Considérations philosophiques sur le christianisme

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Page 244 - Je vous laisse la paix , je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et qu'il ne soit point saisi de frayeur 28. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m'en vais , et je reviens à vous.
Page 238 - Socrate philosophant tranquillement avec ses amis, est la plus douce qu'on puisse désirer ; celle de Jésus expirant dans les tourmens, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate, prenant la coupe empoisonnée, bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés.
Page 239 - ... les tourmens , injurié , raillé , maudit •» de tout un peuple , eft la plus horrible » qu'on puifle craindre. Socrate. prenant » la coupe empoifonnée , bénit celui qui » la lui préfente & qui pleure ; Jefus au » milieu d'un fupplice affreux, prie pour » fes bourreaux acharnés. Oui , fi la vie » & la mort de Socrate font d'un fage, » la vie & la mort de Jefus font d'un
Page 259 - ... qu'ils ont cessé de l'être, les uns il y avait plus de trois ans, les autres depuis un plus grand nombre d'années, quelques-uns depuis plus de vingt. Tous ces gens-là ont adoré votre image et les Statues des dieux; tous ont chargé le Christ de malédictions. Ils assuraient que toute leur erreur ou leur faute avait été renfermée dans ces points : qu'à un jour marqué ils s'assemblaient avant le lever du soleil, et chantaient tour à tour des vers à la louange du Christ, comme s'il eût...
Page 160 - ... leur dire : nous avons vécu longtemps avec vos contemporains; et voilà pourtant la première fois que nous entendons parler de ce fait : il est trop intéressant, et il doit avoir fait trop de bruit pour que nous n'en ayons pas été instruits plus tôt. Et s'ils ajoutaient à cela qu'on n'aperçoit aucune des suites qu'aurait dû entraîner ce fait, et plusieurs autres choses que nous développerons dans la suite...
Page 158 - ... plufieurs de ceux qui feroient complices de la fraude, forment le fecond âge. Or il n'eft pas vraifemblable que ces hommes qu'on fuppofe être en grand nombre , & en même tcm...
Page 238 - Peres l'ont fentie , & qu'il n'eft pas poflîble de s'y tromper. Quels préjugés , quel aveuglement ne faut -il point avoir pour ofer comparer le fils de Sophronifque au fils de Marie ! Quelle diftance de l'un à l'autre ! Socrate mourant fans douleur , fans ignominie , foutint alternent jufqu'au bout fon perfonna^e , *P: Rei3.
Page 324 - Cappeller un homme , car il fit une infinité de prodiges , & enfeigna la vérité à tous ceux qui voulurent l'entendre. Il eut plusieurs Difciples qui embraf— firent fa doctrine , tant des Gentils que des Juifs, II était le Chrifl ; & P'date , pouffe...
Page 108 - reconnoître que le but de ces écrivains eft s, uniquement d'attefler au genre humain des véri» tés qu'ils jugent importantes pour fon bonheur.
Page 259 - Fideles, pourconfoler, encourager & nourrir les prifonniers j c'ejl une chofe incroyable que le foin & la diligence que les Chrétiens apportent en ces r encantres ; ils n'épargnent rien en pareil cas....

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