Mémoires de lʹAcadémie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, Volume 6L'Académie, 1858 |
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Anthriscus sylvestris août Arias et André assez barrière battant les haies Beaune Beaune.-M Blaisy-Bas bois coupé bois de Champeaux bois de Lépenot Bois-le-Duc bord de l'Ouche bord des chemins bord du bois bord du petit Bourgogne Bourlier et André Bruyère Carduus nutans Chambolle chemin de Daix chemin de fer chemin de Talant chêne clos de Pouilly Collonges-les-Premières combe de Neuvon commun Corcelles-les-Monts cours du Parc débarcadère Dieu écorces Environs de Dijon espèce étang de Satenay Fixin Flavignerot fontaine de Larrey forêt de Citeaux Germ Gevrey Gyll haies sèches Herbst humides insecte juin Kirby l'eau Linn Magny-sur-Tille Mai à juillet Marsannay-la-Côte Mme de Beaujeu morale Neuvon à Darois Nodot octobre Oisilly Oliv Pascal Payk pensée père perles petit étang pierres Plombières prés au bord raison rare Rouvray Rouvray.-M Saint-Nicolas-les-Citeaux Sciences Semur septembre Serrigny surtout Tarnier Très-commun tube de Pitot tubes Vauvenargues Velars-sur-Ouche Villenote Villers-les-Pots vitesse
Popular passages
Page 56 - L'homme est à luimême le plus prodigieux objet de la nature; car il ne peut concevoir ce que c'est que corps, et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose comment un corps peut être uni avec un esprit.
Page 128 - Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Page 76 - Je suis peu sensible à la pitié, et je voudrais ne l'y être point du tout. Cependant il n'est rien que je ne fisse pour le soulagement d'une personne affligée, et je crois effectivement que l'on doit tout faire...
Page 61 - Ce chien est à moi, disaient ces pauvres enfants; c'est là ma place au soleil : voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre.
Page 53 - ... l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Ainsi toute notre dignité consiste dans la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever, non de l'espace et de la durée. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
Page 75 - C'est une passion qui n'est bonne à rien au dedans d'une âme bien faite, qui ne sert qu'à affaiblir le cœur, et qu'on doit laisser au peuple, qui, n'exécutant jamais rien par raison, a besoin de passions pour le porter à faire les choses. J'aime mes amis, et je les aime d'une façon que je ne balancerais pas un moment à sacrifier mes intérêts aux leurs; j'ai de la condescendance pour eux, je souffre patiemment leurs...
Page 47 - Tant s'en faut que d'avoir ouï dire une chose soit la règle de votre créance, que vous ne devez rien croire sans vous mettre en l'état comme si jamais vous ne l'aviez ouï.
Page 48 - Si on soumet tout à la raison, notre religion n'aura rien de mystérieux et de surnaturel. Si on choque les principes de la raison, notre religion sera absurde et ridicule.
Page 94 - Nous sommes bien plus appliqués à noter les contradictions, souvent imaginaires, et les autres fautes d'un auteur, qu'à profiter de ses vues , vraies ou fausses. Pour décider qu'un auteur se contredit, il faut qu'il soit impossible de le concilier.
Page 65 - Ceux que nous appelons anciens étaient véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l'enfance des hommes proprement; et comme nous avons joint à leurs connaissances l'expérience des siècles qui les ont suivis, c'est en nous que l'on peut trouver cette antiquité que nous révérons dans les autres.