Histoire politique et religieuse de l'Arménie, Volume 1

Front Cover
Firmin-Didot, 1910 - 872 pages
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 88 - Unum eundemque Christum Filium Dominum unigenitum, in duabus naturis inconfuse, immutabiliter, indivise inseparabiliter agnoscendum, nusquam sublata differentia naturarum propter unitionem magisque salva proprietate utriusque naturae, et in unam personam atque subsistentiam concurrente...
Page 410 - ... l'avait reçue de Zéphirin évêque de Rome, successeur dans le sacerdoce de Simon-Pierre. Celui-ci, auquel Jésus-Christ lui-même avait imposé les mains, avait été évêque de Rome pendant '25 ans ». Inutile d'observer que l'origine apocryphe de ce document se trahit par la mention du Diatesseron, composé par Tatien entre l'an 150 et 170 de l'ère chrétienne ; l'auteur de la lettre d'Abgar en révèle aussi la provenance tardive, en citant textuellement la réponse de N.-S. aux envoyés...
Page 473 - ... Providence divine qui les faisait persister tous dans leur résolution. Alors le roi Arschag, s'enflammant d'une grande colère, se retourna vers Nersès, qui, en sa qualité de chambellan, tenait l'épée royale avec la ceinture, et, l'arrachant de ses mains, il donna ordre de le lier en sa présence , de lui couper ses cheveux bouclés, longs, épais, magnifiques, incomparables pour leur beauté , et d'arracher ses riches vêtements. Puis il donna l'ordre d'apporter les habits sacerdotaux et...
Page 555 - Dieu ; qui est né du Père avant tous les siècles ; Dieu de Dieu , lumière de lumière , vrai Dieu de vrai Dieu : qui n'a pas été fait, mais engendré: consubstantiel au Père : par qui toutes choses ont été faites.
Page 189 - IldeLocedio sacrait, à l'église Saint-Pierre, Raymond-Roupên, comme prince d'Antioche (1216). Léon, cependant, n'était qu'en apparence au bout de son rêve. Sans doute, tant au point de vue religieux qu'au point de vue politique, la situation officielle du roi de Cilicie s'était bien améliorée. L'excommunication du pape qu'il avait encourue en refusant de rendre aux Templiers leur ancienne place de Gaston et en confisquant leurs autres possessions en Arménie, avait été levée. Il était...
Page 263 - ... Grégoire de Nareg, cet ange revêtu d'un corps mortel, et par Nersès Schnorhali qui nous a formé; mais, par ces termes, ils voulaient exprimer l'étroite union des deux natures en une seule hypostase, et non point faire entendre que l'une de ces natures est anéantie ou confondue avec l'autre. » 11 maintient d'ailleurs la doctrine de Nersès comme étant à l'abri de tout reproche : avec cet éminent catholicos, il admet que les deux natures gardent après l'union leurs différences et leurs...
Page 617 - ... c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à son épouse , et ils seront deux dans une seule chair (1). Cette parole, Messieurs, ou plutôt ce chant renfermait toute la constitution de l'a famille; la dignité récipropre de l'homme et de la femme , l'indissolubilité" de leur union , et cette union en deux personnes seulement.
Page 487 - ... après la question prussienne, la question politique dans le sens le plus avancé. Il y avait depuis longtemps à Paris des groupes qui s'étaient formés sous l'Empire, et qui, soit au point de vue politique, soit au point de vue religieux, professaient les opinions les plus extrêmes et les plus extravagantes. L'un de ces groupes était celui qui était connu sous le nom de blanquiste. L'Empire, avec une imprudence extrême, (je n'aime pas à accuser l'empire, mais puisque nous faisons de l'histoire,...
Page 376 - ... latin, ont été punis par le roi et les prélats arméniens; mais pourquoi? parce qu'ils soutenaient, sans preuve, que le baptême reçu d'après le rite arménien devait être réitéré, et prétendaient ne point savoir si le prêtre avait bien prononcé la formule : « Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit...
Page 350 - Synhados, 307-331).ou, du moins, quelques-uns d'entre eux tenaient et enseignaient les articles contenus dans le fameux libellus ». Aussi, quand les envoyés du roi de Cilicie, le Frère mineur Daniel et sire Thoros .Mikaïlentz, vinrent demander l'appui de Benoît XII contre le sultan d'Egypte, le pape répondit qu'il ne pouvait accorder les secours sollicités, tant que les graves erreurs qu'on avait relevées auraient libre cours à travers l'Arménie. Il chargea les ambassadeurs de porter au...

Bibliographic information