Je pouvais bien prendre Albertine sur mes genoux, tenir sa tête dans mes mains, je pouvais la caresser, passer longuement mes mains sur elle, mais, comme si j'eusse manié une pierre qui enferme la salure des océans immémoriaux ou le rayon d'une étoile,... Le roman d'une vocation: Marcel Proust - Page 25by Auguste Laget - 1925 - 62 pagesFull view - About this book
| Marcel Proust - 1923 - 584 pages
...manié une pierre qui enferme la saline des océans immémoriaux ou le rayon d'une étoile, je sentais que je touchais seulement l'enveloppe close d'un être qui par l'intérieur accédait à l'infini. Combien je soulïrais de cette position où nous a réduits l'oubli de la nature qui, en instituant... | |
| Marcel Proust - 1923 - 582 pages
...manié une pierre qui enferme la saline des océans immémoriaux ou le rayon d'une étoile, je sentais que je touchais seulement l'enveloppe close d'un être qui par l'intérieur accédait à l'infini. Combien je souffrais de cette position où nous a réduits l'oubli de la nature qui, en instituant... | |
| Jack Louis Jordan - 1993 - 150 pages
...unconscious, instinctive, non-willed realm, presumably outside the bounds of time and space (". . . je sentais que je touchais seulement l'enveloppe close d'un être qui par l'intérieur accédait à l'infini" [Proust 3: 386]). But what, exactly (if "exactness" is a term that can be applied in the field of psychology),... | |
| Nicola Luckhurst - 2000 - 276 pages
...manié une pierre qui enferme la salure des océans immémoriaux ou le rayon d'une étoile, je sentais que je touchais seulement l'enveloppe close d'un être qui par l'intérieur accédait à l'infini' (iii. 888). The text's self-exposure is perhaps most striking in Albertine dispornc, where reduction... | |
| Akane Kawakami - 2005 - 228 pages
...manié une pierre qui enferme la saline des océans immémoriaux ou le rayon d'une étoile, je sentais que je touchais seulement l'enveloppe close d'un être qui, par l'intérieur, accédait à l'infini. Combien je souffrais de cette position où nous a réduit l'oubli de la nature qui, en instituant la... | |
| Sjef Houppermans - 2007 - 246 pages
...manié une pierre qui enferme la salure des océans immémoriaux ou le rayon d'une étoile, je sentais que je touchais seulement l'enveloppe close d'un être qui par l'intérieur accédait à l'infini. [...] m'invitant sous une forme pressante, cruelle et sans issue, à la recherche du passé, elle était... | |
| 1925 - 402 pages
...le rayon d'une étoile, je sen(1) Guermantes, t. I, p. 41. (2) Jeunes filles en fleurs, p. 311. « tais que je touchais seulement l'enveloppe close d'un...intellectuel, car en lui bouillonnait une œuvre, trop intimément liée à toutes les fibres de son être pour que le seul culte de l'intelligence ait pu... | |
| Jacques Rodier - 1981 - 198 pages
...manié une pierre qui enferme la salure des océans immémoriaux ou le rayon d'une étoile, je sentais que je touchais seulement l'enveloppe close d'un être qui par l'intérieur accédait à l'infini ». (12) Cruelle expérience de cet échec du toucher où vibre une sensibilité qu'il ne faut pas... | |
| Ferdinand Alquie - 2012 - 294 pages
...l'essence de l'obstacle où se heurte l'amour est plus invincible encore. « Je sentais, avoue-t-il, que je touchais seulement l'enveloppe close d'un être qui, par l'intérieur, accédait à l'infini. » De même, Swann comprend « quelle folie avait passé sur lui quand il avait... commencé de désirer... | |
| |