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tion, soit le poids, soit le nombre de fils au centi- | dire au juste si elles sont ouvrières, servantes ou mètre carré, puisque, les fils employés dans les di- employées, P. LEROY-BEAULIEU, Rev. des Deuxverses laizes, empeignements et duitages étant Mondes, 15 mai 1872, p. 337.

toujours les mêmes, le poids des différentes sortes est toujours en rapport avec le nombre de fils, Enq. Traité de comm. avec l'Anglet. t. Iv, p. 443. † EMPENOIR. Ajoutez: - ETYM. En 1, et pêne

(d'une serrure).

EMPESÉ. Ajoutez: || 3° Un empesé, une personne à l'air empesé. Et qu'est-ce que ça me fait à moi, qu'un empesé crie contre moi, fasse la mine et rechigne? Lett. du P. Duchène, 2o lettre, p. 1.

EMPESEUR. Ajoutez : || Fig. Il [l'abbé de la Chambre] appelait le P. Bouhours l'empeseur des Muses, à cause qu'il paraît plus d'art et de contrainte dans ce qu'il écrit, que de facilité et de naturel, VIGNEUL-MARVILLE, Mél. d'hist. et de litt. p. 78.

† EMPÉTRÉES (an-pé-trée) ou EMPÉTRACÉES (an-pé-tra-sée), s. f. Terme de botanique. Famille de plantes dont l'empetrum est le type.

ÉTYM. Lat. empetros, perce-pierre, du grec ἔμπετρον, de ἐν, en, et πέτρα, pierre.

† EMPÊTREMENT (an-pê-tre-man), s. m. Ce qui empêtre, obstacle, empêchement.

HIST. XIII s. Promettons audit Ebbles enterin et durable guariment, et defendre le contre toutes personnes qui riens i demanderoient ou empestrement i mettroient, CH. POUGENS, Archéologie franç. t. 1, p. 163.

† EMPEURÉ, ÉE (an-peu-ré, rée), adj. Néologisme. Plein de peur, saisi de peur.

+ EMPHASISTE (an-fa-zi-st'), s. m. Celui qui parle, écrit avec emphase. Si vous ne trouvez point de termes assez forts, dites avec l'emphasiste Brébeuf.... RAC. Lett. à l'abbé Levasseur, 24 nov. 1664. † EMPIÉGER (an-pié-jé. Le g prend un e devant aeto; l'é reste aigu même quand la voyelle qui suit est muette), v. a. Prendre à un piége, retenir en un piége. Et le rat coupa un jour la maille qui empiégeait le lion, DIDEROT, Œuvres complètes, éd. Assezat, Paris, 1875, t. Iv, p. 18.

ÉTYM. En 1, et piége.

† EMPIREMENT. Ajoutez: On ne peut nier que ce qui nous peut faire vivre heureusement ne soit bon; car il n'est point susceptible d'empirement, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

† EMPLACÉ, ÉE (an-pla-sé, sée), adj. Qui occupe un certain emplacement. C'est la situation des ouvrages du système de défense restreinte, lesquels sont emplacés au milieu de parcs, de villas opulentes et de forêts qu'il faudra acquérir à grand prix.... Gal CHARETON, Journ. offic. 28 mars 1874, p. 2376, 3o col. Les sieurs D.... et M.... habitent à Jarcieu deux maisons contiguës, qui ont chacune une cour, séparée par un petit mur mitoyen, dans lequel se trouve emplacé, à un mètre seulement de distance de leur maison respective, un puits qui leur est commun, Gaz. des Trib. 23 août 1876, p. 820 4o col.

EMPLATRE Ajoutez: || Emplâtre brûlé, emplâtre pour lequel la fusion des corps gras, au lieu d'étre faite au bain-marie ou en ajoutant un peu d'eau au mélange, est faite à feu nu; le corps gras se trouve en partie décomposé, et le carbone colore l'emplâtre.

† EMPLECTON (an-plè-kton), s. m. Terme d'antiquité et d'architecture, désignant un des procédés employés par les Grecs pour construire les murs: les surfaces extérieures sont formées de blocs réguliers, dont l'intervalle est rempli de moellons; des parpaings s'étendent d'une surface

à l'autre.

lacer.

ΕΤΥΜ. Ἔμπλεκτον, de ἐν, en, et πλέκω, en

EMPLI. Ajoutez : || 3° Il se dit aussi dans la savonnerie. Indication du numéro des récipients employés, déclaration de l'heure des emplis et des extractions, Circulaire des contrib. indirectes, 13 fév. 1874, no 111, p. 3.

+ EMPLISSAGE (an-pli-sa-j'), s. m. || 1o Terme technique. Action d'emplir, VERNIER, Causerie scientifique, dans le Temps, 22 juin 1875. || 2o Manière dont est empli un baril, une mesure quelconque. Lessyndics auront le droit de surveiller la qualité et la livraison du hareng, tant frais que salé en grenier, venant de la mer; de vérifier le poids des barils des harengs braillés ou salés en mer, et d'en faire l'ouverture à l'effet d'en examiner l'emplissage, ainsi que la qualité et l'apprêt du poisson, Ordonnance du roi, 14 août 1816, titre IV, art. 32. EMPLOYÉ. || 3° S. m. Ajoutez: || Il se dit aussi au féminin. Il

ya

les femmes dont on ne saurait

† EMPLOYEUR. Ajoutez: Les ligues des em ployeurs, comme on dit en Angleterre, et celles des travailleurs sont affranchies de toute entrave, E. D'EICHTHAL, Rev. des Deux-Mondes, 1er mars 1872, p. 190.

† EMPOIGNANT, ANTE (an-po-gnan, gnan-t'), adj. Terme d'atelier. Qui saisit, qui cause une forte émotion. Une réalité empoignante, Journ. offic. 24 juin 1872, p. 4259, 2o col.

+ EMPOIGNE (an-po-gn'), s. f. Action de saisir avec la poigne. Et, de temps en temps, dans des embrassades à pleine empoigne, résonnaient des baisers goulus, MM. DE GONCOURT, Germinie Lacerleux, ch. XLVIII. || Populairement. Il a acheté cela à la foire d'empoigne, il l'a volé.

EMPOIGNER. Ajoutez: || 4° Empoigner quelqu'un, s'emparer de lui, ne pas le quitter. A peine un grand est-il débarqué, qu'il [Théophile] l'empoigne et s'en saisit, LA BRUY. IX.

REM. St-Simon a dit empoigner en parlant d'arguments, de raisons: Besons voulait répondre; mais, ne pouvant trouver sous la main rien, pour ainsi dire, susceptible d'être empoigné.... t. v, p. 101, éd. Chéruel, année 1710.

EMPOISONNEUR. HIST. XVI S. Ajoutez: Aux craintifs et incredules, et mauldis et homicides et fornicateurs et empoisonneurs et idolatres.... leur part sera en l'esteng ardent de feu et de souffre, Apoc. xx1, 8, Nouv. Testam. éd. Lefebre d'Etaples, Paris, 1525.

† EMPOMMAGE (an-po-ma-j'), s. m. Terme normand. Accident par lequel une vache, un bœuf s'étouffent en avalant une pomme qui s'arrête dans le gosier. L'abondance des pommes, cette année, peut rendre fréquent l'accident dit empommage.... Avranchin, 26 oct. 1873.

† EMPOMMER (S') (an-po-me), v. réfl. Terme normand. S'étouffer en avalant une pomme, en parlant de vaches, de bœufs. Vaches empommées. † EMPORT. Ajoutez : || Il se dit aussi, en dehors des termes de droit, de l'action d'emporter. Le ministre de l'intérieur: Considérant que l'emport de faix par les ouvriers travaillant à la construction des trains et autres travaux relatifs aux flottages des bois,.... a cessé d'être uniforme,... que sur les ports de l'Yonne supérieure, le faix se compose de sept bûches.... Arrêté du 28 mai 1816. || 2o On l'a pris dans le sens d'action de l'emporter, d'avoir l'avantage. La réforme avait marqué l'instant où, dans l'ordre religieux, le libre examen a pris l'emport sur la foi, PROUDHON, du Principe dératif, p. 42. || 3° À l'emport de, loc. adv. D'une étendue égale à. Une maison.... composée au rezde-chaussée d'une cuisine et d'une boutique, au premier de deux chambres, et d'un grenier sur le tout à l'emport de ces deux chambres, l'Avranchin, 17 nov. 1872; aux annonces.

+ EMPOSIEU (an-po-zicu), s. m. Nom donné, dans le Jura, à des cavités en forme d'entonnoir où les eaux s'engouffrent pour reparaître, sous forme de sources abondantes, dans les vallées inférieures. || Au plur. Des empo emposieux.

ETYM. En 1, et le provenç. potz, puits. † EMPOTEMENT (an-po-te-man), s. m. Action de mettre dans des pots, de mesurer un liquide par pot. La contenance des vaisseaux servant à la fabrication des liqueurs sera reconnue par l'empotement, et marquée sur chacun d'eux en présence des employés de la régie, Loi du 24 juin 1824, sur l'exercice des fabriques de liqueurs, art. 6.

† EMPOUTAGE (an-pou-ta-j'), s. m. Distribution systématique des fils de suspension des maillons de lisse, dans les métiers à tisser les étoffes de soie. EMPREINTE. Ajoutez: || 4° Cabestan à empreinte, sorte de cabestan. En deux heures et demie à peine, au moyen de 16 cabestans à empreinte, mis en action par 608 hommes, le halage du Majestueux fut effectué, Journ. offic. 27 fév. 1873, p. 1392, 1re col.

