Revue historique de droit français et étranger

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Édouard Laboulaye, Rodolphe Dareste, Charles Ginoulhiac
Sirey., 1913
 

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Popular passages

Page 268 - Auerbach, que le droit public germanique du xviu* siècle est un « maquis dans lequel le lecteur français se sent égaré » ? On est même surpris quand on voit que cette Diète allemande impuissante, ridiculisée parles Allemands eux-mêmes a été cependant traitée par les rois de France comme une puissance souveraine auprès de laquelle furent accrédités des ministres et des agents distingués. M. Auerbach a étudié avec soin le rôle très délicat de plusieurs d'entre eux, il a mis en...
Page 266 - Lapidé, arrive à celte conclusion que l'Empereur n'a en réalité que des prérogatives honorifiques et de parade. La souveraineté réside dans les États, qui peuvent légiférer, si le salut commun le requiert, sans le consentement de l'Empereur ou même contre sa volonté, l'Empire est au-dessus de l'Empereur. Il peut déposer son chef élu, il peut même supprimer la dignité impériale. L'Empereur...
Page 268 - ... bien public et leur commune conservation ». Eléazar Mauvillon, professeur à Brunswick, après avoir relevé de son côté les contradictions qui existent entre les publicistes à ce sujet, conclut en ces termes : «Autrechose est rEmpereur.autreclioseestl'Empire.L'Empei-eurestun monarque, l'Empire est une monarchie.
Page 415 - ... une aussi de faire le premier jour de l'an une espèce de sacrifice aux fontaines publiques, chacun offrant un morceau de pain couvert de beurre à celle de son village.
Page 267 - Sous ce nom, ils exaltèrent le particularisme, et ce qu'on a appelé la Kleinstaaterei. Ils travaillèrent pour les princes et les principicules, ils oublièrent les sujets, ou du moins ils les abandonnèrent au gouvernement « patriarcal » du Landesvater, sans se soucier des abus, et des tyrannies que ce gouvernement devait engendrer. M. Auerbach mérite notre reconnaissance pour avoir analysé avec tant de soin les écrits des publicistesdu xvine siècle.
Page 430 - La fontaine de Bodilis, à trois quarts de lieue de Landivisiau, a la propriété d'indiquer aux amants si leur maîtresse a conservé son innocence; il faut lui dérober l'épingle qui ferme sa collerette, la plus voisine de son cœur; on la pose sur la surface de l'eau ; tout est perdu si l'épingle s'enfonce. Surnage-t-elle? elle est encore pucelle ». Cambry ajoute en note : « Les femmes de ce pays se servent d'épines pour attacher leurs vêlements».
Page 32 - Se voyant en ce danger, il se recommanda à Dieu et acheva ses Primes ; puis, ayant osté son manteau ou froc, se mit dessus, et en attacha le bout à son bourdon pour cueillir le vent, s'en servant...
Page 439 - ... afin de gagner un bout de terre sur la propriété du voisin. De là des contestations fort longues et sur lesquelles les tribunaux sont presque toujours hors d'état de se prononcer, puisqu'il n'ya jamais eu d'arpentage préalable et que les bornes seules font loi. Le plus souvent, le voisin lésé n'a de recours qu'en la justice de Dieu. C'est donc devant elle qu'il assigne le coupable en disant : — Puisse la pierre que tu as déplantée peser de tout son poids dans la balance de tes péchés,...
Page 434 - Grève et de la ville de Lannion , une fontaine renommée par les superstitions que le peuple y exerce encore à présent. Lorsque quelqu'un a été volé , il s'y rend à jeun un lundi. Là , il jette dans l'eau plusieurs morceaux de pain , à chacun desquels il donne le nom des personnes qu'il soupçonne avoir fait le vol : celui de ces morceaux qui reste à fond indique le voleur. Pour faire oublier , s'il étoit possible , ces vaines observances , les apôtres de l...
Page 10 - Le gouvernement du maréchal de Matignon en Guyenne pendant les premières années du règne de Henri IV (1589-1594) (suite; continue en juill.

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