La Nouvelle-France: revue des intérêts religieux et nationaux du Canada français. Sciences-lettres-arts, Volume 11

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Bureau de la "Nouvelle-France", 1912
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 282 - J'élève donc, devant le saint-père et devant le concile, ma protestation de chrétien et de prêtre contre ces doctrines et ces pratiques, qui se nomment romaines, mais...
Page 437 - La loi, en effet, ne reconnaît aucune intervention de l'autorité ecclésiastique, qui se trouverait désormais dépourvue de toute force légale pour assurer toujours et partout la célébration légitime des saintes messes, et par là même, malgré toutes les mesures que pourrait prendre l'épiscopat, et malgré le bon vouloir de la majorité des très dignes prêtres de France, la célébration de ces messes serait exposée aux plus redoutables périls. Or, Nous devons sauvegarder la volonté...
Page 195 - Tout ce que nous venons de dire ou ce que nous nous proposons de dire doit être entendu de la secte maçonnique envisagée dans son ensemble, en tant qu'elle embrasse d'autres sociétés qui sont pour elle des sœurs et des alliées. Nous ne prétendons pas appliquer toutes ces réflexions à chacun de leurs membres, pris individuellement. Parmi eux en effet, il s'en peut trouver, et même en bon nombre, qui, bien que non exempts de faute pour s'être affiliés à de semblables sociétés, ne trempent...
Page 282 - ... très reconnaissant des prières que vous voulez bien faire pour moi; mais je ne peux accepter ni les reproches ni les conseils que vous m'adressez. Ce que vous appelez une grande faute commise, je l'appelle un grand devoir accompli. Veuillez agréer, Monseigneur, l'hommage des sentiments respectueux avec lesquels je demeure, en Jésus-Christ et en son Église, Votre très humble et obéissant serviteur.
Page 215 - Ne pas prendre parti, c'est justement ce que je crois interdit à l'écrivain. L'art est, à mes yeux, la parure des idées; s'il n'est pas cela, s'il se borne au seul souci de la forme, au culte de la beauté pour elle-même, et quels que soient les actes ou les pensées qu'elle recouvre, il ne me paraît plus que le vain effort d'une stérile habileté.
Page 282 - Ce n'est pas dans un pareil moment qu'un prédicateur de l'Evangile, fût-il le dernier de tous, peut consentir à se taire, comme ces chiens muets d'Israël, gardiens infidèles à qui le Prophète reproche de ne pouvoir point aboyer : Canes muti, non valentes latrare.
Page 100 - J'ose le dire, Berryer, Berryer lui-même, dans ce superbe discours de 1845. n'a soulevé qu'un coin du voile, et sans doute. M. Pion, le disait, il n'est pas permis de le soulever tout entier devant une assemblée politique. Cependant, permettez-moi de le dire, non! ce n'est pas le découragement et la lassitude, ce n'est pas la déception du cœur ni l'effroi de la vie qui peuplent les couvents : c'est l'irrésistible et impérissable attrait du sacrifice et du dévouement...
Page 283 - Lamennais lui-même, qui a au moins fini par se retrancher dans le silence, et tandis que vos amis comme moi, ne pourront que pleurer en silence sur votre déchéance, vous deviendrez le jouet d'une publicité sans entrailles et sans frein, ludibrium...
Page 54 - prêcher la vertu aux foules par l'apostolat de l'exemple autant que par celui de la parole, de former et d'embellir les esprits par l'enseignement des sciences sacrées et profanes et d'accroître même par des œuvres brillantes et durables le patrimoine des beaux-arts. Pendant que leurs docteurs illustraient les Universités par la profondeur et l'étendue de leur savoir, pendant que leurs maisons devenaient le refuge des connaissances divines et humaines et, dans le naufrage de la civilisation,...
Page 200 - Étant tous libres par nature, aucun d'eux n'a le droit de commander à un de ses semblables, et c'est faire violence aux hommes que de prétendre les soumettre à une autorité quelconque, à moins que cette autorité ne procède d'eux-mêmes. Tout pouvoir est dans le peuple libre ; ceux qui exercent le commandement n'en sont les détenteurs que par le mandat ou par la concession du peuple, de telle sorte que si la volonté populaire change, il faut dépouiller de leur autorité les chefs de l'Etat,...

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