T. IV (218 p.) - T. V (204 p.) - T. VI (203 p.)chez Firmin Didot Frères, 1834 |
Common terms and phrases
aleu appeloit Aulu-Gelle auroit avoient avoit Baluze Beaum Beaumanoir Bourguignons capitulaire de l'an change CHAP CHAPITRE Charlemagne Charles-le-Chauve choses Cicéron citoyens clergé Clotaire code combat judiciaire comte coutumes crime déja Denys d'Halicarnasse devoit donner douze tables ecclésiastiques édit églises enfants ESPR établi Etablissements étoient étoit évêques faisoit falloit femmes fiefs firent gens Gondebaud Grégoire de Tours guerre hommes libres Ibid jugement justice Justinien l'abbé Dubos l'argent l'auteur l'Esprit des lois l'état l'usure législateur leudes livre loi des douze loi des Lombards loi salique lois civiles lois des barbares lois politiques Lothaire Louis-le-Débonnaire maires maniere mariage ment monarchie monnoie n'avoient n'avoit n'étoient n'étoit n'y avoit nation parcequ'il parceque parlé paroît particuliere pays Pepin peuples pouvoient pouvoit premiere prince qu'une raison regle religion chrétienne religion naturelle Ripuaires rois seconde race seigneur serfs seroit sujet systême temps-là terres tion Tite-Live usage usures vassaux voit vouloit Wisigoths XXII
Popular passages
Page 106 - Gengis-Khan, qui ont dévasté l'Asie; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Page 188 - Il n'ya point de génie qu'on ne rétrécisse , lorsqu'on l'enveloppera d'un million de scrupules vains. Avez-vous les meilleures intentions du monde; on vous forcera vous-même d'en douter. Vous ne pouvez plus être occupé à bien dire quand vous êtes effrayé par la crainte de dire mal, et qu'au lieu de suivre votre pensée vous ne vous occupez que des termes qui peuvent échapper à la subtilité des critiques. On vient nous mettre un béguin sur la tête , pour nous dire à chaque mot : Prenez...
Page 144 - C'est un beau spectacle que celui des lois féodales. Un chêne antique s'élève ' ; l'œil en voit de loin les feuillages : il approche ; il en voit la tige , mais il n'en aperçoit point les racines : il faut percer la terre pour les trouver.
Page 144 - Je n'examinerai donc les diverses religions du monde que par rapport au bien que l'on en tire dans l'état civil, soit que je parle de celle qui a sa racine dans le ciel, ou bien de celles qui ont la leur sur la terre.
Page 103 - Dire que la religion n'est pas un motif réprimant, parce qu'elle ne réprime pas toujours, c'est dire que les lois civiles ne sont pas un motif réprimant non plus. C'est mal raisonner contre la religion, de rassembler dans un grand ouvrage une longue énumération des maux qu'elle a produits, si l'on ne fait de même celle des biens qu'elle a faits 2.
Page 110 - Dans un pays où l'on a le malheur d'avoir une religion que Dieu n'a pas donnée, il est toujours nécessaire qu'elle s'accorde avec la morale , parce que la religion , même fausse , est le meilleur garant que les hommes puissent avoir de la probité des hommes.
Page 108 - C'est que les peuples du nord ont et auront toujours un esprit d'indépendance et de liberté que n'ont pas les peuples du midi ; et qu'une religion qui n'a point de chef visible convient mieux à l'indépendance du climat que celle qui en a un.
Page 117 - Je le dis, et il me semble que je n'ai fait cet ouvrage que pour le prouver : l'esprit de modération 'doit être celui du législateur; le bien politique, comme le bien moral, se trouve toujours entre deux limites.
Page 200 - Quoi de plus utile en effet que d'instruire l'univers, quatre fois par mois, des aventures de quelques clercs tonsurés ? quoi de plus courageux que d'outrager votre roi et votre archevêque ? et quel risque, monsieur, que ces petites humiliations que vous pourriez essuyer en place publique ? Mais, je me trompe ; il ya des charmes à souffrir pour la bonne cause.
Page 157 - Nous sommes ici politiques, et non pas théologiens : et pour les théologiens mêmes, il ya bien de la différence entre tolérer une religion et l'approuver. Lorsque les lois d'un état ont cru devoir souffrir plusieurs religions, il faut qu'elles les obligent aussi à se tolérer entre elles.