L'hermite de Belleville ou choix d'opuscules politiques, littéraires et satiriques de Charles Colnet [...], Volume 2Le Normant, 1833 |
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Popular passages
Page 94 - II est toujours prêt à partir, S'étant su lui-même avertir Du temps où l'on se doit résoudre à ce passage. Ce temps, hélas! embrasse tous les temps : Qu'on le partage en jours, en heures, en moments...
Page 102 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 101 - La foule des humains est un faible troupeau Qu'effroyable pasteur le Temps mène au tombeau; Notre sol n'est formé que de poussière humaine...
Page 109 - Thimer, il avait, au moment où la révolution commença, trente mille livres de rente ; tant il est vrai que Dieu prodigue ses biens ' . A ceux qui font vœu d'être siens.
Page 122 - L'abbé Galiani, secrétaire de l'ambassade de Naples, avait écouté patiemment toute cette dissertation; enfin, il prend la parole et dit : « Messieurs, messieurs les « philosophes, vous allez bien vite. « Je commence par vous dire que, si j'étais Pape, je vous
Page 126 - ... et en voyant dans cet univers un nombre si prodigieux de combinaisons mille et mille fois plus difficiles et plus compliquées et plus soutenues, et plus utiles, etc. ; vous ne soupçonnez pas que les dés de la nature sont aussi pipés, et qu'il ya là-haut un grand fripon qui se fait un jeu de vous attraper, etc.
Page 118 - Pour parler d'administration, il faut tenir la queue de la poêle, être dans la bouteille à l'encre, et ce n'est pas à un écrivain obscur, qui souvent n'a pas cent écus vaillant, à endoctriner les gens en place.
Page 98 - Vos parents, vos amis dorment dans ce séjour, Monument vénérable et de deuil et d'amour. Ces êtres consacrés par les devoirs suprêmes, Honorez-les pour eux, pour l'état, pour vous-mêmes.
Page 302 - Il n'a point vu tout ce qu'il a fait, mais il a fait tout ce que nous voyons. Les observateurs éclairés , ceux qui sauront écrire l'histoire , prouveront à ceux qui savent réfléchir, que le premier auteur de cette grande révolution qui étonne l'Europe, et répand de tout côté l'espérance chez les peuples et l'inquiétude dans les cours, c'est, sans contredit, Voltaire.
Page 3 - Mais moi , vivre à Paris ! Eh ! qu'y voudrais-je faire ? Je ne sais ni tromper, ni feindre , ni mentir ; Et , quand je le pourrais , je n'y puis consentir. Je ne sais point en lâche essuyer les outrages...