Histoire critique des doctrines religieuses de la philosophie moderne, Volume 1C. Meyrueis et compagnie, 1855 - 587 pages |
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absolument attributs Bayle bonté Bossuet c'est-à-dire causes finales choses Christian Wolf connaissance connaître conscience cosmologique créateur création critique croyance déisme Descartes desseins Dieu existe disciples divine doctrine Écossais effet éléments esprit éternelle Fénelon Fichte fond force genre humain Hegel Hume Hutcheson idéal idées infini intel intelligence Kant Koenigsberg l'âme l'autre l'esprit humain l'essence l'être l'existence de Dieu l'expérience l'homme l'humanité l'idée de Dieu l'ordre moral l'univers Leibniz liberté Locke logique lois matériel ment métaphysique monde nature naturelle nécessaire nécessité non-moi non-seulement notion noumène objets ontologique panthéisme parfait pensée penseur perfection phénomènes philos philosophie physique Pierre Lyonnet preuve primitive principe Providence puissance qu'une rapport réalité réel Reid Reimarus religieuse religion rien Rousseau sage sagesse saurait scep sceptique Schelling science semble sens sensible sentiment seul sorte souverain spéculative Spinosa spirituel substance système tantôt téléologique tence théisme théodicée théologie théorie tion universelle vérité voilà volonté Voltaire Wolf XVIIIe siècle
Popular passages
Page 1 - ... philosophie cartésienne. Je vois naître de son sein et de ses principes, à mon avis mal entendus, plus d'une hérésie; et je prévois que les conséquences qu'on en tire contre les dogmes que nos pères ont tenus la vont rendre odieuse, et feront perdre à l'Église tout le fruit qu'elle en pouvait espérer pour établir dans l'esprit des philosophes la divinité et l'immortalité de l'âme.
Page 213 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. Où il est mauvais, il passe bien loin au delà du pire; c'est le charme de la canaille : où il est bon , il va jusqu'à l'exquis et à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats.
Page 351 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il 15 meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 51 - Bayle aussi croit que la raison humaine est un principe de destruction et non pas d'édification (Dictionn., p. 2026, col. 2), que c'est une coureuse qui ne sait où s'arrêter , et qui, comme une autre Pénélope, détruit elle-même son propre ouvrage : Destruit, œdificat, mutât quadrata rotundis (Rép.
Page 225 - ... semble, me tranquilliser beaucoup en me prouvant que tout est mal. Ne vous y trompez pas, monsieur, il arrive tout le contraire de ce que vous vous proposez.
Page 245 - Ainsi, l'addition d'un article rendrait, ce semble, la proposition plus exacte, et, au lieu de tout est bien, il vaudrait peut-être mieux dire, le tout est bien, ou tout est bien pour le tout.
Page 214 - Ils ont adoré tous un maître, un juge, un père. Ce système sublime à l'homme est nécessaire. C'est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité , Le frein du scélérat, l'espérance du juste. Si les cieux, dépouillés de son empreinte auguste, Pouvaient cesser jamais de le manifester, Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Page 247 - Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 20 - Je le vois bien , votre esprit est infatué de tant de belles sentences , écrites si éloquemment en prose et en vers, qu'un Montaigne, je le nomme, vous a débitées; qui préfèrent les animaux à l'homme , leur instinct à notre raison , leur nature simple , innocehte et sans fard , c'est ainsi qu'on parle , à nos raffinemens et à nos malices.
Page 110 - Toutes nos actions et toutes nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement qu'en la réglant par la vue de ce point, qui doit être notre dernier objet.