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en parlant d'un armistice conclu par le général | sur la vigne, quand on la courbe en demi-cercle, | | ARRÊTEUR (a-rê-teur), s. m. Celui qui ar

Bonaparte à Brescia le 5 juin 1796 (19 prairial an rv): « Il se servit du mot amnistie, et fit dans toute la conversation presque toujours cette faute.>> ARMURE. Ajoutez : || 6° Nom général donné aux projectiles d'une nature quelconque dont sont armées les fusées de guerre. || 7° Sorte de mécanisme dans les métiers à tisser. Nous n'avons pas de métiers à marche Jacquart; seulement cinquante de nos métiers sont munis chacun d'une armure pour le mouvement des cartons, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. III, p. 248. 4° Les métiers à la Jacquart, qui donnentaux ouvriers un gain de 3 à 4 fr. par jour; 2o ceux dits à l'armure, dont les ouvriers sont payés de 2 fr. 50 à 3 fr. 50 par jour, ib. p. 233. || 8° Étoffe de soie ou de laine qui est façonnée avec une espèce de pointillé. Ses reps [de la Saxe], ses popelines, ses épinglines, ses armures, sont très-bien fabriqués, Journal officiel, 21 avril 1876, p. 2834, 2o col. Nous pouvons indiquer encore, comme d'excellents produits, les soieries unies, étoffes pour cols, armures et velours de la maison..., ib. 19 nov. 1872, p. 7119, 3e col.

ARMURIER. Ajoutez: || 2o Adj. L'industrie armurière, l'industrie qui fabrique des armes. L'industrie armurière est solidement établie dans la province de Liége, Rev. britan. juin 1876, p. 550. + AROLLE (a-ro-l'), s. m. Nom romand, généralement employé dans le canton de Vaud et dans la Suisse française, du pinus cembro, L. Un vieil arolle cacochyme, Enfant perdu, qui sur l'abîme Étend ses bras, EUG. RAMBERT, Poésies, p. 207, Paris, 1874.

+ AROMPO (a-ron-po), s. m. Nom, chez les Ashantis, Afrique occidentale, d'un carnivore qui déterre et dévore les cadavres, Journ. offic. 27 sept. 1873, p. 6088, 3o col.

AROUTINÉ, ÉE (a-rou-ti-né, née), adj. Qui a pris la routine d'une chose. De vieux radoteurs comme moi, accoutumés à dormir sur le duvet des préjugés, aroutinés aux vieilles méthodes.... L. du P. Duchêne, 221° lettre, p. 4.

ARPENT. Ajoutez : - REM. Cette ancienne mesure de superficie valait à Paris 900 toises carrées, ou 34 ares 19; on comptait aussi à Paris par arpents de 50 ares, ou grands arpents; ces grands arpents sont ceux des Eaux et Forêts, qui valent un et demi ceux de Paris.

+ ARPENTEMENT (ar-pan-te-man); s. m. Action d'arpenter; résultat de cette action. Cela m'a engagé d'ordonner l'arpentement, et d'envoyer des arpenteurs dans cette vallée (21 oct. 1683), BOISLISLE, Corresp. des contrôl. gén. des finances, p. 4. Les répartiteurs pourront s'aider, dans cette opération, des cadastres et parcellaires, plans, arpentements, qu'ils se seront procurés, Loi du 3 frimaire an vII, art. 43. || On dit plutôt arpentage.

ARPENTER. HIST. XIV s. Et y a pluseurs bois qui oncques ne furent arpentez, et n'est memoire aucune que on en vendist oncques aucun d'iceulx (1384), VARIN, Archives administr. de la ville de Reims, t. III, p. 603.