† EMPRESSANT, ANTE (an-prè-san, san-t'), adj. Qui cause de l'empressement. Vous séparez votre cœur de l'empressante multiplicité des désirs du siècle, Boss. Pour une véture, jour de la Nat. de la sainte Vierge, 2.

EMPRESSÉ. || Empressé de.... Ajoutez: Je n'irai pas sottement m'imaginer que ni vous ni personne soit empressé de ma mince figure, J. J. ROUSS. Lett. à M. Roguin, mars 1763. (Cette locution est absolument inadmissible.) || Substantivement.... Faire l'empressé de. Un chevalier de Malte

est venu me voir il y a quinze jours de la part du général Paoli, faisant beaucoup l'empressé des commissions dont il se disait chargé près de moi, J. J. ROUSs. Lett. à M. Le Nieps, 8 fév. 14765.

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2 EMPRISE (an-pri-z'), s. f. Terme de construction. Action de prendre une portion de terrain pour l'approprier à un objet quelconque. Aucun projet de vue nécessitant une emprise quelconque sur l'hôtel de l'ambassade russe n'a jamais été adopté par l'administration municipale de Paris, Monit. univ. 6 juin 1868, p. 782, 2o col. Largeur d'emprise ou partie de terrain enlevée par le projet [du percement de l'avenue de l'Opéra, à Paris], Revue géographique, 30 oct. 1876, p. 218. Lorsque l'exproprié requiert l'expropriation totale d'un bâtiment atteint en partie par l'expropriation, il y a nécessité d'offrir une indemnité afférente à l'emprise de tout le bâtiment, et faute de cette offre la décision est nulle, Gaz. des Trib. 27 août 1873, p. 821, tre col.

- ÉTYM. En 1, et prise.

† EMPRISONNEUR (an-pri-zo-neur), s. m. Néologisme. Celui qui met en prison. Les emprisonnés mettent les emprisonneurs en prison, Mme DE GASPARIN, Voyages, Bande du Jura, 1, les Prouesses de la Bande du Jura, Paris, 1865.

EMPRUNT. Ajoutez: || 5° Terres d'emprunt, terres qu'on enlève dans le voisinage pour faire un remblai ou autre travail, etc.

† EMPUSE (an-pou-z'), s. f. Terme d'antiquité. Spectre nocturne, qui prenait diverses formes. Strige, harpie, magicienne, empouse (sic), TH. GAUTIER, Portraits contemp. (Honoré de Balzac).

– ΕΤΥΜ. Ἔμπουσα. Th. Gautier dit empouse; mais l'ou grec devient u en latin, et de là u en français. ÉMULATEUR. Ajoutez: Si le prédicateur religieux pouvait offrir dans ce prince si catholique et si dévot [Jacques II] le plus édifiant émulateur des héros monastiques, D'ALEMBERT, Éloges, Roquette.

4. EN.-REM. Ajoutez: || 7. En rue, pour dans la rue. J. J. Rousseau écrit de Lyon Je suis logé chez la veuve Petit, en rue Genti, J. J. ROUSS. Lett. à Mlle Serre, 1736. Chez M. Barcellon, huissier de la Bourse, en rue Basse, ID. Lett. à Mme de Warens, 23 oct. 1737. || 8. Mme de Sévigné emploie en avec un nom de personne pour signifier: avec, chez. J'allais me promener à Vincennes, en famille et en Troche [avec Mme de la Troche], 10 avril, 1671. J'ai été cette nuit aux Minimes; je m'en vais en Bourdaloue, 25 déc. 1671. || Ce sont des tournures plaisantes, || 9. Régnier a dit: Qui vit naître et mourir les Muses en la France, Sonnet 1. En la France, moins usité que en France, est bon néanmoins. || 10. J. J. Rousseau a dit en Deux-Cents pour: dans le conseil des Deux-Cents, à Genève. Je ne doute pas que le discours tenu par le procureur général en Deux-Cents ne soit sincère, Lett. à d'Ivernois, 24 mars 1768.

+ ENAIGRIR (an-nè-grir; an prononcé comme dans l'an), v. a. Rendre plus aigre, plus cuisant. Ta douleur, Cléophon, sera donc incurable, Et les sages discours Qu'apporte à l'adoucir un ami secourable, L'enaigrissent toujours, MALH Lexique, éd. L. Lalanne.

† ÉNARGITE (é-nar-ji-t'), s. m. Minéral qui est un sulfo-arséniure de cuivre.

+ ÉNARMES (é-nar-m'), s. f. pl. Courroies fixées au bouclier, qui servaient à l'embrasser.

ÉTYM. En 1, et arme.

+ ÉNARRER. Ajoutez: - HIST. XVIoS. Lequel [le salut] comme ainsi soit qu'il ayt commencé d'estre enarré par nostre Seigneur, il a esté confermé en nous par ceulx qui l'ont ouy, Hebr. 1, 3, Nouv. Testam. éd. Lefebre d'Étaples, Paris, 1525 (cet exemple de 1525 ôte au mot le titre de néologisme qui lui est donné dans le Dictionnaire).

† ENARRHEUR (an-na-reur), s. m. S'est dit de celui qui donnait des arrhes pour quelque opération. A Grenoble où le blé dépassait déjà 4 fr. le quartal [de 27 livres], la crainte des poursuites annoncées contre les enarrheurs a fait faire quelques ventes précipitées à un cours inférieur, BOISLISLE, Corr. contrôl. gén.des fin. p. 338, 1693. + ÉNASER. Ajoutez: REM. Le passage de Chateaubriand cité d'après le Dictionnaire de Dochez se trouve dans Mém. d'outre-tombe (éd. de Bruxelles), t. 1, Rivière du nord, Chant de la passagère, etc.

+ ENCADASTRER (an-ka-da-stré), v. n. Faire le cadastre, faire entrer dans un cadastre. Forbonnais, devenu privilégié par l'acquisition de sa charge, mais fidèle à ses principes, proposa aux habitants de la commune de Champaissant dans làquelle est située sa terre, de secouer le régime de l'arbitraire de la taille et d'encadastrer ses valeurs, LEPRINCE D'ARDENAY, Éloge histor. de Forbonnais, p. 11.

!

ENCADREMENT. Ajoutez : || 2° Terme militaire. Files d'encadrement, sous-officiers et soldats désignés pour tracer une ligne de bataille, dans les manœuvres, et entre lesquels doit venir s'encadrer le front de la troupe

+ ENCADREUR (an-ka-dreur), s. m. Celui qui encadre des dessins. Doreur encadreur.

entendu dire encaster, encastage, encasteur, et non encastrer, encastrage, encastreur; que, encastrer signifiant joindre deux choses par une entaille, cette signification ne convient pas à l'opération du potier, qui arrange ses pièces dans des

pour ce l'eussent vendu [un impôt sur le vin] et octroyé à certains fermiers derreniers encherrisseurs (1363), VARIN, Archiv. administr. de la ville de Reims, t. III, p. 200.

+ ENCLAVURE (an-kla-vu-r'), s. f. Synonyme étuis; et que encaster est pour encasseter, c'est-à-d'enclavement, au sens de portion de terrain endire mettre en casette (voy. ce mot). Ces remarques de M. Chazaud paraissent décisives.

+ ENCATALOGUER (an-ka-ta-lo-ghé), v. a. Mettre en catalogue. M. Argelander a encatalogué 3256 étoiles visibles à l'œil nu.... entre le pôle boréal et le 36o degré de déclinaison australe, J. PICHOT, Cosmogr. élém. Hachette, 1875, p. 40.

ENCAVER. Ajoutez : REM. Dans plusieurs provinces, cave se dit pour fosse, trou. De là le sens que certaines provinces donnent à encaver, c'est-à-dire mettre dans un trou, dans une fosse. M.... [Côtes-du-Nord, arrondissement de Loudéac] exhorta les électeurs à voter pour un candidat conservateur, ami de l'ordre et de la religion, et non pour un encaveur; il ajouta: Nous ne voulons pas

ENCAGE. Ajoutez : || 2° Se dit de la position d'une pièce d'artillerie versée en cage. Ces animaux [les éléphants] auraient avec leurs trompes retourné les pièces encagées, comme ils font dans les marches de l'armée anglaise aux Indes, H. GAIDoz, Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1874, p. 506. † ENCAISSABLE (an-ke-sa-bl'), adj. Terme de banque et de jurisprudence. Qui a la qualité de pouvoir être encaissé. Considérant que cette somme représentait bien la différence des prix de revient des terrains avec les prix de vente obte-être encavés comme des chiens, Journ. offic. 12 nus, mais que ces prix de vente n'étaient pas encaissables pendant l'exercice.... Arrêt de la Cour impériale de Paris, du 16 avril 1870, rendu entre les actionnaires de la Compagnie immobilière et cette Société.

+ ENCAISSEUR (an-kê-seur), s. m. Terme de banque. Celui qui encaisse. Loi belge, du 12 mai 1876, art. 2: Comme elle [l'administration des postes] doit être un simple encaisseur, il faut qu'elle ait dans la signature de l'établissement qui lui remet les effets, la garantie qu'ils ont une cause réelle, Exposé des motifs du gouv. Art. 3: C'est au tireur ou au banquier de faire accepter avant l'escompte et de protester faute d'acceptation: ce n'est pas la fonction de l'encaisseur, ib.

+ ENCANTEUR (an-kan-teur), s. m. Celui qui vend à l'encan. Il se fit alors encanteur à la Nouvelle-Orléans, et vendit bon nombre de nègres sous l'ancien régime, le National, 19 avril 1869.

