Que Dieu veut être aimé ; Qu'il venge tôt ou tard son saint nom blasphémé ; Qu'il est le défenseur de l'orphelin timide ; Qu'il résiste au superbe, et punit l'homicide.
Page 74 - J'aime mieux ma famille que moi - même , disoit-il ; j'aime mieux ma patrie que ma famille; mais j'aime encore mieux le genre humain que ma patrie.
Page 48 - Surtout, mon révérend père, je vous supplie instamment de vouloir bien m'instruire si j'ai parlé de la religion comme je le dois ; car, s'il ya sur cet article quelques expressions qui vous déplaisent, ne doutez pas que je ne les corrige à la première édition que l'on pourra faire encore de mon poème. J'ambitionne votre estime, non-seulement comme auteur, mais comme chrétien.
Page 40 - Constitution, l'accueil fait à l'Université, et enfui le déchaînement de tout Paris contre les Jésuites , qui furent enveloppés dans cette ardente réaction contre le système suivi par Louis XIV, pendant les dernières années de son règne. Peu s'en fallut qu'on ne mit le feu à leurs trois maisons. Depuis long-temps la fille aînée des rois de France se plaignait de voir les pères de famille « mener leurs enfants à des sources « beaucoup moins anciennes, et qui, certainement, » disait...
Page 35 - ... ce châtieur des nations , ce conquérant, ce grand par excellence, cet homme immortel pour qui on épuisait le marbre et le bronze , pour qui tout était à bout d'encens.
Page 7 - Porée étaient doués d'une imagination vive, et celle de l'aîné se tourna de bonne heure vers les idées religieuses. Après avoir fait d'excellentes études au collége du Mont, à Caen, il entra dans la Compagnie de Jésus à l'âge de dix-sept ans, le 8 septembre 1692; il se destinait aux missions. Deux années de noviciat augmentèrent encore sa ferveur; mais l'esprit religieux ne présidait pas seul à ce noviciat; de fortes études étaient les préliminaires de l'admission dans la Société,...
Page 59 - Jésuites; mais cette satire frappe sur les colléges de province, car il ne faut pas oublier qu'il s'agit dans tout ce roman des mœurs de la province. L'aventure qui le termine rappelle un opéra-comique fort connu : Ranucio, déguisé en nonne, se trouve enfermé dans un couvent de religieuses, où il est témoin de désordres trop fréquents alors, et dont Mademoiselle de Montpensier parlait déjà dans ses Mémoires. Dans le second discours préliminaire de la Mandarinade, l'abbé Porée s'est...
Page 34 - P ; l'histoire portera le même jugement que Saint-Simon sur « cet homme sans vice ni vertu,... « absorbé dans sa graisse et dans ses ténèbres, qui, < sans aucune volonté de mal faire, eût été un roi pernicieux (1). » L'histoire aussi a dit ce qu'étaient « les vertus » du Régent et ce que sont devenues les espérances...
Page 57 - exercera l'esprit « de plus d'un lecteur, » ainsi que le titre l'annonce. En un mot, ce roman est rempli d'allusions aux affaires du temps. On trouve même une allusion au fils du Régent, le dévot, qui étudiait le syriaque pour mieux se pénétrer de la Sainte-Écriture. Le récit est entremêlé d'épisodes et de nouvelles qui amusent, tout en atteignant le but de l'auteur.