ARQUEBUSE. Ajoutez: - REM. L'arquebuse à croc ou crochet date du milieu du quinzième siècle; elle est intermédiaire entre les armes portatives et les bouches à feu; elle porte sur le canon un croc qui servait à la maintenir sur un chevalet au moment du tir; le feu était mis à l'aide d'une mèche. || L'arquebuse à mèche date du commencement du seizième siècle; elle est souvent désignée sous le simple nom d'arquebuse; elle est garnie d'un bassinet, dans lequel est la poudre d'amorce, d'un couvre-bassinet et d'un serpentin qui porte une mèche allumée, qu'un mécanisme particulier permet, à l'aide d'une détente, de faire tomber sur la poudre contenue dans le bassinet. || L'arquebuse à rouet, arquebuse garnie d'une platine à rouet (voy. PLATINE). || L'arquebuse butière, arquebuse à rouet employée pour le tir à la cible, même après l'adoption du fusil à silex.

ÉTYM. Ajoutez: D'après M. Dozy, au mot arcabuz, le français arquebuse vient directement non pas de l'allem. Hackenbüchse, mais de l'ancien flamand haeckbuyse (KILIAN, Etymologicum teutonicæ linguæ, 1, 209, édit. van Hasselt).

ARQUEBUSIER. Ajoutez: REM. L'Académie dit: Celui qui fabrique ou vend des armes à feu. Ce mot a vieilli dans le premier sens, mais s'emploie encore de concert avec armurier dans le second.

les Primes d'honneur, p. 454 (voy. ARCHET au Supplément. || 3o Dans l'Aunis, piége pour les petits oiseaux, formé d'une branche courbée en arc à l'aide d'une ficelle, Gloss. aunisien, p. 66.

† ARRACHEMENT. Ajoutez: || 4° Terme de géométrie descriptive. L'intersection de deux surfaces réglées présente un arrachement, quand chacune des deux surfaces a des génératrices qui n'ont aucun point commun avec l'autre; chacune d'elles fait alors dans l'autre une entaille, un arrachement.

+ ARRACHIS. Ajoutez: || 3° Terme de pépiniériste. Plant arraché d'une pépinière pour être planté ailleurs. Quelques soins que nous prenions à étiqueter nos variétés, quelque scrupuleuse que soit l'attention qui préside à nos arrachis et à nos emballages, Prospectus d'un pépiniériste, 1867. || Sur le marché aux fleurs, les arrachis sont les plantes vendues en bourriches, dont la racine est simplement enveloppée d'une motte de terre humide, Journ. offic. 31 mai 1875, p. 3869, 2o col.

+ ARRAISONNEMENT (a-rrè-zo-ne-man), s. m. Terme du langage sanitaire. Examen soigneux d'un navire duquel on doute quant à la santé.

SYN. ARRAISONNEMENT, RECONNAISSANCE. Dans le langage sanitaire d'autrefois, les mots reconnaissance et arraisonnement des navires étaient considérés comme synonymes.... Dans le langage adopté depuis lors [la conférence internationale de 1851], la reconnaissance proprement dite signifie une opération sommaire applicable dans l'immense majorité des cas qui se présentent, c'est-à-dire aux navires facilement reconnus comme exempts de suspicion; tandis que l'arraisonnement suppose au moins des doutes, et, par conséquent, la nécessité d'un examen plus approfondi.... L'arraisonnement n'est donc, en définitive, qu'une reconnaissance renforcée, D FAUVEL, Journ. offic. 5 mars 1876, p. 1546, tre col.

ARRANGEMENT. Ajoutez : - SYN. ARRANGEMENT, PERMUTATION. En algèbre, ces termes ne sont pas exactement synonymes. Arrangement se dit quand on groupe les objets à arranger selon un nombre moindre que le nombre des objets: arrangements de six lettres deux à deux, trois à trois, cinq à cinq. Permutation se dit quand on groupe les objets selon un nombre égal au nombre des objets: les six lettres abcdef rangées six à six.

+ ARRATEL (a-rra-tel), s. m. Mesure de poids portugaise, valant 0,4589.

ÉTYM. Espagn. arrelde, arrate, arrel; de l'arabe ar-ratl, une livre.