ENCAPUCHONNÉ. Ajoutez : REM. Racine, Lett. à M. Vitart, 15 nov. 1661, dit : « Des villageois pieds nus ou ensabotés, ce mot doit bien passer, puisque encapuchonné a passé. » Ce passage montre qu'alors encapuchonné était récent; en effet, le plus ancien exemple qu'il y ait dans le Dictionnaire est de Pascal.

ENCAPUCHONNER. Ajoutez: || 4° Faire moine d'un ordre où l'on porte capuchon, tel que l'ordre de Saint-Benoît. Il [un auteur qui a prétendu que saint Thomas avait d'abord appartenu à l'ordre de Saint-Benoît] n'a rien oublié de tout ce qui pouvait servir à encapuchonner saint Thomas, Mém. de Trévoux, 1725, t. 1, p. 132.

+ ENCARRASSER (an-ka-ra-sé), v. a. Terme du Bordelais. Mettre dans un chai les fûts les uns sur les autres, pour qu'ils tiennent moins d'es

pace.

ÉTYM. En 1, et bas-lat. carratium, échalas (Voy. ÉCHALAS).

† ENCARTAGE (an-kar-ta-j'), s. m. Action de mettre des étoffes dans des enveloppes. Il fit alors des recherches dans son logement et trouva, sur une armoire à glace, dix encartages qui.... furent reconnus.... pour avoir enveloppé autant de coupons des soieries;... qu'il y a classé plusieurs échantillons provenant des coupons dont les encartages ont été retrouvés chez la fille M...., Gaz. des Trib. 25 oct. 1876, p. 1041, 2o col.

ENCARTER. Ajoutez: || 3o Brocher un catalogue ou autre pièce dans une livraison, dans une brochure. Nous n'avons pas besoin de recommander le catalogue de la maison Hetzel, qui est encarté dans cette livraison, Rev. Brit. nov. 1874, p. 278. † ENCARTOUCHAGE (an-kar-tou-cha-j'), s. m. Action de mettre dans des cartouches une poudre explosive. Ces prix comprennent l'encartouchage [de la dynamite] et une partie du transport, Convention du 11 déc. 1874, entre le ministre des Finances et le sieur Barbe, art. 1.

† ENCARTOUCHER (an-kar-tou-ché), v. a. Met tre dans des cartouches une poudre explosive. Ces dynamites fournies comme échantillons seront encartouchées et emballées suivant le mode que..., Convention du 11 déc. 1874 entre le ministre des finances et le sicur Barbe, art. 1er.

† ENCASTER. Ajoutez: - REM. Encaster est un terme de potier. Le Dictionnaire dit: mauvaise prononciation d'encastrer. Sur quoi, M. A. Chazaud, archiviste de l'Allier, objecta que, fils de porcelainier et élevé dans une fabrique de porcelaine à l'Isle-Adam près Pontoise, il a toujours

avril 1876, p. 2637, 3o col.

1. ENCEINTE. Ajoutez: || 6o Terme de turf. Enceinte de pesage, endroit réservé aux opérations du pesage, au sellage et à la promenade des chevaux avant la course.

+ ENCÉLADE (an-sé-la-d'), s. m. L'un des satellites de Saturne, découvert par Herschel en 1789. ΕΤΥΜ. Εγκέλαδος, nom d'un géant, propre

ment le bruyant.

+ ENCELLULER. Ajoutez: Il n'y a maintenant d'encellulés que ceux qui peuvent nuire aux autres et à eux-mêmes, Rapport au sénat, Moniteur univ. 3 juill. 1867, p. 857, 3o col.

ENCENS. Ajoutez: || 5o Arbre d'encens, plusieurs

clavée. La ligne séparative, au lieu de fermer complétement le champ de L..., comme sur le plan cadastral non altéré, ou de s'arrêter aux environs du chemin, comme sur le plan soumis au grattage, suit une direction très-nette et dévie de façon à supprimer l'enclavure, Gaz. des Trib. 19 décembre 1874, p. 1214, 3o col.

+ ENCLÔTURE (an-klô-tu-r'), s. f. Ce qui sert de clôture, ce qui enclôt. Les enclôtures des magasins de la Giudecca sont peintes d'une lumière titienne [digne du peintre Titien], CHATEAUBR. Mém. d'outre-tombe (édit. de Bruxelles), t. vI, Incidences, Venise, Hôtel de l'Europe, 10 sept. 1833. La compagnie des Polders de l'Ouest continue ses travaux d'enclôture, le Nouvelliste d'Avranches, 13 août 1876.

+ ENCLOUEUR (an-klou-eur), s. m. Soldat muni de clous, et spécialement chargé, au moment d'une action offensive, d'enclouer les pièces ennemies. Détachement d'encloueurs.

ENCOCHER. Ajoutez: || 2° Dans l'exploitation du bois de flottage, faire la coche pour assembler les chantiers, Mémoire de la Société centr. d'Agricult. 1873, p. 265.

† ENCOCONNER (an-ko-ko-né), v. a. Mettre les vers à soie sur la bruyère.

† ENCOLLETER (an-ko-le-té), v. a. Prendre dans un collet. || S'encolleter, v. réfl. Se prendre dans un collet. Cette assertion [que le hareng meurt aussitôt qu'il est tiré de l'eau n'est répandue que par

arbres produisant des résines, tels que les amy-les rapports des pêcheurs de harengs aux grands
ris, les bursera, les icica, etc. BAILLON, Dict. de
bot. p. 247.

† ENCERCLER (an-sèr-klé), v. a. Entourer d'un cercle. Des narcisses! voilà bien leur petite couronne d'or qu'encercle un anneau de rubis, Mme DE GASPARIN, Voyages, Bande du Jura, I, les Prouesses de la Bande du Jura, Paris, 1865. Quelquesuns ont des accès si fréquents et tombent si brutalement du haut mal, qu'on est obligé de leur encercler la tête dans un bourrelet de caoutchouc, M. DU CAMP, Rev. des Deux-Mon. 1er nov. 1872, p. 54. + ENCHAÎNEUR (an-che-neur), s. m. Terme d'exploitation houillère. Ouvrier qui charge les bennes sur les cages, le Temps, 7 févr. 1876, 3o page, 4o col. Il a trouvé près de la recette inférieure les corps des deux enchaîneurs, Journ. offic. 7 fév. 1876, p. 1092, 4re col.

ENCHAÎNURE. REM. Ajoutez: Voici encore un exemple de l'emploi figuré d'enchaînure: Grand philosophe, sachant démêler le vrai d'avec le faux, voir l'enchaînure d'un principe, JACQUES SAURIN, Sermon prêché en 1709, après la bataille de Malplaquet.

† ENCHAMBRER (an-chan-bré), v. a. Mettre les vers à soie sur la bruyère.

ENCHANTELER. -ÉTYM. Ajoutez: La forme ne permet pas, quelque favorable que soit le sens, de donner chantier pour origine à enchanteler; elle indique chantel. A chantel appartient chanteau. La signification usuelle de ce mot ne convient pas à enchanteler. Mais chanteau signifie aussi une des pièces du fond du tonneau, dans Du Cange chantelum; d'où chantelage, droit sur les tonneaux de vin. C'est de ce chanteau ou chantel que provient enchanteler.

† ENCHARRON (an-cha-ron), s. m. Nom, en Normandie, de la grande toile remplie de cendre et mise sur le linge dans la cuve de lessive.

ETYM. En 1, et charrée. + ENCHASSEMENT (en-cha-se-man), s. m. État de ce qui est enchassé. Cette tête est belle pourtant, beaux enchâssements d'yeux, belle forme, belle bouche, DIDER. Œuvr. compl. 1821, t. x, p. 75.

† ENCHATONNER. HIST. XII s. Ajoutez: N'i ont acastonée ne gemme ne cristal, Vie de seint Auban, publiée par Atkinson, Londres, 1876, v. 4. + ENCHAULAGE (an-cho-la-j'), s. m. Nom, dans l'Oise, du chaulage, les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 64.

ENCHÈRE. Ajoutez: || 3o Au feu des enchères, se dit d'une vente à l'encan. Après sa mort, les tableaux et les objets d'art amassés avec tant de soins, d'amour et de passion devront s'éparpiller au feu des enchères, TH. GAUTIER, Journ. offic. 2 mai 1870, feuilleton.

ENCHÉRISSEUR. - HIST. Ajoutez: XIV s. Et

filets, qui retirent ces poissons étranglés dans les mailles où ils se sont encolletés, D'ORBIGNY, Dict. hist. nat. Hareng.

† ENCOLLEUSE (an-ko-leu-z'), s. f. Machine à encoller, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. Iv, p. 577.

ENCOMBRER. Ajoutez : || 3° S'encombrer, se dit aussi des marchandises qui s'accumulent les unes sur les autres. || Par extension. On ne voit pas, dans le trafic des capitaux, se produire cette baisse dans les prix qui affecte le trafic des marchandises; les capitaux ne s'encombrent pas, SACASE, Rapp. no 2487 à l'Assemblée nationale, p. 30.

† ENCOMIASTE. Ajoutez: Un encomiaste trèsimpertinent et très-menteur, BALZAC, Lett. inéd. vi (édit. Tamizey-Larroque). Pour conclusion, il me suffit d'avoir été la dupe de cettui-ci [le duc de Montausier], et d'être encore encomiaste dans mes écrits, ID. ib. CI.

