Histoire d'une ville protestanteAmyot, 1862 - 316 pages |
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Popular passages
Page 255 - Feunodot à faire amende honorable, nu en chemise, la corde au col, tenant en ses mains une torche de cire ardente du poids de deux livres...
Page 254 - Conseiller du Roi en ses Conseils, Maître des Requêtes ordinaire de son Hôtel, Intendant de Justice, Police et Finances en la Généralité de Tours.
Page 241 - Vois l'amertume de notre âme ; Connois nos maux, viens les guérir. Viens nous tirer, Seigneur, d'un affreux précipice, Et jette ton regard propice Sur des pécheurs prêts à périr. Nos pauvres tribus fugitives, Tes autels par tout renversez, Tous tes flambeaux éteints, tes troupeaux dispersez Tant de milliers d'âmes captives, Des consciences dans l'effroy, Des sentiments forcés, des cœurs dans les allarmes, Des yeux tousjours baignés de larmes, Sont des voix qui crient à toy.
Page 263 - La voici l'heureuse journée Qui répond à notre désir ! Louons Dieu qui nous l'a donnée, Faisons-en tout notre plaisir. Grand Dieu ! c'est à toi que je crie : Garde ton oint et le soutiens. Grand Dieu ! c'est toi seul que je prie ; Bénis ton peuple et le maintiens. 13. Béni soit qui, rempli de zèle, Au nom du Seigneur vient ici ! Vous, de sa maison sainte et belle, Nous vous bénissons tous aussi.
Page 266 - Une partie de nos concitoyens qui n'a pas le bonheur de professer la religion catholique se trouve être frappée d'une sorte de mort civile. Le bureau connaît trop bien le cœur du Roi pour n'être pas persuadé que...
Page 266 - Majesté ses sollicitations pour que cette portion nombreuse de ses sujets cesse de gémir sous un régime de proscription également contraire à l'intérêt général de la religion, aux bonnes mœurs, à la population, à l'industrie nationale, et à tous les principes de la morale et de la politique.
Page 228 - Nous croyons donc que nul ne se doit retirer à part, et se contenter de sa personne, mais que tous ensemble doivent garder et entretenir...
Page 261 - J'ai toujours prêché à mon troupeau la patience, l'obéissance, la soumission, et mes sermons, qu'on a en main, sont renfermés en abrégé en ces paroles : Craignez Dieu, honorez le roi. Si j'ai contrevenu à ses lois touchant les assemblées religieuses, c'est que Dieu m'ordonnait d'y contrevenir; quant à la justice, je ne l'ai point offensée, et je prie Dieu de pardonner à mes juges.
Page 247 - ... également dur ne permet pas d'espérer aucun adoucissement à nos peines ni aucun terme à nos maux. De nombreuses armées, séduites de longue main par un artificieux monarque , entretenues et destinées autant contre ses propres sujets que contre les ennemis, ne laissent envisager qu'une paix moins supportable encore que ne l'est la guerre elle-même. Dans des circonstances si fatales , est-il un seul particulier, quel qu'il soit, qui ne doive tâcher d'inspirer à ses compatriotes combien...
Page 307 - Les mortels sont égaux , ce n'est pas la naissance » C'est la seule vertu qui fait la différence.