Répertoire général du Théâtre français: composé des tragédies, comédies, et drames, des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table génerale, Volume 26

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T. Dabo, 1821
 

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Popular passages

Page 338 - Horace. Peut-être ignores-tu dans quel coin reculé J'habite dans Paris, citoyen exilé, Et me cache aux regards du profane vulgaire? Si tu le veux savoir, je vais te satisfaire. Au bout de cette rue où ce grand cardinal, Ce prêtre conquérant, ce prélat amiral, Laissa pour monument une triste fontaine, Qui fait dire au passant, que cet homme, en sa haine, Qui du trône ébranlé soutint tout le fardeau, Sut répandre le sang plus largement que l'eau, S'élève une maison modeste et retirée,...
Page 320 - Que tout ce que j'ai dit on le pourrait mieux dire ; Qu'un tel vers, à mon sens, est languissant et froid ; Que ce mot n'est pas bien placé dans son endroit; Là, que le bon sens souffre, et qu'ici la pensée De ténèbres encor se trouve embarrassée. Ainsi toujours chagrin, agité de remords, Si j'en...
Page 110 - LISETTE. Quoi! déjà, je vous prie, Vous repentiriez-vous d'avoir fait œuvre pie? Une fille nubile, exposée au malheur, Qui veut faire une fin en tout bien, tout honneur, Lui refuseriez-vous cette petite grâce?
Page 104 - Eh ! parbleu, vous rêvez, monsieur; c'est pour le faire Que j'ai besoin ici de votre ministère. M. SCRUPULE. Je ne rêve , monsieur, en aucune façon ; Vous nous l'avez dicté plein de sens et raison.
Page 160 - ... dit , et sans horreur je ne puis le redire, Qu'exerçant sur Vénus un rigoureux empire, Et vous-même étouffant tout sentiment d'époux , Vous voulez l'immoler à vos transports jaloux. Contre ses volontés, par vos soins retenue, Vous la faites, dit-on, ici garder à vue. On dit plus ; on prétend que cette dure loi N'est donnée en ces lieux, n'est faite que pour moi. Qu'en dites-vous , seigneur ? que faut-il que j'en pense ? Ne ferez-vous point taire un bruit qui nous offense ? VULC AIN.
Page 341 - Dès ses plus jeunes ans sut percer où l'Aurore Voit de ses premiers feux les peuples du Bosphore ; Qui, parcourant le sein des infidèles mers, Par le fier Ottoman se vit chargé de fers ; Qui prit, rompant sa chaîne, une nouvelle course Vers les tristes Lapons que gèle et transit l'Ourse, Et s'ouvrit un chemin jusqu'aux bords retirés Où les feux du soleil sont six mois ignorés. Mes voisins ont appris l'histoire de ma vie, Dont mon valet causeur souvent les désennuie. Demande-leur encore...
Page 341 - Et s'ouvrit un chemin jusqu'aux bords retirés Où les feux du soleil sont six mois ignorés. Mes voisins ont appris l'histoire de ma vie , Dont mon valet causeur souvent les désennuie. Demande-leur encore où loge en ces marais Un magistrat qu'on voit rarement au palais ; Qui , revenant chez lui lorsque chacun sommeille, Du bruit de ses chevaux bien souvent les réveille; Chez qui l'on voit entrer , pour orner ses celliers, Force quartauts de vin , et point de créanciers. Si tu veux, cher ami...
Page 105 - J'ai fait mon testament ? CRISPIN : On ne peut pas vous dire Qu'on vous l'ait vu tantôt absolument écrire ; Mais je suis très certain qu'aux lieux où vous voilà, Un homme, à peu près mis comme vous êtes là, Assis dans un fauteuil auprès de deux notaires, A dicté mot à mot ses volontés dernières. Je n'assurerai pas que ce fût vous. Pourquoi ? C'est qu'on peut se tromper. Mais c'était vous, ou moi ". M.
Page 314 - ... et presque diaphane Par les jeûnes cruels auxquels il se condamne, Tombe malade enfin ; déjà de toutes parts. Le joyeux héritier promène ses regards, D'un ample coffre-fort contemple la figure, En perce de ses yeux les ais et la serrure., . Un...
Page 9 - Vous avouerez qu'il étoit maître « de ses biens; il pouvoit en disposer comme il le « jugeoit convenable : ainsi l'on peut regarder ces « biens comme nous étant déjà donnés devant « Dieu. Il ne manque donc que la formalité du * testament ; mais c'est un petit défaut de forme « qu'il est possible de réparer. Je me suis aperçu « que vous avez la voix entièrement semblable à « celle de M. d'Ancier : vous pourriez facilement « le représenter dans un lit , et dicter un testament «...

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