† ENCORNEILLER (an-kor-ne-llé, ll mouillées), v. a. Mot fabriqué par Voltaire. Occuper de Corneille, de ses tragédies, pour les commenter. Connaissez-vous un Lebrun, un secrétaire du prince de Conti? c'est lui qui m'a encorneillé, VOLT. Lett. à Mme d'Argental, 26 nov. 1760,

† ENCORNET. Ajoutez: - REM. L'encornet est dit encornat dans l'Histoire naturelle de Denys de Montfort.

† ENCORNURE (an-kor-nu-r'), s. f. Les cornes des bœufs, des vaches, G. SAND, les Maîtres sonneurs, 149.

+ ENCOUDER (an-kou-dé), v. a. Se dit, dans l'Yonne, de l'action de couder les sarments dans les jeunes vignes rampantes, les Primes d'honneur, Paris, 1873, p. 324.

+ ENCRATIQUE (an-kra-ti-k'), s. m. Terme d'histoire ecclésiastique. Sectaires qui condamnaient le mariage, et qui disaient qu'il n'est pas bon de manger de la chair et de boire du vin. On emploie contre les encratiques un argument qui donnerait gain de cause aux carpocratiens, VOLT. Dict. phil. Économie de paroles.

ÉTYM. Lat. encraticus, de ἐγκρατὴς, qui s'abstient, de év, en, et κρατεῖν, être fort.

ENCRE. Ajoutez: || 4o Plante à encre, coriaria thymifolia (Nouvelle-Grenade), plante dont le suc est excellent pour l'écriture.

ENCRER. Ajoutez: || 2o S'encrer, v. rést. S'enduire d'encre. Numéroteurs mécaniques s'encrant seuls, Alman. Didot-Bottin, 1874-1872, p. 1460, 2o col.

+ ENCREUR. Ajoutez: || Rouleau encreur, rouleau qui met l'encre dans une presse lithographique.

† ENCRIVORE (an-kri-vo-r'), adj. Qui dévoro l'encre. Le bon était, à l'origine, de 105 francs; le faussaire, en effaçant la mention à l'aide d'une substance que l'on nomme encrivore, l'a transformé en un bon de 5000 francs, dont il a fait la négociation, H. DE PARVILLE, Journ. des Débats, feuilleton, 2o page, 3o col.

† ENCROTTER (an-kro-té), v. a. Remplir de crotte. Les piétons s'enfoncent dans la bourbe jusqu'à mi-jambe [à Fez, Maroc]; les maisons sont encrottées jusqu'au-dessus des portes, VILLETARD, Journ. offic. 1er fév. 1877, p. 790, 2o col.

ÉTYM. En 1, et crotter.

ENCROUÉ. Ajoutez : - REM. Ici arbre encroué est défini: Arbre qui, étant tombé sur un autre par une cause quelconque, y demeure embarrassé. D'un autre côté, à Bois no 7, bois encroué est défini: Arbre sur lequel un autre est tombé. Les deux définitions sont acceptables, suivant que l'on considère l'arbre tombé ou l'arbre sur lequel un autre est tombé: tous les deux sont encroués.

† ENCYCLOPÈDE (an-si-klo-pè-d'), s. m. Mot forgé par Voltaire pour désigner les auteurs de l'Encyclopédie. J'attends l'encyclopède d'Alembert, avec son imagination et sa philosophie, VOLT. Lett. à Thiriot, 9 août 1756.

ENCYCLOPÉDIE. Ajoutez: – HIST. xvies. En quoy je vous peux asseurer qu'il m'ha ouvert le vray puits et abysme de l'encyclopedie, RAB. II, 20. Encyclopedie ou la suite et liaison de tous les arts et sciences, CHRISTOFLE DE SAVIGNY, Tableaux accomplis de tous les arts libéraux, Paris, 1587, 1er tableau.

† ENDÉANS (an-dé-an), prép. Dans l'intervalle de, dans la limite de, dans le délai de (ancienne locution, qui aujourd'hui paraît surtout usitée en Belgique). L'article 4 du traité de Washington permet à chacune des parties intéressées de livrer endéans les quatre mois après la remise du mémoire un contre-mémoire et des documents additionnels, Extr. du Contre-mémoire américain au trib. arbit. de Genève, dans Journ. offic. 28 avr. 1872, p. 2820, tre col. Il [Strossmayer] a reçu en conséquence une missive de la Curie romaine qui l'invite à lui envoyer endéans les six semaines une déclaration d'adhésion aux décisions du concile, E. DE LA BÉDOLLIÈRE, le National, 11 avril 1872. M. Malou [ministre belge] a ajouté qu'il comptait présenter, endéans les deux mois, un projet de loi pour mieux garantir la sincérité des élections, le Temps, 27 déc. 1876, 2o page, 2o col.

ÉTYM. Abréviation d'en dedans. † ENDIAMANTÉ, ÉE (an-di-a-man-té, tée), adj. Garni de diamants. Des pelotons de belles endiamantées, fardées, falbalatées, Lett. du P. Duchêne, 7o lettre, p. 7. Me voilà sans brillants ni perles.... au milieu de cette foule enrubannée et même endiamantée, DECOURCHAMP, Souv. de la marquise de Créquy, III, III. || Par extension. La nuit qui brillait endiamantée, Rev. des DeuxMondes, 1er avril 1872, p. 694. || Fig. Réminiscences du paradis de Béatrix, ressouvenirs de Dante et de Guido Cavalcanti, mysticisme endiamanté de toutes les pierreries transmises par les Arabes aux troubadours, H. BLAZE DE BURY, Rev. des DeuxMondes, 15 juillet 1874, p. 253. En nous retournant, nous apercevons au-dessous de nous, à l'issue des gorges [de l'Athos qui vonten s'évasant vers la côte, de grands triangles de mer endiamantés de soleil, DE VOGUÉ, Rev. des Deux-Mondes, 15 janv.1876 p.288. † ENDIMANCHEMENT (an-di-man-che-man), s. m. Néologisme. Action d'endimancher, de s'endimancher, état de celui qui est endimanché. Grands saluts, révérences, air de cour, endimanchement à nouveau, R. TÖPFFER, Voy. en zigzag. Les cloches qui sonnaient, les bruits de Paris montant déjà du pavé des rues, l'endimanchement, cette fête du pauvre, qui éclaircit jusqu'aux petits charbonniers, toute l'aurore de ce matin exceptionnel fut savourée par elle longuement et délicieusement, ALPH. DAUDET, Fromont jeune et Risler aîné, III, 3. Tout l'intérieur bourgeois du beau soldat est illuminé par l'éclat de cet endimanchement militaire, E. BERGERAT, Journ. offic. 15 fév. 4876, p. 1230, 3o col.

† ÉNDIVISIONNEMENT. Ajoutez : || 2o Formation des régiments en divisions. L'endivisionnement permanent des régiments et leur formation en corps d'armée, Journ. offic. 7 août 1871, p. 2497.

† ENDIVISIONNER (an-di-vi-zio-né), v. a. Terme militaire. Former les régiments en divisions. Les troupes de l'armée territoriale, qui, aux termes de la loi organique, peuvent être embrigadées et endivisionnées, Journ. offic. 14 nov. 1874, p. 7590, 3o col.

† ENDO-ARTÉRITE (an-do-ar-té-ri-t'), s. f. Terme de médecine. Inflammation de la membrane interne des artères.

ΕΤΥΜ. Ἔνδον, en dedans, et artérite. † ENDOCRÂNE (an-do-krá-n'), s. m. Terme d'anthropologie. Surface interne de la cavité crånienne, Rev. d'anthrop. t. v, p. 520.

ΕΤΥΜ. Ἔνδον, en dedans, et crâne. † ENDOCTORER (an-do-kto-ré), v. a. Faire docteur. Il [Molière] sortit du collége âne comme devant; Mais son père ayant su que, moyennant finance, Dans Orléans un âne obtenait sa licence, Il y mena le sien, c'est-à-dire ce fieux Que vous voyez ici, ce rogue audacieux; Il l'endoctora donc moyennant sa pécune, BOULANGER DE CHALUSSAY, le Divorce comique, dans Elomire [Molière] hypochondre (1670).

† ENDODERME (an-do-dèr-m'), s. m. Couche interne muqueuse, chez les polypiers, les hydres d'eau, etc.; elle est séparée de l'ectoderme par le mésoderme.

ΕΤΥΜ. Ἔνδον, dedans, et δέρμα, derme. ENDOMMAGER. HIST. XIV S. Le lion et l'ors Qui acorient à grans cors Por ses bestes prendre et manger Et por son cors endommager, MACÉ, Bible en vers, fo 57, 2o col.

† ENDOPARASITE (an-do-pa-ra-zi-t'), s. m. Parasite habitant l'intérieur du corps où il vit. ΕΤΥΜ. Ἔνδον, en dedans, et parasite. † ENDORMEMENT (an-dor-me-man), s. m. Action d'endormir, de s'endormir. C'étaient de longs repas où ces bourgeois riches s'attardaient avec des lenteurs, des lassitudes, des endormements de paysans, ALPH. DAUDET, Fromont jeune et Risler aîné, 1, 5.

