Oeuvres de Platon, Volume 3

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Rey, 1826
 

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Popular passages

Page 98 - Elle est belle de tout point autant qu'aucune chose peut l'être. Sais-tu quels sont ceux qui plongent avec hardiesse dans les puits? Oui , les plongeurs. Est-ce parce qu'ils savent plonger , ou pour quelque autre raison ? Parce qu'ils savent plonger. Quels sont ceux qui sont hardis à combattre à cheval , les bons cavaliers ou les mauvais? Les, bons. *Et quels sont ceux qui combattent hardiment avec des peltes*?
Page 96 - Tu as répondu que ce ne sont point les noins d'une même chose , mais que chacun d'eux est imposé à une chose particulière ; que toutes ces vertus sont des parties de la vertu , non comme les parties de l'or, qui sont semblables entre elles et au tout dont elles font partie ; mais comme les parties du visage, qui diffèrent du tout auquel elles appartiennent , et entre elles, ayant chacune leur faculté propre. Si tu es encore dans le même sentiment , dis-le ; et si tu...
Page 294 - ... que les hommes ont établie. Nous prenons dès l'enfance les meilleurs et les plus forts d'entre nous ; nous les formons et les domptons comme des lionceaux, par des enchantemens et des prestiges, et nous leur en- seignons qu'il faut respecter l'égalité , et qu'en cela consiste le beau et le juste.
Page 286 - ... s'offrir à la justice les yeux fermés et de grand cœur, comme on s'offre au médecin pour souffrir les incisions et les brûlures, s'attachant...
Page 442 - Comme dans les cérémonies religieuses on voile les instrumens sacrés et les choses mystérieuses , afin de les dérober aux regards des hommes indignes, ainsi les mythes enveloppent la doctrine, afin qu'elle ne soit pas livrée au premier venu.
Page 286 - ... compte de la douleur: en sorte que si la faute qu'on a faite mérite des coups de fouet on se présente pour les recevoir ; si les fers , on...
Page 297 - Mais si c'est un homme que l'on entend ainsi bégayer ou qu'on voit jouer, la chose paraît ridicule, indécente à cet âge, et digne du fouet. Voilà ce que je pense de ceux qui s'occupent de philosophie. Quand je vois un jeune homme s'y adonner, j'en suis charmé, cela me semble à sa place, et je juge que ce jeune homme a de la noblesse dans les sentiments. S'il la néglige au contraire, je le regarde comme une âme basse, qui ne se croira jamais capable d'une action belle et généreuse. Mais...
Page 125 - Socrate, dit Protagoras, je loue ton ardeur et ton talent à manier la dispute. Car entre tous les défauts dont je me flatte d'être exempt, je suis de tous les hommes le moins jaloux. Aussi ai-je dit souvent de toi, que de tous les jeunes gens de ma connaissance, tu es celui dont je fais le plus d'estime, et que je te mets infiniment au-dessus de tous ceux de ton âge. J'ajoute que je ne serais pas surpris qu'un jour tu prisses place parmi les personnages célèbres pour leur sagesse. Nous converserons...
Page 286 - Je ne vois guère qu'un moyen de rendre la rhétorique utile, c'est de s'accuser soi-même avant tout autre, ensuite ses proches et ses amis, dès qu'on a commis quelque injustice, de ne point tenir le crime secret, mais de l'exposer au grand jour afin qu'il soit puni et réparé; c'est de se faire viole'nce à soi ainsi qu'aux autres pour s'élever au-dessus de toute crainte; et de s'offrir à la justice les yeux...
Page 106 - ... semblables? Et si elles n'étaient sujettes à aucune suite fâcheuse, et qu'elles ne vous procurassent que du plaisir, les regarderiez-vous encore comme des maux, lorsqu'elles ne vous donneraient que du plaisir, de toute manière et en toute occasion ? Quelle autre réponse, Protagoras, pensons-nous qu'ils nous feraient, sinon qu'elles ne sont pas mauvaises à cause du sentiment agréable qu'elles excitent en eux au moment de la jouissance, mais à cause des maladies et des autres maux qu'elles...

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