Voltaire: recueil des particularités curieuses de sa vie & de sa mort

Front Cover
J.-J. Goetschy, 1781 - 141 pages
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 96 - Mahomctans donnent fans cefle la mort ou la reçoivent , la Religion chez les Chrétiens, rend les Princes moins, timides , & par conféquent moins cruels, Le Prince compte fur fes fujets , & les fujets fur le Prince. Chofe admirable ! La Religion Chrétienne , qui ne femble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci.
Page 137 - ... l'idée feule des maux qu'il fe prépare me trouble l'imagination; la penfée eft trop foible pour les concevoir, & les paroles trop vaines pour les exprimer. Certes...
Page 96 - Pendant que les princes mahométans donnent sans cesse la mort ou la reçoivent, la religion, chez les chrétiens, rend les princes moins timides, et par conséquent moins cruels.
Page 9 - Législateur et en même temps notre Dieu, lequel n'est point venu pour anéantir la nature, mais pour la perfectionner. Il ne nous fait point renoncer à l'amour du plaisir et ne condamne pas la vertu à être malheureuse ici-bas.
Page 108 - Lattaignant, par avis de famille, Au même confesseur ont fait le même aveu. En tel cas il importe peu Que ce soit à Gautier, que ce soit à Garguille. Mais Gautier cependant me semble mieux trouvé : L'honneur de deux cures semblables A bon droit était réservé Au chapelain des Incurables.
Page 39 - Il me dit que c'étoit un petit garçon qui avoit des dispositions surprenantes pour la poésie et me proposa de me l'amener, à quoi je consentis. Il me l'alla chercher et je le vis revenir, un moment après, avec un jeune écolier qui me parut avoir seize...
Page 39 - ... mais d'un regard vif & éveillé, & qui vint m'embrasser de fort bonne grâce. Je n'en appris plus rien depuis ce moment, sinon environ deux ans après, que me trouvant à Soleure, j'en reçus une...
Page 89 - Je crois aussi d'une foi ferme , et je confesse tous et un chacun des articles contenus dans le symbole des Apôtres, que j'ai récité en latin fort distinctement. Je déclare , de plus , que j'ai fait cette même confession de foi entre les mains du révérend père Joseph , capucin , avant que de me cpnfesser.
Page 64 - Le Magiftrat de Francfort , pour le traiter avec quelque douceur , lui laifla la faculté de fe promener dans la ville , en exigeant de lui une promette par écrit , qu'il n'en fortiroit point fans permiffion , ou fans avoir rendu ce qu'on lui demandoit.
Page 41 - Lannoy, que je trouvai à midi chez le marquis de Prié, me demanda ce que c'étoit qu'un jeune homme qu'il venoit de voir à l'église des Sablons...

Bibliographic information