ÉTYM. Endormir. C'est un néologisme peu agréable et peu utile; car on a assoupissement. † ENDORMISSEMENT (an-dor-mi-se-man), s. m. Assoupissement. Votre lettre m'a fait plaisir, parce qu'elle m'a réveillé d'un endormissement où j'étais, et m'a donné sujet de faire travailler ma mémoire, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

ÉTYM. Endormir. Mot qui, bien que de Mal

herbe, ne vaut pas mieux que endormement. + ENDOS. Ajoutez: - REM. Dans l'usage, endos et endossement paraissent synonymes. Du moins les voici employés l'un pour l'autre dans le même arrêt: Endossement en blanc: aux termes de l'article 38 du Code de commerce, l'endossement irrégulier ne vaut que comme procuration;... malgré l'irrégularité de l'endos,... Arrêt de la Cour d'appel de Bordeaux, 2o ch. 14 mai 1872, dans Gaz.

des Trib. 31 oct. 1872, p. 1066, 2o col.

† ENDOSCOPE (an-do-sko-p'), s. m. Instrument à l'aide duquel, faisant arriver et concentrant la lumière sur des parties inaccessibles à l'œil nu, on examine l'intérieur de l'urèthre et de la vessie. – ΕΤΥΜ. Ἔνδον, en dedans, et σκοπεῖν, exami

ner.

† ENDOSSAGE (an-do-sa-j'), s. m. Terme de relieur. Synonyme d'endossure. L'endossage, c'està-dire la mise dans les cartons et la préparation du dos, est une affaire de main, Librairie Morgand et Fatout, Bulletin mensuel, no5, mai 1876, p. 300. ENDOSSEUR. Ajoutez: || 2° Terme de relieur. Ouvrier qui fait l'endossage. C'est l'endosseur qui donne au volume son caractère et la véritable physionomie qu'il doit conserver sous le maroquin, Librairie Morgand et Fatout, Bulletin mensuel, n° 5, mai 1876, p. 300.

† ENDOTHERMIQUE (an-do-tèr-mi-k'), adj.

Terme de chimie. Des combinaisons endothermiques sont celles qui se forment avec absorption de chaleur; cette chaleur devient libre au moment de la décomposition des corps.

ΕΤΥΜ. Ἔνδον, en dedans, et θερμὸς, chaud. † ENDOUILLETTER (an-dou-llè-té, ll mouillées), v. a. Revêtir d'une douillette. || V. réfl. S'endouilletter, se revêtir d'une douillette. Le thermomètre monte à des degrés aussi invraisemblables qu'humiliants pour les classiques, qui, sur la foi de vieux préjugés, se croient condamnés à s'endouilletter de fourrures, DE CHERVILLE, le Temps, 17 janvier 1877, 3o page, 3o col.

+ ENDROGUER (S') (an-dro-ghé), v. réfl. Néologisme. Se gâter le corps, l'esprit par des drogues, par de mauvaises choses. La classe d'amateurs qui admirent la mauvaise peinture et s'endroguent de Mieris, de Denner.... BÜRGER, Salons de 1861 à 1868, t. 1, p. 216.

ment à mon conseil, mais non sans doute par mon conseil, car rien de plus naturel que de former avec endurant, endurance, j'en trouve des exemples. Ils [les Prussiens], ont mis du sang dans toutes leurs races d'artillerie [chevaux], et ont obtenu, de la sorte, la rapidité et l'endurance que le sang seul peut donner, Journ. offic. 23 mars 1872, p. 2051, 15o col. Il [l'évêque de Paderborn] avait reçu une lettre de Pie IX, qui le comparait à Jésus-Christ pour son endurance et ses souffrances, le Temps, 20 août 1875.

† ENDYALITE (an-di-a-li-t'), s. f. Terme de minéralogie. Minéral complexe rosé.

ÉNERGIE. Ajoutez: || 4° Terme de physique mathématique. Énergie dynamique, élément indestructible dans sa valeur numérique, mais capable de transmutations qui le font apparaître sous ses trois formes, travail, demi-force et calorie, HATON, Cours de mécanique de l'École des mines.

- REM. Énergie, au sens de force d'âme, ne vint en usage que dans le cours du xvme siècle. C'est à cet emploi que se rapportent ces réflexions de Mme du Deffant: Vous me demandez si je connais le mot énergie? Assurément, je le connais, et je peux même fixer l'époque de sa naissance: c'est depuis qu'on a des convulsions en entendant la musique, Mme DU DEFFANT, Lettres, dans le Temps, 28 oct. 1868. Je me souviens que l'abbé [Barthélemy) me tourna en ridicule une fois que, par hasard, je prononçai ce mot énergie; eh bien! qu'il sache qu'aujourd'hui il est devenu à la mode, et qu'on n'écrit plus rien qu'on ne le place, ID. Lett. à la duchesse de Choiseul, en 1779.

ÉNERGUMÈNE. Ajoutez: - REM. Du temps de Mme de Sévigné, énergumène était un mot peu répandu dans l'usage. Je connais le mot d'énergumène, pour l'avoir lu en bon lieu; c'est dans le Nouveau Testament: quand notre Seigneur fait sortir les démons de ces possédés, on les appelle énergumènes, à Mme de Grignan, 9 juill. 1690, dans Lett. inédites, éd. Capmas, t. II, p. 426.

ÉNERVÉ. Ajoutez: || L'histoire a donné le nom d'énervés de Jumiéges aux deux fils de Clovis II, qui eurent les tendons des bras et des jambes coupés et furent abandonnés dans un bateau sur la Seine. Ils furent recueillis par les moines de Jumiéges.

ENFAÎTER. Ajoutez: || 2o Mettre des objets dans une mesure, de manière qu'ils en dépassent un peu le bord.

ENFANT. Ajoutez : || 19° Enfant de la balle, voy. BALLE 1, n° 1.

REM. Ploetz, auteur d'une grammaire française populaire en Allemagne, prétend que, au féminin, enfant ne se dit qu'au singulier, et qu'au pluriel ce mot est masculin, même quand il s'agit d'une fille. Mais, s'il est correct de. dire: Rose est une jolie enfant, Marguerite est une jolie enfant, il le sera aussi de dire: Rose et Marguerite sont de jolies enfants.

† ENFANTELETTE (an-fan-te-lè-t'), s. f. Petit enfant du sexe féminin. Ce sont de pareils lions sans mâchoires, de pareilles lionnes sans ongles, de pareilles enfantelettes tetant ou fiançant, que doivent suivre des hommes faits dans cette heure d'incrédulité ! CHATEAUBR. Mém. d'outre-tombe, (éd. de Bruxelles), t. vi, Conclusion [suite], inégalité des fortunes, etc.

-ÉTYM. Féminin de l'anc. franç. enfantelet, diminutif de enfant. Enfantelet se trouve dans les poésies de la prétendue Clotilde Surville : O cher enfantelet, vrai pourtrait de ton père.

ENFANTILLAGE. ÉTYM. Ajoutez: On trouve fantillage. Vus teneit à sage home, ne mie en fantilage, JORDAN FANTOSME, Chronique, v. 368, dans BENOÎT, Chronique de Normandie, t. v, p. 545. Du moins, c'est de la sorte qu'il faut probablement lire le vers qui est imprimé ainsi : 11 vus teneit à sages hum, ne mie d'enfantil age.

ENFANTIN. - REM. Ajoutez: XII° s. Si lo sonons [le prononçons] [le nom de Dieu] coment que soit, solunc la maniere de nostre humaniteit barbotant et encombreit d'enfantine floibeteit [faiblesse], li Dialoge Gregoire lo pape, 1876, p. 340. || xivo s. La premere hore dou matin Senefie aage enfentin, MACÉ, Bible en vers, fo 144, 2o col.

† ENFASCIÉ, ÉE (an-fa-ssi-é, ée), adj. Terme de botanique. Affecté de fasciation. Bon nombre de racines avaient été attaquées par le phylloxéra; leur aspect brunâtre, leur épiderme crevassé, enfascié, cédantà la moindre pression des doigts, ne pouvait laisser de doute, Journ. offic. 17 août 1873,

† ENDURANCE. Ajoutez: - REM. J'ai dit à propos de ce mot si français de forme qu'il méritait de passer dans la langue littéraire. Postérieure-p. 5432, 4 col.

† ENFÉRONNER (an-fé-ro-né), v. a. Terme nor-doute probable. Cependant il faut noter l'anc. mand. Passer un fil de fer dans le nez des porcs prov. aganda, prise, saisie, et le languedocien pour les empêcher de fouiller la terre avec leur agantá, atteindre en poursuivant, dont la forme et groin, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, même le sens sont bien tentants pour en dériver enganter. Du reste l'étymologie d'aganda et d'a

p. 137.

- ETYM. En 1, et féron, mot normand qui si-ganta est inconnue. Comparez le norm. engancer, gnifie fil de fer.

† ENFIÈVREMENT (an-fiè-vre-man), s. m. Action d'enfiévrer; état de celui qui est enfiévré. Une maison dont le maître, dans l'enfièvrement de ses haines patriotiques.... CHERVILLE, le Temps, 30 oct. 1876, 3o page, 4o col.

† ENFILE-AIGUILLES (an-fi-lè-gui-ll', ll mouillées), s. m. Instrument servant à enfiler une aiguille, Alm. Didot-Bottin, 1871-1872, p. 1129,

Tre col.

ENFILER. || 9° Ajoutez : || S'enfiler, s'engager à tort dans quelque entreprise. Que lui prend-il à Ribot de s'enfiler dans les sujets sacrés? BÜRGER, Salons de 1861 à 1868, t. II p. 491. || 10° Enfiler, faire suivre, rattacher, composer de choses qui se suivent. Il se trouvera toujours quelque origine de l'origine, qui nous enfilera de sorte les uns aux autres que jamais il ne s'y trouvera de fin, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. La suite de nos cupidités est comme celle des causes, de qui les stoïciens tiennent que les destins sont enfilés, ID. ib. || V. réfl. Il ne peut ni prévoir les choses futures, ni se ramentevoir les passées, et partant il n'en peut savoir les conséquences; or c'est de cela que s'enfile l'ordre et l'entresuite des choses, ID. ib.

