Etudes religieuses, philosophiques, historiques et littéraires

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V. Retaux, 1876
 

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Popular passages

Page 711 - ... le rendre indigne de toute admiration. Je cherche un homme sérieux, qui me parle pour moi, et non pour lui ; qui veuille mon salut, et non sa vaine gloire. L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, 10 et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Page 711 - Je voudrais qu'un orateur se préparât longtemps en général pour acquérir un fonds de connaissances, et pour se rendre capable de faire de bons ouvrages. Je voudrais que cette préparation générale le mît en état de se préparer moins pour chaque discours particulier. Je voudrais qu'il fût naturellement...
Page 248 - J'épèle les buissons, les brins d'herbe, les sources; Et je n'ai pas besoin d'emporter dans mes courses Mon livre sous mon bras, car je l'ai sous mes pieds. Je m'en vais devant moi dans les lieux non frayés, Et j'étudie à fond le texte, et je me penche, Cherchant à déchiffrer la corolle, et la branche.
Page 386 - ... le pontife romain, lorsqu'il parle ex cathedra, c'est-à-dire lorsque, remplissant la charge de pasteur et docteur de tous les chrétiens , en vertu de sa suprême autorité apostolique , il définit qu'une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par l'Eglise universelle, jouit pleinement, par l'assistance divine qui lui a été promise dans la personne du bienheureux...
Page 360 - Pour moi , je doute que l'homme puisse jamais supporter à la fois une complète indépendance religieuse et une entière liberté politique ; et je suis porté à penser que , s'il n'a pas de foi , il faut qu'il serve , et s'il est libre , qu'il croie.
Page 249 - Un volcan dans ton sein frémit : tu le consumes ! L'Océan de ses flots t'inonde : tu les bois ! Un peuple entier périt dans les luttes des rois : La terre, de leurs os engraissant ses entrailles, Sème l'or des moissons sur le champ des batailles ! Le brin d'herbe foulé se flétrit sous mes pas, Le gland meurt, l'homme tombe, et tu ne les vois pas ! Plus riante et plus jeune au moment qu'il expire, Hélas ! comme à présent tu sembles lui sourire, Et, t'épanouissant dans toute ta beauté, Opposer...
Page 215 - Tu n'ignores pas combien je suis au-dessus de tous les • princes de l'Occident. C'est toi qui m'as engagé à venir ici ; les rois et le • pape sont instruits de mon voyage; si je m'en retournais sans avoir rien « obtenu, je perdrais toute considération à leurs yeux. Après tout, cette Jéru«salem, n'est-ce pas elle qui a donné naissance à la religion chrétienne? « N'est-ce pas vous qui l'avez détruite ? Elle est maintenant réduite à la der
Page 285 - Bayonne, ayant beaucoup d'impatience de vous témoigner moi-même l'attachement sincère et la respectueuse considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être, Messieurs, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
Page 250 - Oui, je suis le rêveur. Je suis le camarade Des petites fleurs d'or du mur qui se dégrade, . Et l'interlocuteur des arbres et du vent. Tout cela me connaît, voyez-vous. J'ai souvent, En mai, quand de parfums les branches sont gonflées, Des conversations avec les giroflées; Je reçois des conseils du lierre et du bleuet. L'être mystérieux que vous croyez muet Sur moi se penche, et vient avec ma plume écrire. J'entends ce qu'entendit Rabelais ; je vois rire Et pleurer; et j'entends ce qu'Orphée...
Page 330 - ... enfin , s'il n'est pas certain et indubitable qu'au-dessous de la foi théologale il ya un second degré de soumission et de créance pieuse , laquelle peut être souvent appuyée sur une si grande autorité, qu'on ne peut la refuser sans une rébellion manifeste.

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