ARRENTEMENT. HIST. Ajoutez: XIII s. Li eskievin arenterent.... là fu à cest arentement com eskievins.... (1236), PHILIPPE MOUSKES, Chronique, t. III, Supplément, p. 25.

+ARRESTOGRAPHE (a-rè-sto-gra-f), s. m. Synonyme d'arrêtiste. J'ai commencé par l'histoire du faux Martin Guerre, que l'un de nos arrestographes a renfermée dans l'espace de quelques lignes, GUYOT DE PITAVAL, Caus. célèb. t. 1, Préf. p. XVI. + ARRÊTABLE (a-rê-ta-bl'), adj. Qui peut être arrêté, détenu comme prisonnier. Marc de Fiennes, vicomte de Bruges, député des états d'Artois vers Son Altesse, ayant été arrêté au corps par un de ses créanciers, il fut jugé le 17 octobre 1648 qu'il n'était pas arrêtable pour ses dettes, Arrêts du grand conseil de Sa Majesté.... résidant en la ville de Malines, recueillis par M. Humaÿn, Lille, 4773, p. 15 (Note de M. Du Bois, avocat à Gand).

+ ARRÊTEMENT (a-rê-te-man), s. m. Terme vieilli. Action d'arrêter, de mettre en prison. La nouvelle de l'arrêtement de M. de Vendôme, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

ARRÊTER. Ajoutez: || 13° Anciennement, arrêter un corps mort, le retenir aux fins de forcer les héritiers du défunt à payer certaine dette. Au mois de juin 1617, le fait étant discuté en pleine assemblée du Conseil, il fut dit que, nonobstant usage contraire,... les corps morts ne peuvent être arrêtés pour dettes; suivant ce, le corps du comte d'Egmont, qui était détenu à Bruges par son hôte pour les dépens de bouche du défunt, fut élargi avec ordonnance de le laisser suivre aux parents du défunt, nonobstant l'usage contraire de Bruges, Arrêts du grand conseil de Sa Majesté, résidant en la ville de Malines, recueillis par M. Humaÿn, Lille, 1773, p. 192. (Note communiquée par M. Du Bois, avocat à Gand.)

HIST. || XV1o S. Ajoutez: Au devant de monsei

+ ARQUET. Ajoutez: || 2o Dans le Puy-de-Dôme, gneur le Daulphin qui ne artoit point en ladite branche à fruit conservée plus ou moins longue | ville, MANTELLIER, Glossaire Paris, 1869, p. 7.

rête. Jupiter arrêteur (Jupiter stator), MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

+ ARRÊTOIR. Au lieu de l'article, mettez : Petit tenon qui limite le mouvement d'une pièce mobile. Arrêtoir de baïonnette, arrêtoir de levier de pointage, etc.

ARRHES. - REM. Arrhes a été fait du masculin, SAURIN, fin du Serm. sur le désespoir de Judas. ARRIÈRE-ΒΑΝ. ÉTYM. Ajoutez : Aribannum dérive non de l'allem. Heer, armée (Heer est un substantif allemand moderne, ancien haut-allem. heri), mais de ari ou hari qui en est l'équivalent et qui appartientà la langue franque mérovingienne, D'ARBOIS DE JUBAINVILLE, Romania, no 2, p. 141. ARRIÈRE-BEC. Ajoutez : || 2° Partie postérieure d'un bateau.

† ARRIÈRE-CHAMBRE (a-riê-re-chan-br'), s. f. Chambre qui est derrière une autre. Ma salle, antichambre et arrière-chambre, Mém. de Bellièvre et Sillery, p. 433.

+ ARRIÈRE-FERMIER (a-riê-re-fèr-mié), s. m. Celui qui tient une ferme d'un sous-fermier. Les fermiers, sous-fermiers et arrière-fermiers, Conseil d'État, 10 avr. 1658.

+ ARRIÈRE-MOLAIRE (a-riê-re-mo-lê-r'), s. f. Molaire située en arrière des autres, GAUDRY, Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXXXI, p. 1114.