+ ENFILURE. || 2° Ajoutez: Le destin n'est qu'une enfilure de causes accrochées l'une à l'autre, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

ENFIN. Ajoutez : REM. On dit: finir enfin. Et, pour finir enfin par un trait de satire, Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire, BOIL. Art p. 1. Elle finit enfin sa narration, et je commençai la mienne, LESAGE, Gil Blas, x, 2. C'est un pléonasme qui n'est guère à imiter.

† ENFLEURI, IE (an-fleu-ri, rie), adj. Garni de fleurs. Un verger, une forêt d'arbres tout enfleuris de blanc et de rose, BÜRGER, Salons de 1861 à 1868, 1, p. 280. Au coin d'un pré, à l'ombre d'un buisson tout enfleuri, ou près d'une touffe de dictames, ID. ib. 1, p. 30.

ENFONÇURE. Ajoutez: || 4° Pièces qui composent le fond d'une futaille. Enfonçures, longueur, 0,596 (22 pouces), Annuaire des Eaux et Forêts, 1873, p. 24.

+ ENFOURNEMENT. || 1o Ajoutez: || Fig. M. d'Estrades n'a point de temps à perdre; car à peine arrivera-t-il à temps pour solliciter que M. le prince d'Orange soit à la campagne [en campagne] au temps qu'il l'a promis; ce qui est de telle importance que de là dépend le bon enfournement de notre campagne, RICHELIEU, Lettres, etc. t. VI, p. 772 (1641).

+ ENFUMAGE (an-fu-ma-j'), s. m. Action d'enfumer. L'ébouillantage par le procédé Raclet, l'enfumage avec des appareils tels que celui de M. Victor Joseph, devront être essayés [contre le phylloxéra], BARRAL, l'Opin. nationale, 29 mars 1876, feuilleton, tre page, 5o col.

+ ENFUNESTER (an-fu-nè-sté), v. a. Rendre funeste. Quelques personnes profèrent des paroles indiscrètes et violentes; un domestique les répète, il les amplifie, il les enfuneste encore, comme disent les Italiens, VOLT. Dict. phil. Ana,

anecdotes.

- ETYM. En 1, et funester (voy. ce motau Dictionnaire). Les Italiens ont funestare; mais, malgré le dire de Voltaire, ils ne paraissent pas avoir le verbe infunestare. Le mot, d'ailleurs, est trèsbon.

† ENFÛTAGE (an-fû-ta-j'), s. m. Action de mettre le vin dans des fûts.

ÉTYM. En 1, et fût.

ENGAGER. Ajoutez: || 20° Terme de turf. Prendre inscription pour faire participer à une course publique un cheval dont on est propriétaire. || 21° Neutralement, en termes de marine, étre couché sur le flanc par une forte rafale, en parlant d'un navire (c'est à peu près le même sens que le s'engager du no 18). À peine cette manœuvre est-elle achevée, qu'une rafale épouvantable du S.-S.-O. tombe à bord; l'Hoogly se couche et engage, l'inclinaison est énorme :... le navire se redresse un peu, mais reste toujours engagé, la mer arrivant jusqu'au milieu du pont, Journ. offic. 11 mai 1873, p. 3048, 3o col.

† ENGANTER. - ETYM. Ajoutez: J'ai indiqué

mettre, revêtir: Mon habit est si étroit, que je ne puis l'engancer, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, p. 137.

+ ENGARDE. Ajoutez: || Nom, dans le Rhône, d'un petit échalas fiché en terre, auquel on attache une branche de la vigne en arrière de la souche, les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 381. + ENGASTRIMYTHE. Ajoutez: HIST. XVI s. Les engastrimythes soi disoient estre descendus de l'antique race d'Euriclès, et sur ce alleguoient le tesmoingnaige d'Aristophanes en la comedie intitulée les tahons ou mouches guespes, RAB. IV, 58. ENGER. -HIST. || XVI s. Ajoutez: Partout leurs demandes [de révoltés] estoyent pareilles; dont les Suaubes estoyent premiers auteurs, et enavoyent engé les autres, SLEIDAN, Hist. de l'estat de la religion et republ. sous Charles V, p. 65, verso.

† ENGLOUTISSEMENT. Ajoutez: Moi que sans mon aveu l'aveugle destinée Embarqua sur l'étrange et frêle bâtiment, Je ne veux pas non plus, muette et résignée, Subir mon engloutissement, Mme ACKERMANN, Poésies, le Cri.

HIST. XVI s. Ilz usoient de adjutoires ceindans [ceignant] la navire, craignans que ne cheussent en ung engloutissement, Actes, xxvII, 17, Nouv. Testam. éd. Lefebre d'Étaples, Paris, 1525 (cet exemple de 1525 ôte au mot le titre de néologisme qui lui est donné dans le Dictionnaire).

+ ENGLOUTISSEUR. HIST. XVI s. Ajoutez: Le chien engloutisseur [Cerbère], DESPORTES, ROdomont.

† ENGLUEMENT. Ajoutez: || 2° Liniment employé pour mettre les greffes à l'abri de l'air, de l'humidité et du froid.

HIST. Ajoutez: XIV S. Conglutinatio, englue

mens, ESCALLIER, Vocab. lat.-franç. 434.

† 3. ENGRAIN (an-grin), s. m. Tabac qui, ayant déjà subi une première trituration, a besoin d'une deuxième, avant de passer au tamis, Instr. sur le service des manuf. roy, de tabacs, 30 juin 1832, art. 219.

† ENGRAINAGE (an-gré-na-j'), s. m. Action d'engrener, de faire mettre du grain pour attirer le gibier. Le sieur J.... lui avait causé un préjudice en tirant une poule faisane dans un sentier d'engrainage, et en dérangeant une chasse qui devait avoir lieu le lendemain, Gaz. des Trib. 4 mars 1876, p. 2184e col.

ENGRAIS. Ajoutez : SYN. ENGRAIS, AMENDE MENT. L'amendement est l'action physique exercée par une matière solide sur un sol pour le rendre favorable à la culture. L'engrais est une matière pénétrant en tout ou en partie dans une plante pour contribuer à son développement. L'amendement modifie l'état mécanique du sol, en le rendant plus meuble ou plus tenace; l'engrais est un aliment pour les plantes. Dans le langage pratique on confond souvent les amendements avec les engrais minéraux.

ENGRENAGE. Ajoutez : || Engrenage de Lahire, qui sert à transformer un mouvement circulaire continu en un mouvement rectiligne alternatif. || Engrenage d'Huygens, engrenage d'angle, dans lequel le rapport des vitesses des deux arbres est variable. || Engrenage différentiel, engrenage disposé de manière à donner à un arbre un mouvement qui soit la différence de deux autres. || Engrenage elliptique, celui qui transmet un mouvement de rotation variable à un axe parallèle.

ENGROSSE, EE (an-grô-sé, sée), part. passé d'engrosser. Mettre sur la scène des filles engrossées par leurs amants, CORN. Lexique, éd. MartyLaveaux.

ENGROSSER. Ajoutez: - REM. Racine dit engrossir: Phéacie que Neptune engrossit; Apollon l'avait engrossie, Lexique, éd. P. Mesnard. Ce lexique ajoute que Cotgrave et Nicot ne donnent pas d'autre forme que engrossir.

† ENGUEULEMENT. Ajoutez: L'esprit n'avait pas encore fait place à l'engueulement, triste expression, hélas! consacrée, A. BELOT, Mile Giraud ma femme, ch. 1er.

† ENGUIGNONNÉ, ÉE (an-ghi-gno-né, née), adj. Néologisme. Qui a du guignon. Même avec cette conviction paralysante qu'il est enguignonné, tout ce qu'il entreprend lui réussit à merveille, ALPH.

gant comme radical d'enganter. Cela reste sans | DAUDET, Journ. offic. 6 sept. 1875, p. 7609, 1 col.

† ÉNIF (é-nif), s. m. Étoile e de la constellation de Pégase.

- ÉTYM. Arabe, anf, nez, anf al-faras, le nez du cheval, l'étoile étant en effet placée sur la bouche de Pégase, DEVIC, Dict. élym.

† ENIMBAS (é-nin-ba), s. m. Palmier d'Afrique. Les tissus d'écorces sont surtout tirés des feuilles du palmier: c'est l'énimbas du Gabon, le raflia de Madagascar, qui fournit cette matière précieuse, dans Journ. offic. 9 mai 1876, p. 3164, 1re col.

ENIVRANT. || 1° Ajoutez: Le commerce, avec les sauvages, des boissons que l'on appelle en ce pays-là [Canada] enivrantes, ne cause point les grands et effroyables maux sur lesquels M. de Québec fait un cas réservé, Lett. etc. de Colbert, III, 2, p. 619.

ENIVRER. Ajoutez: || 4o Arbre à enivrer, la coque du Levant, quelques phyllanthus, BAILLON, Dict. de bot. p. 247.

ENJOLIVEUR. Ajoutez: || 2o Marchand enjoliveur, celui qui vend des guirlandes, festons, etc. Tarif des patentes, 1858.

† ENJUGERAIE (an-ju-je-rê), s. m. Marbre rose de Grez-en-Bouère (Mayenne), connu aussi sous le nom de sarrancolin de l'Ouest, les Primes d'honneur, p. 238, Paris, 1874.

