De la littérature du midi de l'Europe, Volume 4

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Popular passages

Page 116 - ... élevée. Je ne saurais trouver une plus parfaite image de la délicatesse avec laquelle Calderon représente le sentiment de l'honneur que la tradition fabuleuse sur l'hermine, qui, dit-on, met tant de prix à la blancheur de sa fourrure que, plutôt que de la souiller, elle se livre elle-même à la mort, lorsqu'elle est poursuivie par les chasseurs ». Expliquons ce jugement par un exemple.
Page 337 - Co' o riso huma tristeza misturada; Como dama que foi do incauto amante Em brincos amorosos mal tratada, Que se aqueixa, e se ri, n'hum mesmo instante, E se torna entre alegre magoada : Desta arte a deosa, a quem nenhuma iguala, Mais mimosa que triste ao Padre falla.
Page 407 - A ter para trabalhos ledo o rosto. Por isso vós, ó Rei, que por divino Conselho estais no régio sólio posto, Olhai que sois (e vede as outras gentes) Senhor só de vassalos excelentes!
Page 511 - ... jardin d'harmonie; et pour que vous ne croyiez point qu'un bonheur semblable puisse payer un tribut à la variété, à cause de ce que cette pure lumière tient de la lune, sachez que, par une grâce de la divinité, ce jardin musical est rendu inviolable par le mur immortel de l'éternité.
Page 354 - Aquelle, que despois a fez Rainha, As espadas banhando, e as brancas flores, Que ella dos olhos seus regadas tinha, Se encarniçavam, fervidos e irosos, No futuro castigo não cuidosos.
Page 60 - C'était la saison fleurie de l'année dans » laquelle le ravisseur déguisé d'Europe , por» tant sur son front , pour armes , une demi» lune , et tous les rayons du soleil disséminés » sur son poil , devenu un honneur brillant du. » ciel , menait paître des étoiles dans des champs » de saphir; lorsque celui qui était bien plus » fait pour présenter la coupe à Jupiter, que le » jeune homme d'Ida fit naufrage , et confia à la » mer de douces plaintes et des larmes d'amour; » celle-ci...
Page 348 - Do teu Príncipe ali te respondiam As lembranças que na alma lhe moravam, Que sempre ante seus olhos te traziam, Quando dos teus formosos se apartavam; De noite, em doces sonhos que mentiam, De dia, em pensamentos que voavam.
Page 391 - Peut-être que s'il avait écrit son poëme après son retour en Europe , son imagination. se serait plu , au contraire, à lui retracer ces climats enchantés qu'il avait quittés pour jamais. Alors il aurait donné à son épopée plus de couleurs locales , plus de charme oriental ; il aurait opposé les fables de l'Inde au merveilleux du christianisme , et son génie se serait trouvé enrichi par ses voyages, qui semblent avoir si peu ajouté à sa poésie.
Page 256 - ... me daba risa. Luego al darle las flores El pecho me latía; Y al ella coronarme Quedábase embebida. Una tarde tras esto Vimos dos tortolitas, Que con trémulos picos Se halagaban amigas. Y de gozo y deleite, Cola y alas caídas, Centellantes sus ojos, Desmayadas gemían.
Page 128 - l'Alpujarra! ô théâtre de l'exploit le plus lâche, de la victoire la plus hon» teuse, de la gloire la plus infâme! Jamais, jamais tes montagnes; jamais, » jamais tes vallées n'avaient vu sur leur sommet, n'avaient vu à leur base » une beauté plus malheureuse! Mais que me servirait de me plaindre, si les » plaintes, dès qu'elles sont des plaintes, ne sont que le jouet des airs (1)?

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