ARRIÈRE-PENSÉE. Ajoutez : - HIST. XVI s. Depuis il leur garda tousjours une arriere-pensée, LANOUE, Disc. p. 721.

ARRIÉRER. HIST. Ajoutez: XIIIo S. Lors dist à ceaus qui là estoient Cleomadès, pour riens qu'il voient, Nese lievent; car ce seroit Grans perils se nus [nul] s'en levoit; Bien en porroient arrierer [mettre en arrière, empêcher] L'ouvrage dont il veut ouvrer, ADENÉS, Cleomades, v. 13 505, publié par Van Hasselt, Bruxelles, 1865.

+ ARRIÈRE-RADIER, s. m. Voy. RADIER.

+ ARRIÈRE-SENS. Ajoutez: HIST. XVI° S. Je veois que chascun se mutine si on luy cache le fonds des affaires ausquels on l'emploie, et si on luy en a desrobbé quelque arriere sens, MONT. II, 242.

ARRIVÉ. || 1° Ajoutez: || Fig. Un homme arrivé, un homme qui est parvenu à la fortune, à la réputation, à un bon emploi. Trente ans plus tard, arrivé, glorieux, académicien, sénateur, ce sera toujours le même Sainte-Beuve, A. CLAVEAU, Journ. offic. 1er avr. 1875, p. 2398, 2o col. || 4° Ajoutez: Croire que c'est arrivé, s'imaginer si fortement une chose qu'on se persuade qu'elle a eu effectivement lieu. Ce qui faisait la force de Bouchardy, c'était son sérieux profond, sa conviction inébranlable; il croyait que c'était arrivé, pour nous servir de la formule moderne, TH. GAUTIER, Journ. offic. feuilleton, 6et 7 juin 1870. || 5° Terme de turf. L'arrivé, l'instant où le cheval vainqueur atteint le poteau gagnant.

ARRIVER. Ajoutez: || 9° Terme de turf. Se dit d'un cheval quand il atteint le poteau gagnant. Le vainqueur arrive premier; le cheval qui suit immédiatement arrive deuxième, etc.

ARROBE. Ajoutez: - REM. La capacité n'en est pas la même partout à Cadix, l'arrobe contient 16 litres environy; en outre, l'arrobe d'huile n'est pas la même que celle de vin.

ARRONDISSEMENT. Ajoutez: || 5 Arrondissement de poids, méthode par laquelle on prend un poids rond au lieu du poids réel. Des entreprises de roulage.... pourraient.... faire le groupage des marchandises et s'approprier ainsi les bénéfices que les compagnies de chemins de fer peuvent réaliser par suite des arrondissements de poids, CAILLAUX, Journ. offic. 3 déc. 1875, p. 9955, 1гo col.

ARSENAL. || 1° Ajoutez: || Etablissement dans lequel on fabrique ou répare les affûts, les voitures, le matériel d'artillerie, dit, suivant le cas, arsenal de construction ou de réparation.

ÉTYM. Ajoutez: M. Devic, Dict. étym., fait remarquer que dans les formes où il y a dar, le radical arabe dar se trouve, mais que, dans celles où dar manque, comme en français, on n'a affaire qu'à l'arabe as-sinā'a, qui se dit très-bien d'un arsenal maritime, sans dar.

+ ARSIN. Ajoutez: || 2o Arsin, dans le langage des coutumes de certaines communes du nord de la France (Saint-Omer), usage d'après lequel, quand une personne étrangère à la commune, coupable d'avoir maltraité un bourgeois, négligeait de faire amende honorable à l'échevinage, plusieurs officiers et sergents de ville se rendaient au domicile du contumace et procédaient à la destruction de + ARSOUILLE (ar-sou-ll' ll mouillées), s. f. Terme bas. Nom à Paris des mauvais sujets du plus bas étage. C'est une arsouille.

ses propriétés par le fer et le feu, Revue critique, | vaisseaux de Hollande.... Corresp. de Colbert, III, | Journ. de Genève, dans Journ. offic. 5 oct. 1872, 16 sept. 1976, p. 189.