ENLACEMENT. HIST. Ajoutez: XIII s. Illecebra, enlachemens, CHASSANT, Vocab. lat.-franç. p. 16. || XIV s. Illecebra, enlacemens, ESCALLIER, Petit Vocab. lat.-franç. 1321.

† ENLEVÉE (an-le-vée), s. f. Quantité enlevée en une fois. La disette des grains et les enlevées qui s'en font par ordre du roi pour les magasins, les font enchérir jusques à un prix excessif, boisLISLE, Corresp. contrôl. gén. des finances, p. 350, 1694.

† ENLEVEUR. Ajoutez: || En termes d'imprimerie, l'ouvrier qui enlève les feuilles et débarrasse les tables, Journ. offic. 22 déc. 1872, p. 8024, 2o col.

† ENNEIGÉ, ÉE (an-nè-jé, jée, an prononcé comme dans antérieur), adj. Couvert de neige.

HIST. XIII S. Son afaire [il] a trop agregié [aggravé), Qui por un fumier enneigié (une femme fardée] Et qui por un buisson flouri Pert paradis et champ flori, GAUTIER DE COINCY, les Miracles de la sainte Vierge, p. 472 (abbé Poquet).

ÉTYM. En 1, et neige.

...

ENNEMI. Ajoutez: - REM. La Fontaine a dit ennemià : Notre étourdie Aveuglément se va fourrer Chez une autre belette aux oiseaux ennemie, Fabl. 11, 5. C'est une bonne tournure employée aussi par Pascal (voy. ENNEMI, au no 9).

ENNUI. - ÉTYM. Ajoutez: A l'appui de l'étymologie in odio, remarquez qu'on dit en provençal moderne: vénes en odi, tu m'ennuies.

ENNUYANT. Ajoutez: || 2° Qui cause du tourment, de la gêne. Ayant laissé là les Variations, trop ennuyantes pour lui [Jurieu], Boss. Avert. repr. de l'idol. 1.

ÉNONCIATIF, IVE. Ajoutez : || 2o Terme de droit.

Qui énonce, expose. Il a développé des conclusions additionnelles énonciatives de faits propres à établir cette prétention, Gaz. des Trib. 2 mars 1875, p. 210, 1re col.

ENQUÉRIR. Ajoutez: || 3o S'enquérir à quelqu'un, demander à quelqu'un. Je m'en suis enquis à M. l'avocat, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.

† ENQUÊTÉ, ÉE (an-kê-té, tée), adj. Qui est l'objet d'une enquête. Nos collègues enquêtés sont anxieux de connaître le résultat, en ce qui les concerne [du travail des commissions d'enquête], Journ. offic. 27 mai 1876, p. 3648, 3o col.

+ ENRACINATION (an-ra-si-na-sion), s. f. Néologisme. Terme d'horticulture. Action de s'enraciner, de prendre racine. L'eau qui séjourne longtemps dans les pots est nuisible à l'enracination, Rev. horticole, 1868, 1 août, p. 286.

ENRACINÉ. Ajoutez: || 3o Terme de construction. Qui a un enracinement. La jetée enracinée au fort Abd-el-Kader, Journ. offic. 17 juill. 1872, p. 4859, 3o col.

† ENRAGEAT (an-ra-ja), s. m. Enrageat noir, sorte de cépage hâtif du Médoc, de Lot-et-Garonne, etc. les Primes d'honneur, p. 600, Paris, 1874. Les cépages hátifs, les chasselas, les merlots, les enrageats sont presque aux trois quarts grillés, Journ. offic. 19 avr. 1876, p. 2803, 3o col. † ENRAGÉMENT (an-ra-jé-man), adv. D'une manière enragée. J'ai choisi cent maximes de M. de la Rochefoucauld, sur lesquelles je fais des remarques pour les bien faire entendre; je définis enragément, peut-être bien, peut-être mal; mais enfin, je veux fixer mes idées, CORBINELLI, Lett.

1

d Bussy, 27 fév. 1679, dans sÉV. t. v, p. 526, éd. Jun e devant a et o: ensauvageant. || 1o Rendre sau- | fort avancée, ainsi que leur ensilotage en vue du

Regnier.

HIST. XVI s. Enragéement, NICOT.

ENRAGER. Ajoutez : || 5° Enrager après, éprouver une violente passion pour. L'un enrage après les femmes, l'autre veut toujours avoir le ventre à table, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

† ENRAGERIE. Ajoutez: Il s'est fait ici une penderie d'un prêtre sorcier qui avait fait des enrageries plus que diaboliques, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

† ENRAMER (an-ra-mé), v. a. Mettre les vers à soie sur la bruyère.

ÉTYM. En 1..., et rameau.

† ENRAYAGE (an-rè-ia-j'), s. m. Action d'enrayer. Sabct d'enrayage.

ENRAYOIR. Ajoutez: || 2o Baguette qu'on introduisait dans le canon de l'arbalète de chasse pour la bander (voy. ARBALÈTE).

† ENRÉGIMENTATION (an-ré-ji-man-ta-sion), s. f. Néologisme. Action d'enrégimenter. || Fig. L'auteur des Idées napoléoniennes avait rêvé une vaste enrégimentation des classes ouvrières sous la tutelle de l'État césarien, MOLINARI, Rev. des DeuxMondes, 15 sept. 1875, p. 429.

2o col.

REM. Cette forme n'est pas correcte. Silo n'a

pas de t; il faut dire ensilage.

vage. Il ne faut pas dénaturer le caractère natio- travail d'hiver..., Extr. du Journ. des fabricants de
nal, il ne faut pas ensauvager les mœurs d'un sucre, dans Journ. offic. 3 nov. 1873, p. 6678,
peuple, DAUNOU, dans STE-Beuve, Portraits contemp.
art. Daunou. || 2° S'ensauvager, v. réfl. Devenir
sauvage. La rapidité avec laquelle les mœurs se
sont ensauvagées et les intelligences obscurcies, † ENSOLEILLÉ, ÉE (an-so-lè-llé, llée, il mouil-
du ve au vre siècle [par l'invasion des barbares], Mo-
NOD, Rev. critique, 1er avr. 1876, no 14, p. 224. Tout de-
vient jungle [dans l'Inde, en la saison des pluies];
même les jardins s'ensauvagent et prennent des
airs menaçants, le Temps, 27 déc. 1876, 3o page,

3o col.

HIST. XII S. Kar [les païens) raisun plus n'orreient ke tigre ensauvagi, Vie de seint Auban, publ. par Atkinson, Londres, 1876, v. 470. Oisel te devurent [dévorent] e lu [loups] ensauvagi, ib. v. 4507.

† ENSCEPTRER (an-sè-ptré), v. a. Donner le sceptre, faire roi. C'est Dieu qui ensceptre et désceptre les rois, RENÉ DE LUSINGE, Manière de lire l'histoire, xvu siècle.

ÉTYM. En 1, et sceptre. Ensceptrer est le pendant de désceptrer, qui est dans le Dictionnaire. ENSEIGNER. Ajoutez: || 6° Enseigner de, avec un infinitif. Vous avez de quoi remercier les dieux de ce que vous enseignez d'être cruel à un qui ne le peut apprendre, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

n'a rien de fautif.

† ENRÉGIMENTEMENT (an-ré-ji-man-te-man), s. m. Néologisme. Action de former en régiment, d'enrégimenter. Ces haines formidables [des peuples contre lui], ou il [Napoléon Ier] les a ignorées, || Cette construction, plus rare que enseigner à, ce qui est un misérable aveuglement, ou, s'il ne les a pas ignorées, il n'en a tenu nul compte, comme de forces qui, n'étant pas sujettes à la conscription et à l'enrégimentement, n'étaient dignes d'aucune considération, É. LITTRÉ, Fragm. de philos. positive, 1876, p. 360.

† ENREGISTRABLE. Ajoutez: – HIST. XVI S. Si une pleine recognoissance acquiert la faveur divine, elle me durera jusqu'au bout; sinon, j'ai tousjours assez duré pour rendre ma durée remarquable et enregistrable, MONT. cité dans Journ. offic. 14 oct. 1876, p. 7432, 3o col.

† ENREGISTREUR. Ajoutez: - HIST. XIV s. Un vallet Perrin, qui estoit clerc d'un enregistreur de l'arcevesque (1333), VARIN, Arch. administr. de la ville de Reims, t. II, 2a part. p. 652.

† ENRICHISSEUR (an-ri-chi-seur), s. m. Celui qui enrichit.

HIST. XIII S. Devoz enrichissieres et fonderes d'abaies, Chron. de St-Denis, v,

17.

+ENROBAGE (an-ro-ba-j'), s. m. || 1o Action d'enrober. || 2o Opération par laquelle on revêt les bougies composées d'acides gras à point de fusion un peu bas, d'une enveloppe très-mince d'acide stéarique à point de fusion plus élevé, Monit. univers. 48 juin 1867, p. 760, 3o col. || 3° Action d'enduire de gélatine, de sucre, etc. Les divers procédés appliqués à la conservation des viandes, tels que.... l'enrobage à l'aide de la gélatine, du sucre, de la glycérine, le vide, les atmosphères artificielles..., Journ. offic. 12 juin 1874, p. 3960, 2o col. L'enrobage par les graisses nécessite des lavages qui détruisent le goût de la viande, ib. 25 août 1876, p. 6597, 2 col.

+ ENROBER. Ajoutez : || 2o Café enrobé, café brûlé avec du sucre, qui le renfle et le rend luisant, le caramélise, en un mot.

