Cours de philosophie, Volume 1Pichon et Didier, 1828 - 515 pages |
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Aristote Bossuet Brucker c'est-à-dire carac caractère chose civilisation Condillac condition conscience conséquent considère COURS D'HISTOIRE dernière leçon Descartes développement Dieu différens peuples différentes dix-huitième siècle doit elle-même épo époque exclusif Fichte fondamental forme général genre humain Grèce guration Herder histoire hommes idées individus Kant l'art l'élément l'esprit humain l'état l'être l'his l'histoire de l'humanité l'homme l'hu l'idéalisme l'idée L'IMPRIMERIE DE VANDOOREN l'in l'industrie l'infini l'intelligence l'Orient l'unité Leibnitz liberté Locke lois loppement losophie lui-même Malebranche manifeste manité ment Messieurs métaphysique méthode méthode expérimentale mouvement moyen âge nature humaine nécessaire panthéisme passé pensée Périclès phénomène phie philoso philosophie de l'histoire philosophie moderne Platon politique premier primitive principe psycologie puissance qu'une raison humaine réel réflexion religion représente résultats rien savoir science scolastique sensation sera seule Socrate sorte substance suppose systèmes tence Tennemann Tiedemann tion toire unité universelle VANDOOREN FRERES variété veloppement vérité Vico VICTOR COUSIN Voilà vrai
Popular passages
Page 14 - J'irai plus loin; et à ce reproche d'un mysticisme pusillanime, je répondrai du haut de l'orthodoxie chrétienne. Car savez-vous, Messieurs, quelle est la théorie que je vous ai exposée? Pas autre chose que le fond même du christianisme. Le Dieu des chrétiens est triple et un tout ensemble, et les accusations qu'on élèverait contre la doctrine que j'enseigne doivent remonter jusqu'à la Trinité chrétienne. Le dogme de la Trinité est la révélation de l'essence divine, éclairée dans...
Page 15 - Or, le droit comme le devoir de la philosophie est , sous la réserve du plus profond respect pour les formes religieuses, de ne rien comprendre , de ne rien admettre qu'en tant que vrai en soi et sous la forme de l'idée. La forme de la religion et la forme de la philosophie...
Page 24 - L'été dernier, à cette même place, vous avez entendu leur éloquent interprète caractériser le génie de Descartes, à la fois homme du monde et de la science : « net, ferme, résolu, assez téméraire, « pensant dans son cabinet avec la même intrépidité « qu'il se battait sous les murs de Prague; » ayant goût au mouvement de la vie comme à l'activité de la pensée.
Page 22 - S'occupe-t-elle de l'espace, elle ne peut le considérer que sous deux points de vue ; elle conçoit un espace déterminé et borné, ou l'espace des espaces, l'espace absolu.
Page 28 - ... heureuse de voir les masses, le peuple, c'est-à-dire à peu près le genre humain tout entier, entre les bras du christianisme, elle se contente de lui tendre doucement la main, et de l'aider à s'élever plus haut encore...
Page 22 - ... toujours celui de la meilleure cause, celui de la civilisation et de l'humanité , celui du présent et de l'avenir , tandis que le parti du vaincu est toujours celui du passé. Le grand homme vaincu est un grand homme déplacé dans son temps; son triomphe...
Page 22 - ... delà de laquelle, en matière d'action, il n'est pas possible de rien rechercher et de rien trouver. Pense-t-elle à, tous les phénomènes extérieurs ou intérieurs qui se développent devant elle, à cette scène mobile d'événements et d'accidents de toute espèce, là encore elle ne peut concevoir que deux choses, la manifestation et l'apparence comme...
Page 6 - Tâchez de vous surprendre pensant sans l'avoir voulu, vous vous retrouvez ainsi au point de départ de l'intelligence ; et là vous pouvez aujourd'hui observer avec plus ou moins de précision ce qui se passa et dut se passer nécessairement dans le premier fait de votre intelligence, dans ce temps qui n'est plus et ne peut plus revenir. Penser, c'est affirmer-, la première affirmation dans laquelle n'est point intervenue la volonté, ni par conséquent...
Page 7 - L'inspiration ne nous appartient pas. Nous ne sommes là que simples spectateurs; nous ne sommes pas agents, ou toute notre action consiste à avoir la conscience de ce qui s'y fait; c'est déjà de l'activité sans doute, mais ce n'est pas l'activité réfléchie, volontaire et personnelle. L'inspiration a pour caractère l'enthousiasme; elle est accompagnée de cette émotion puissante qui arrache...
Page 20 - ... toutes y sont sous un demi-jour mystérieux. C'est par la foi que la religion s'attache à ses objets, c'est la foi qu'elle provoque, c'est à la foi qu'elle s'adresse, c'est ce mérite de la foi qu'elle veut obtenir de l'humanité ; et c'est en effet un mérite, c'est une vertu de l'humanité de pouvoir croire à ce qu'elle ne voit pas dans ce qu'elle voit. Mais il implique que l'analyse et la dialectique aient précédé les symboles et les mystères.