Collection complete des memoires relatifs a l'histoire de France, depuis le regne de Philippe Auguste jusqu'au commencement du dix-septieme siecle

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Foucault., 1824
 

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Popular passages

Page 296 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 247 - Testat faict et signé de nostre main et de celle de nostredit cousin, et l'en descharger entierement avec sesdits amis et serviteurs coobligez, et à ceste fin luy faire payer dedans deux ans, en huict payemens, de quartier en quartier, le premier quartier commençant au premier jour du present mois de janvier, la somme de six vingts un mil cinquante escus, que nous avons ordonné estre assignez sur aucunes receptes generales de nostredict royaume, pour estre employé, tant en l'acquit desdites...
Page 452 - On l'appeloit ainsi parce que la tête du roi y étoit représentée. 2 g . le jeune capitaine avec son général. Sa compagnie étant chargée de garder à son tour le fort de Camolia, il passa la nuit dans la ville, et laissa le commandement à son neveu qui manquoit d'expérience. Cette même nuit, le fort fut vivement attaqué, et Montluc, instruit de la faute du capitaine, vola au secours de ce poste important. Il étoit sur le point de s'y précipiter, lorsqu'il vit arriver Saint-Auban. «...
Page 480 - Dieu voulut que dès la minuit precedente, ayant eu advis de nos sentinelles escartées dela venue des ennemis en gros, qu'une petite pluye avoit empesché de donner dès le soir, j'avois fait porter dans le chasteau tous nos drapeaux , et, qui plus est, j'y voulois mettre nos malades et bagage; mais je ne le peus obtenir de M.
Page 490 - Chaussi, et moy à un bourg près de luy avec une vingtaine de chevaux. Nous eusmes soudain l'alarme de cette attaque, à laquelle nous allasmes en diligence avec mondit sieur de Chastillon, conduits par le feu qu'on avoit mis à une maison près du lieu attaqué, qui se deffendit fort bien : tant ya qu'estans en doute que ce feu ne les mist en peine, M.
Page 488 - L'Amour eut sa composition bien observée en sa personne et de ses soldats; et après cette prise nous entrasmes dans le pays de Beausse sans y faire nul effet, si ce n'est d'attendre la dissipation de nostre armée qui ne dura gueres. Après, le baron. d'Othna...
Page 478 - Quoy que nous nous fussions contentez de ce qu'ils nous laissèrent ledit passage libre, nous ne laissasmes pas après avoir passé de les faire pousser dans le bois , où furent prins deux ou trois prisonniers pour prendre langue , et autant de tuez , entre lesquels tuez y en eut un qui s'estoit monté sur un cheval reistre qui...
Page 501 - Vivarais; et cette troupe se contenta de nous voir prendre nostre chemin, et s'en allerent repaistre, nous laissans à dos quelques deux ou trois nobles de ce pays-là, à cheval avec cinquante ou soixante maraux de paysans après eux, armez d'harquebuses et armes d'aste, qui nous suivoient de loin tousjours en queue, y estans affriandez, parce que, par...
Page 350 - Crequy, par luy deffaict et pris prisonnier, et ses drappeaux et cornettes envoyées au Roy. Voylà ce qui s'est passé de plus remarquable en ceste année entre les François et Savoyards. Avant que de retourner au siege d'Amiens, voyons quel succez eut l'entreprise que fit un soldat de fortune appellé Le Gaucher sur Ville-franche, petite ville frontiere de Champagne. Nous avons dit cy dessus que ceste petite ville avoit esté restituée au Roy par le duc de Lorraine suyvant leur accord. Le sieur...
Page 296 - Par c la grâce divine, par les prières et par les bons conseils de mes « 'serviteurs qui ne font profession des armes ; par l'épée de ma * brave et généreuse noblesse , de laquelle je ne distingue...

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