ENROUEMENT. Ajoutez : - HIST. XIV s. Frere, ce dist Guillaumes qui parla bassement, En faignant son langaige, com par esruement..., Ciperis, dans Hist. litt. de la France, t. xxvi, p. 23.

† ENRUBANNER. Ajoutez: ... Veulent faire une vraie pagode d'un roi; veulent qu'il soit enchâssé, enrubanné comme un petit saint..., Lett. du P. Duchêne, 160o lett. p. 1.

† ENSABOTAGE (an-sa-bo-ta-j'), s. m. Synonyme d'ensabotement, avec cette différence qu'ensabotage s'applique plus particulièrement à l'action d'ensaboter, et ensabotement au résultat de cette action. Ainsi on dira: l'ensabotement de ces projectiles est mal fait, parce que l'ensabotage n'a pas été surveillé.

† ENSABOTÉ. Ajoutez: Je suis épouvanté de voir des villageois, pieds nus ou ensabotés (ce mot doit bien passer, puisque encapuchonné a passé) qui font la révérence comme s'ils avaient appris à danser toute leur vie, RAC. Lett. à M. Vitart, 15 nov. 4664. || 2° Terme d'artillerie. Garni d'un sabot. Des obus ensabotés, ANDRÉOSSY, Instit. Mém. scienc. t. vII, p. 190.

† ENSABOTEUR (an-sa-bo-teur), s. m. Ouvrier qui ensabote des projectiles, Manuel de l'artificier, Encyclopédie Roret, p. 455.

† ENSAUVAGER (an-so-va-jé), v. a. Le g prend

DICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE.

REM. Enseigner a été dit dans le xvre siècle pour infliger la peine de la marque: Sur paine, les femmes d'estre enseignées d'ung peron en visaige à une joinre [joue], Ordonn, contre les vagabonds, du 5 janvier 1539, dans Rec. des ordonn. de la principauté de Leèze, publié par M. Polain. Enseigner est ici pris au sens de: imprimer un signe, une enseigne, une marque; mais qu'était ce peron qu'on imprimait au visage?

† ENSEIGNEUR. HIST. Ajoutez : || XVI s. Il estoit plus souvent enseigneur qu'auditeur, BÈZE, Vie de Calvin, p. 13.

† ENSEMBLEMENT (an-san-ble-man), adv. Terme vieilli. En même temps, de la même façon. Je veux bien examiner avec vous le cours de ma vie, et considérer ensemblement si mes façons de faire..., LA MOTHE LE VAYER, Dial. d'Oratius Tubero, t. I, dial. II.

HIST. XII s. Nabal, en hebreu, ço est fol; e folie est ensemblement od lui, Rois, 99. || XVIo S. II avoit dedans la gueulle sept langues, et de toutes sept ensemblement parloyt languaiges divers, RAB. V, 31. Et ainsi confessions ensemblement que..., CALVIN, Instit. 247. Les alliez de Sparte despescherent ensemblement une ambassade à Sparte, AMYOT, Lys. 11.

ÉTYM. Ensemble, et le suffixe ment. ENSEMENCER. Ajoutez : - REM. On trouve quelquefois ensemencer des graines dans. Il prend des spores..., il les ensemence dans du moût.... naturellement, en ensemençant le penicillium, vous avez ensemencé à côté les spores de levûre, PASTEUR, dans le Compte rendu de H. DE PARVILLE, Journ. offic. 18 déc. 1873, p. 7898, 1re col. La locution n'est pas correcte. On sème des graines dans un champ; mais on ensemence le champ avec des graines.

+ ENSÈQUE (an-sè-k'), s. f. Terme, dans le département des Landes, par lequel on désigne une certaine maladie des bœufs. Les bœufs et les vaches [dans l'intérieur des Landes] sont pris d'une maladie d'épuisement attribuée à la nature des eaux et que les paysans désignent sous le nom d'ensèque ou séquaye, Enquête sur les incendies des Landes, p. 23, 1863.

ETYM. En 1..., et sécher.

+ ENSILER (an-si-lé), v. a. Mettre, conserver dans des silos. La pratique de l'ensilage du maïs n'a encore dit que son premier mot.... vaut-il mieux ensiler sans hacher menu, ou bien ensiler à l'état brut, en branches? GASPARIN, Journ. offic. 8 janv. 1875, p. 163, 3o col. Je me propose, l'an prochain, d'ajouter de l'avoine au maïs ensilé, ib. p. 164, tre col.

+ ENSILEUR (an-si-leur), s. m. Celui qui met et conserve dans des silos. Pour les ensileurs débutants, le mieux c'est de s'en tenir aux silos en terre, GASPARIN, Journ. offic. 8 janv. 1875, p. 164, 4re col. Au domaine de Burtin, en Sologne, M. Goffart, le célèbre ensileur de maïs, le Nouvelliste d'Avranches, 11 mars 1877.

lées), adj. Qui reçoit les rayons du soleil. Cheret, le peintre des bois ombreux, des clairières ensoleillées, TH. GAUTIER, Portr. contemporains, Paris, 1874. Ils s'assirent sur la lisière des bois.... la plaine ensoleillée s'étendait à perte de vue, Rev. des Deux-Mondes, 15 sept. 1875, p. 359.

ÉTYM. En 1..., et soleil.

† ENSOUTANÉ, ÉE (an-sou-ta-né, née), adj. Couvert d'une soutane. Ah! le fin personnage, tonsuré et ensoutané, qui attend sur une banquette de bois le moment d'une audience secrète! BÜRGER, Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 302.

+ ENSOUTER (an-sou-té), v. a. Mettre dans la soute d'un navire. Le fulmi-coton humide est ensouté dans la cale à eau, Journ. des Débats, 26 déc. 1875.

+ ENSTATITE (an-sta-ti-t'); s. f. Terme de minéralogie. Silicate anhydre de magnésie.

+ ENSUAIRER (an-su-ê-ré), v. a. Envelopper dans un suaire.

ÉTYM. En 1, et suaire. Si on avait davantage le sentiment de la langue, on devrait dire suarer et suareuse; car l'i de renforcement sur la syllabe accentuée se perd, quand cette syllabe n'est plus accentuée; c'est pourquoi l'on dit, avec raison, militariser de militaire. Les fautes de ce genre deviennent, il est vrai, communes; il faudrait pourtant les éviter autant que l'on pourrait.

† ENSUAIREUSE (an-su-é-reû-z'), s. f. Femme qui ensuaire. Elle s'était faite ensuaireuse, état répugnant, que la nécessité seule décide à accepter et qui consiste à plier les morts, à les ensuairer et à les veiller, DE CURZON, Une vie de Paysan, dans Bull. de la Société académ. de Poitiers, du 4 juin 1873, p. 99.

+ ENTACAGE. Ajoutez: - ÉTYM. En 4, et le radical tac, qui est dans taquct.

+ ENTAGE (an-ta-j'), s. m. Action de forer un bijou de prix, tout en laissant subsister intactes les marques des poinçons, et de remplacer l'or enlevé par du cuivre ou une autre substance de peu de valeur; c'est une escroquerie, le Temps, 26 oct. 1876, 3o page, 1re col.

ÉTYM. Enter; c'est une sorte d'ente que l'on

pratique.

ENTAILLE. Ajoutez: || 6o Portion d'exploitation d'une forêt. Il venait, leur disait-il, de ces entailles où travaillait d'ordinaire le nommé R.... il reçoit du sieur L. R..., qu'il prétend avoir visité dans son entaille, dans le temps où éclatait le feu aux Trassillons [département du Loiret), le démenti le plus formel, Gaz. des Trib. 5 sept. 1875 p. 858, 3o col.

+ ENTALE (an-ta-l'), s. m. || 1° Ancien nom de l'alun de plume. || 2° Nom donné plus tard par Linné à des tubes produits par des animaux vivants et fossiles. Les entales sont les enveloppes calcaires des ditrupa, annélides sédentaires.

ÉTYM. Bas-lat. entalum, alun; c'est un mot du langage spagirique.

ENTASSEMENT. Ajoutez: - HIST. XIII S. Mais il leur fust avenu malement, Quant les secourt quens Guillaume o sa gent; Lors ot au pont un tel entassement, Nul n'i regarde ne frere ne parent, Foulque de Candie, p. 27, Reims, 1860.

† ENTENANT (DE) (an-te-nan), loc. prépos. Tout auprès de. Entenant de cette grotte était bâtie une espèce de grande salle, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.

- ETYM. En 1, et tenant. ENTENDRE. Ajoutez: || 15° Entendre haut, locution provinciale signifiant avoir l'oreille dure.

ÉTYM. Ajoutez : || 6. On a dit à double entendre, pour à double entente. On a ordonné aux comédiens italiens de retrancher de leurs pièces tous les mots à double entendre qui sont trop libres, DANGEAU, t. 11, p. 101, janv. 1688.

ENTÉRINEMENT. Ajoutez : - HIST. xves. L'enterinement et congnoissance d'une remission obtenue par ung nommé Yvonnet du Tertre, d'un murtre par lui commis, Procès-verbaux du conseil de régence de Charles VIII, p. 216.

ENTÊTÉ. Ajoutez: || 4o Entêté que..., ayant dans la tête que.... La Mère Angélique de Saint-Jean

† ENSILOTAGE (an-si-lo-ta-j'), s. m. Synonyme était entêtée qu'elles ne devaient signer en aud'ensilage. La rentrée des betteraves est d'ailleurs | cune sorte. RAC. Lexique, éd. P. Mesnard. Entétés SUPPL. 1 18

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