Lessing et le gout français en AllemagneA. Durand, 1863 - 448 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Allemagne amis anglais Aristote assez auteurs Bayle Berlin C'était caractère chose chrétien christianisme comédie comédiens comique Corneille crainte critique d'Aristote d'autres Danzel dessein Destouches Devrient Diderot disciple dit-il doctrines Dramaturgie drame écrit écrivains Emilia Galotti esprit étranger fable Gellert général génie allemand genre germanique Gervinus Gleim Goethe Gottsched goût guère Hambourg homme idées imitations jeune Journal jugement juif Klopstock l'action l'Allemagne l'art l'auteur l'égard l'esprit l'imitation Laokoon Leibniz Leipzig Lessing lettres littéraire littérature lui-même Mendelssohn ment Misz Sara Sampson modèles Molière morale Mylius n'était Nathan le Sage Neuber Nicolaï œuvres original ouvrage paraît passions peinture pensée père personnages philosophe pièce pitié Plaute poëme poésie dramatique poëte poétique Polyeucte premier prince Prusse qu'un raison Ramler règles religieuse religion représentation rien Saladin scène sentiments seul Shakspeare siècle sing Sophocle sorte Stahr style sujet teur théâtre allemand théorie tion tique traduction tragédie française tragique trouve vérité Voltaire vrai Wittenberg Wolfenbüttel Zaïre
Popular passages
Page 378 - Je ne me lasserai point de crier à nos Français : La Vérité! la Nature! les Anciens! Sophocle! Philoctète!
Page 250 - Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 259 - ... sous forme dramatique et non pas narrative, employant la terreur et la pitié pour purger les passions de ce genre...
Page 380 - Ajoutez à cela, toutes les relations : le père de famille, l'époux, la sœur, les frères. Le père de famille ! Quel sujet, dans un siècle tel que le nôtre, où il ne paraît pas qu'on ait la moindre idée de ce que c'est qu'un père de famille!
Page 256 - Cela aiderait à tromper l'auditeur, qui ne voyant rien qui lui marquât la diversité des lieux, ne s'en apercevrait pas, à moins d'une réflexion malicieuse et critique, dont il y en a peu qui soient capables, la plupart s'attachant avec chaleur à l'action qu'ils voient représenter.
Page 249 - Elle en diffère par l'étendue : la tragédie s'efforce le plus possible de se renfermer dans une révolution du soleil, ou du moins de dépasser peu ces limites...
Page 385 - Une disposition des personnages sur la scène, si naturelle et si vraie, que rendue fidèlement par un peintre, elle me plairait sur la toile, est un tableau.
Page 284 - ... personnages; on devient enthousiaste avec Polyeucte, inflexible avec Horace, tendre avec Chimène; le dialogue est vif et il entraîne. Il est vrai que les esprits philosophes, dont le nombre est fort augmenté, méprisent beaucoup l'action de Polyeucte et de Néarque. Ils ne regardent ce Néarque que comme un convulsionnaire qui a ensorcelé un jeune imprudent.
Page 364 - Mais les temps de barbarie sont passés. Le siècle s'est éclairé. La raison s'est épurée. Ses préceptes remplissent les ouvrages de la nation. Ceux où l'on inspire aux hommes la bienveillance générale sont presque les seuls qui soient lus. Voilà les leçons dont nos théâtres retentissent, et dont ils ne peuvent retentir trop souvent.
Page 267 - Il en est nécessairement de même des hommes sujets à la pitié, à la crainte, en général à quelque passion ; il en est de même des autres hommes dans la mesure de leur caractère. Tous sont purgés et agréablement soulagés ; ainsi les chants qui purifient l'âme nous causent un plaisir sans danger *. C'est pourquoi il faut en imposer l'usage aux artistes qui exécutent de la musique sur le théâtre.