Revue des deux mondes, Volume 52

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, André Chaumeix, René Doumic
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1919
 

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Popular passages

Page 309 - Tout d'abord le point fondamental doit être, qu'à la force matérielle des armes soit substituée la force morale du droit; d'où un juste accord de tous pour la diminution simultanée et réciproque des armements, selon des règles et des garanties à établir, dans la mesure nécessaire et suffisante au maintien de l'ordre public en chaque...
Page 243 - Avec une obstination puérile et désolée, depuis ma prime jeunesse, je me suis épuisé à vouloir fixer tout ce qui passe, et ce vain effort de chaque jour aura contribué à l'usure de ma vie. J'ai voulu arrêter le temps...
Page 20 - Appuyé d'une main sur la Gaule, je donne l'autre à la Grèce pour la sauver. A la tête de la Grèce est Corinthe, au centre de l'Europe est l'Illyrie. On appelait Corinthe l'œil de la Grèce, l'Illyrie sera le joyau du monde.
Page 798 - Tout Etat, Dominion ou Colonie qui se gouverne librement et qui n'est pas désigné dans l'Annexe, peut devenir Membre de la Société si son admission est prononcée par les deux tiers de l'Assemblée, pourvu qu'il donne des garanties effectives de son intention sincère d'observer ses engagements internationaux et qu'il accepte le règlement établi par la Société en ce qui concerne ses forces et ses armements militaires, navals et aériens.
Page 220 - L'autre, incrédule, haïsseuse, impie, blasphème et raille, et ne se soumet qu'à la force, pour laquelle elle se sent moins de haine que pour le devoir; race révoltée contre la société humaine autant que contre Dieu. Les livres nés de cette race ne peuvent me plaire, puisque j'appartiens à l'autre. Dans la race dont je suis, il ya des tribus militaires; je suis d'une de ces tribus.
Page 869 - En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes que celles-ci, parce que je m'en vais à mon Père.
Page 489 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 243 - Oh! quand j'aurai fait ma plongée dans le néant, les mains pieuses chargées d'exécuter mes volontés suprêmes ne se lasseront-elles pas de visiter toutes les cachettes de ma grande maison pour anéantir tant et tant de pauvres reliques, ensevelies dans des tiroirs, des sachets scellés, des coffrets, — reliques de chères mortes qui, après ma disparition, vont être encore plus mortes?... Aujourd'hui, où pour moi tout va finir, je reconnais combien j'ai eu tort de m'entêter à ces luttes...
Page 252 - ... tendrement tout le monde et m'en allais dormir... Personne, hélas ! non, personne ne me reste plus de ce temps heureux, qui lui-même s'efface de ma mémoire, trop encombrée aujourd'hui par les plus éclatantes images de cette terre. Ce fut sans doute un des malheurs de ma vie d'avoir été beaucoup plus jeune que tous les êtres qui m'aimaient et que j'aimais, d'avoir surgi parmi eux comme une sorte de petit Benjamin tardif sur lequel devaient converger fatalement trop de tendresses, - et...
Page 353 - Aucuns dient qu'elle estoit grosse. Ce fut grant dommage pour les siens, car elle estoit très honneste dame et liberalle et bien voulue de ses subgectz, et luy portoyent plus de reverence et de craincte que à son mary. Aussi elle estoit dame du pays .'. Elle aymoit fort son mary et estoit dame de bonne renommée. La mort de ladicte dame advint l'an mil quatre cens quatre vingtz et deux6. En Haynault, tenoit le roy la ville du Quesnoy-le-Conte...

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