Revue de Paris

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Louis Désiré Véron
Bureau de la Revue de Paris., 1836
 

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Popular passages

Page 21 - Sainte-Marguerite, qu'il gardait » depuis longtemps, s'étant trouvé hier un peu plus mal en sortant • de la messe, il est mort aujourd'hui, sur les dix heures du soir, » sans avoir eu une grande maladie , il ne se peut pas moins. »M.
Page 5 - PARTIE •. ... ; Ce fut en 1745 que transpira, pour la première Fois, dans le public, l'histoire mystérieuse et terrible du Masque de Fer : jusque-là, les prisons d'é1 Un extrait de cette Histoire a été publié dans la Revue de Paris , mais la forme de ce recueil ne permettait pas de donner place aux développemens les plus curieux, et la rapidité de l'impression a laissé échapper à l'auteur un grand nombre de fautes qui dénaturent son travail.
Page 176 - Galley, avançant son tablier et reculant la tête, se présentait si bien et je visai si juste, que je lui fis tomber un bouquet dans le sein ; et de rire. Je me disais en moi-même : Que mes lèvres ne sont-elles des cerises! comme je les leur jetterais ainsi de bon cœur!
Page 16 - ... qu'avec son masque de fer, et que, lorsqu'il étoit seul, « il pouvoit s'amuser à s'arracher le poil de la barbe avec « des pincettes d'acier très-luisant et très-joli.
Page 21 - L'an mil sept cent trois , et le i9 novembre, Marchialy, âgé » de quarante-cinq ans ou environ , est décédé dans la Bastille...
Page 180 - Risible enfantillage et des sens et du cœur; Voilà ce qui du ciel en vous serait vainqueur? Voilà pour quel appât, voilà pour quelle cause Vous trahiriez le vœu que ce temps vous impose? Vous laisseriez ma mort sans secours, sans adieu, Le temple sans ministre, et le monde sans Dieu?
Page 113 - Est-ce donc la brise qu'on loue, Ou l'harmonieux instrument ? Je suis le doigt et toi le livre, Mon cœur te révèle le tien, Mais chaque note qui t'enivre, C'est ton encens et non le mien. Ton cœur sonore de poète Est semblable à ces urnes d'or, Où la moindre aumône qu'on jette Résonne comme un grand trésor ! Des fleurs qu'à nos lyres tu donnes Nous ne prenons que la moitié, Mais les...
Page 12 - Bastille, où il fut logé aussi bien qu'on peut l'être dans le château : on ne lui refusait rien de ce qu'il demandait ; son plus grand goût était pour le linge d'une finesse extraordinaire, et pour les dentelles ; il jouait de la guitare. On lui faisait la plus grande chère, et le gouverneur s'asseyait rarement devant lui.
Page 6 - Cha-Abas, imagine d'envoyer Giafer à l'armée , qui était alors sur les frontières du côté du Feldran ( la Flandre ) , de le faire passer pour mort, peu de jours après son arrivée, et de le transférer de nuit, avec le plus grand secret, dans la citadelle de l'île d'Ormus (les îles Sainte-Marguerite ' ) , pendant qu'on célébrerait ses obsèques aux yeux de l'armée, et de le retenir dans une prison perpétuelle. Cet avis prévalut et fut exécuté par l'entremise de gens fidèles et discrets...
Page 17 - L'auteur du Siècle de Louis XIV est le premier qui ait parlé de l'homme au masque de fer dans une histoire avérée. C'est qu'il était très-instruit de cette anecdote qui étonne le siècle présent, qui étonnera la postérité, et qui n'est que trop véritable. On l'avait trompé sur la date de la mort de cet inconnu si singulièrement infortuné. Il fut enterré à Saint-Paul, le 3 mars 1703, et non en 1704i.

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