Morale d'Aristote: Préface. Dissertation préliminaire sur les trois ouvrages de morale conservés sous le nom d'Aristote. Sommaires des chapitres de la Morale d'Aristote. Morale à Nicomaque, liv. I-II

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Ladrange, 1856
 

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Popular passages

Page clxii - Ainsi, le ••• devoir est la nécessité de faire une action par » respect pour la loi. Se représenter la loi en elle...
Page cx - ... saches, mon cher Criton, lui dit-il, que parler improprement ce n'est pas seulement une faute envers les choses, mais c'est aussi un mal que l'on fait aux âmes. Il faut avoir plus de courage, et dire que c'est mon corps que tu enterres; et enterre-le comme il te plaira, et de la manière qui te paraîtra la plus conforme aux lois.
Page xcvii - De même, tu peux dire que les êtres intelligibles ne tiennent pas seulement du bien ce qui les rend intelligibles , mais encore leur être et leur essence , quoique le bien lui-même ne soit point essence , mais quelque chose fort au-dessus de l'essence en dignité et en puissance.
Page lxxxiii - ... convient à son égard de réprimer sa colère, et de ne point se laisser aller à des emportements et à d'aigres réprimandes, qui ne conviennent qu'à une femme. Si l'on doit donner libre carrière à son indignation, ce n'est que contre les méchants entièrements livrés au vice, et incapables d'amendement.
Page lxxxv - Dieu, suivant une ancienne tradition ', est le commencement, le milieu et la fin de tous les êtres; il marche toujours en ligne droite, conformément à sa nature, en même temps qu'il embrasse le monde; la Justice le suit, toujours prête à punir les infracteurs de la loi divine. Quiconque veut être heureux doit s'attacher à la justice, marchant humblement et modestement sur ses pas.
Page cii - La plus grande de toutes les maladies de l'homme est un défaut qu'on apporte en naissant, que tout le monde se pardonne, et dont par conséquent personne ne travaille à se défaire : c'est ce qu'on appelle l'amour-propre; amour, dit-on, qui est naturel, légitime, et même nécessaire.
Page clxxix - Sans doute , mais seulement au point de mte pratique. En effet nous ne connaissons par là ni la nature de notre âme , ni le monde intelligible , ni l'être suprême , comme ils sont en soi ; nous nous bornons à en lier les concepts au concept pratique du souverain bien , comme objet de notre volonté...
Page clxiii - ... en général qui puisse lui servir de principe, c'est-à-dire que je dois toujours agir de telle sorte que je puisse vouloir que ma maxime devienne une loi universelle.
Page 27 - Mais peut-être tout en convenant avec nous que le bonheur est sans contredit le plus grand des biens, le bien suprême, peut-on désirer encore d'en connaître plus clairement la nature.
Page lxxxvii - Comment sou cœur se refuserait-il à croire à cette vérité consolante, qu'il n'ya rien à redouter pour l'homme de bien, ni durant cette vie, ni après la mort? Si quelques revers l'atteignent sur la terre, comment ne conserverait-il pas la ferme confiance que les Dieux lui accorderont ce qu'ils ne manquent jamais d'accorder aux gens de bien, l'adoucissement des maux qui les affligent, le changement de leur condition présente en une meilleure, tandis qu'au contraire, les biens moraux qu'ils...

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