Les avantures de Telemaque, fils d'Ulysse |
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Other editions - View all
Common terms and phrases
aimé ainſi alliés arrive aſſez auſſi avez avoient avoit bons c'eſt cæur cher chercher choſes ciel commence corps côté coup courage crainte cruelle d'abord d'être demande Dieux dire divin doit donner douce douleur doux enfans enfin ennemis Enſuite eſt étoient étoit fage fans fils fleurs fond font force gens gloire gouverner Grecs guerre héros heureux hommes Idoménée j'ai jetté jeune jeuneſſe joie jour juge l'amour l'autre l'ile larmes LIVRE loin loix lui-même mains malheurs maux ment Mentor modération montrer mort n'eſt n'ont nation nuit paix parler paroles patrie pays peine pendant père peuples plaiſirs plein porte pouvoit prince profonde propre qu'à qu'un regarder régner rendre répondit rien rois s'il ſageſſe ſans ſes ſeul ſon ſont ſous ſur Télémaque tendre terre tomber touché trouble troupes trouver Troye Ulyſſe vaiſſeau vents vérité vertu vieillard viſage voit voyant vrai yeux
Popular passages
Page 100 - D'autres enfin s'avisèrent de dire que c'était un homme mourant, parce que la mort le délivrait de tout, et que tous les hommes ensemble n'avaient plus aucun pouvoir sur lui. Quand mon rang fut venu, je n'eus pas de peine à répondre, parce que je n'avais pas oublié ce que Mentor m'avait dit souvent. Le plus libre de tous les hommes, répondis-je, est celui qui peut être libre dans l'esclavage même.
Page 172 - Ô heureux Télémaque, qui ne pourrez jamais vous égarer comme moi, puisque vous avez un tel guide ! Mentor, vous êtes le maître ; toute la sagesse des dieux est en vous. Minerve même ne pourrait donner de plus salutaires conseils. Allez, promettez, concluez, donnez tout ce qui est à moi ; Idoménée approuvera tout ce que vous jugerez à propos de faire. Pendant qu'ils raisonnaient ainsi, on entendit tout à coup un bruit confus de chariots, de chevaux hennissants, d'hommes qui poussaient...
Page 39 - ... mais il ne voulut nous donner ni un pilote ni des rameurs de sa nation, de peur qu'ils ne fussent trop exposés sur les côtes de la Grèce. Il nous donna des marchands phéniciens, qui, étant en commerce avec tous les peuples du monde, n'avaient rien à craindre, et qui devaient ramener le vaisseau à Aceste, quand ils nous auraient laissés à Ithaque. Mais les dieux, qui se jouent des desseins des hommes, nous réservaient à d'autres dangers.
Page 196 - On ne trouve point dans les hommes ni les vertus ni les talents qu'on y cherche. On a beau les étudier et les approfondir, on s'y mécompte tous les jours. On ne vient même jamais à bout de faire, des meilleurs hommes, ce qu'on auroit besoin d'en faire pour le bien public.
Page 104 - Cependant il tirera du secours de ses alliés; ses sujets aimeront mieux mourir que de passer sous la domination d'un autre roi violent et injuste; les dieux mêmes combattront pour lui. Voyez quelles ressources il aura au milieu des plus grands périls. Je conclus donc que le roi pacifique qui ignore la guerre est un roi très imparfait, puisqu'il ne sait point remplir...
Page 321 - N'avez-vous pas assez de courage pour vaincre sans tromper? Votre vertu , jointe aux forces de tant de peuples, ne vous suffit-elle pas? Combattons, mourons, s'il le faut, plutôt que de vaincre si indignement.
Page 218 - Philoclès m'était devenu suspect. Il en parut surpris; il me représenta sa conduite droite et modérée; il m'exagéra ses services; en un mot, il fit tout ce qu'il fallait pour me persuader qu'il était trop bien avec lui.
Page 284 - O chère ombre ! appellemoi sur les rives du Styx ; la lumière m'est odieuse : c'est toi seul, mon cher Hippias, que je veux revoir. Hippias ! Hippias ! ô mon cher Hippias ! je ne vis encore que pour rendre à tes cendres le dernier devoir.
Page 154 - Au contraire , quand il secoue sa chevelure , il ébranle le ciel et la terre ,: les Dieux mêmes , éblouis des rayons de gloire qui l'environnent , ne s'en approchent qu'avec tremblement.
Page 169 - J'y ai fait élever des tours, d'où nos troupes peuvent accabler de traits tous les ennemis qui viendraient des montagnes dans notre pays. Nous pouvons entrer dans le leur et ravager, quand il nous plaira, leurs principales habitations. Par ce moyen, nous sommes en état de résister, avec des forces inégales, à cette multitude innombrable d'ennemis qui nous environnent. Au reste, la paix entre eux et nous est devenue très difficile.