L'Annee Philosophique, Volume 10F. Alcan, 1900 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
absolu affirme Alcan âme Année philos Aristote attributs Auguste Comte Bayle besoin Bossuet c'est-à-dire caractère cartésienne catholique causalité cause chapitre chose conception connaissance conscience conséquent corps critique croyance définir Descartes déterminisme Dieu différence dire distinction dit-il divine doctrine espace esprit étendue exister forme générale Hodgson humaine idées individuelle infini jugements Kant l'attribut l'auteur l'autre l'espace l'esprit l'étendue intelligible l'être l'évolution l'homme l'idéalisme l'idée l'induction l'infini l'unité l'univers Leibniz Lequier liberté logique lois Louis Meyer Malebranche matière ment mentale métaphysique méthode modes monade monde monisme monothéisme morale nature nécessaire nécessité négation néo-criticiste Nietzsche notion noumènes objet panthéisme pensée perception personne phénomènes philo philosophie physique PILLON première principe proposition protestantisme psychologie qu'un raison rapport réalisme réalité réelle religieuse religion Renouvier rien Sainte-Beuve saurait science scolastiques sens sensations sentiment serait seulement sociale sociologie Spinoza substance sujet système termes théisme théodicée théorie tion universelle valeur d'échange vérité vide volonté vrai
Popular passages
Page 133 - ... qu'entre les choses créées quelques-unes sont de telle nature qu'elles ne peuvent exister sans quelques autres, nous les distinguons d'avec celles qui n'ont besoin que du concours ordinaire de Dieu, en nommant celles-ci des substances , et celles-là des qualités ou des attributs de ces substances.
Page 103 - Mais la réponse est toute prête ; l'effet étant certain , la cause qui le produira l'est aussi ; et , si l'effet arrive, ce sera par une cause proportionnée. Ainsi votre paresse fera peut-être que vous n'obtiendrez rien de ce que vous souhaitez , et que vous tomberez dans les maux que vous auriez évités en agissant avec soin.
Page 198 - Tout ce que la nature a fait acquérir ou perdre aux individus par l'influence des circonstances où leur race se trouve depuis longtemps exposée, et par conséquent par l'influence de l'emploi prédominant de tel organe, ou par celle d'un défaut constant d'usage de telle partie, elle le conserve par la génération aux nouveaux individus qui en proviennent pourvu que les changements acquis soient communs aux deux sexes ou à ceux qui ont produit ces nouveaux individus
Page 125 - Dieu soit bien lui-même et l'agent et le patient de tous les crimes, et de toutes les misères de l'homme. Que les hommes se haïssent les uns les autres, qu'ils s'entr'assassinent au coin d'un bois, qu'ils s'assemblent en corps...
Page 79 - ... substance dans ce corps. Je ne puis concevoir la présence locale que par un rapport local de substance à substance : il n'ya aucun rapport local entre une substance qui n'a ni borne ni lieu , et une substance bornée et figurée : il est donc manifeste que Dieu, à proprement parler, n'est en...
Page 96 - Allemand, a tué Dieu modifié en dix mille Turcs; et ainsi toutes les phrases par lesquelles on exprime ce que font les hommes les uns contre les autres n'ont point d'autre sens véritable que celui-ci : Dieu se hait lui-même, il se demande des grâces à lui-même...
Page 299 - Toute proportion gardée, il en est de l'essence et de l'existence comme de la matière et de la forme, de la puissance et de l'acte.
Page 59 - C'est pourquoi si on nous demande ce qui arriverait en cas que Dieu ôtât tout le corps qui est dans un vase, sans qu'il permît qu'il en rentrât d'autre, nous répondrons que les côtés de ce vase se trouveraient si proches qu'ils se toucheraient immédiatement.
Page 245 - Du Ciel et de ses merveilles, et de l'Enfer, d'après ce qui a été entendu et vu, par Emmanuel Swedenborg.
Page 301 - Il était fort naturel d'apprécier d'abord les influences extérieures comme plus nettes, et c'est ce qu'a fait le dix-huitième siècle dans tous les sujets biologiques, où les notions de milieu prédominaient toujours sur celles d'organisme ; mais ce n'est certes point là l'état normal de la philosophie biologique, où les conditions organiques doivent certainement prévaloir, puisque c'est l'organisme et non le milieu qui nous fait hommes plutôt que singes ou chiens, et même qui détermine...