+ ARSOUILLER (ar-sou-llé, ll mouillées), v. n. Se conduire en arsouille. Déjà j'en connais quelques-uns qui prétendent avoir arsouillé (vous savez toute la valeur de ce terme) dans la révolution, et sont tout prêts à se remettre à la besogne, pourvu que ce soit pour tuer les coquins de riches, d'accapareurs.... BABŒUF, Pièces, II, 106.

1. ART. || 5o Ajoutez: || Terme de l'université du moyen âge. Les sept arts, sorte d'enseignement encyclopédique comprenant le trivium et le quadrivium (voy.ces mots). || 8o Terme de pêche. Dans le quartier de Cette, le grand art, la pêche de toutes les espèces pendant toute l'année; le petit art, la pêche pendant la belle saison, Statistique des pêches maritimes, 1874, p. 115.

+ ARTABAN. Ajoutez: ÉTYM. Fier comme Artaban vient du Cyrus de Mlle de Scudéry, dans lequel un personnage de ce nom se montre d'une fierté remarquable.

+ ARTÉMISE (ar-té-mi-z'), s. f. La 106o planète télescopique, découverte par M. Watson.

ΕΤΥΜ. Αρτεμισία, reine de Carie, célèbre

par son amour pour son mari Mausole.

ARTICHAUD. ÉTYM. Ajoutez: L'étymologie de M. Pihan est fausse; ardhichoki signifierait terre de l'épine, et non épine de la terre; ardhichoki, artichot, termes employés dans le Levant, sont des corruptions du mot européen. Le nom arabe de l'artichaud est al-harchof ou al-harchouf; de là dérivent l'espagn. alcachofa, alcarchofa, et le port. alcachofra. L'ital. articiocco, et le français artichaud paraissent être des altérations ultéricures de la forme espagnole.

ARTICLE. Ajoutez: || 10° Bouhours prend article au sens de pronom personnel: Je dirai en latin decipit et placet; en italien, inganna e piace; en espagnol, engaña y agrada, parce que ces langues omettent leurs articles; mais en français je suis obligé de dire: il trompe et il plaît, Entretiens d'Ariste et d'Eugène, p. 414, 3o édit. 1674. || 11° Vaugelas l'emploie pour préposition: Premièrement, voyons les articles devant les verbes; ce que nous appelons ici articles, d'autres les appellent prépositions, mais la dispute du nom ne fait rien à la chose, Remarques, p. 236, édit. in-4°, 1704.

+ ARTICULAT (ar-ti-ku-la), s. m. Terme de droit. Pièce dans laquelle on articule, on énonce pararticles. M.... soutint pertinent et admissible un articulat de faits, desquels il résultait que.... Gaz. des Trib. 10 févr. 1876, p. 137, 4o col.

ARTICULATION. Ajoutez : || 5° Terme de géologie. Se dit des différences de configuration de la surface terrestre dans le plan vertical et le plan horizontal, dans le relief et la sinuosité des conti

nents.

+ ARTICULÉMENT (ar-ti-ku-lé-man), adv. D'une manière articulée, distincte. Il suffit que je veuille parler haut ou bas.... en un moment, je fais articulément et distinctement mille mouvements, dont je n'ai nulle connaissance distincte, Boss. Élévat. sur myst. IV, 9.

ARTIFICIEL. Ajoutez : || Aujourd'hui, horizon artificiel, surface réfléchissante placée horizontalement, telle que la surface supérieure d'un bain de mercure, qui sert à déterminer la hauteur des astres au-dessus de l'horizon, à l'aide des instruments à réflexion.

ARTIFICIER. Ajoutez: || 2o Désignation et grade des soldats d'artillerie qui sont spécialement chargés de ce qui regarde les artifices de guerre. Un artificier, un sous-chef artificier, un chef artifi

cier.

ARTIFICIEUSEMENT. Ajoutez : || 2o Avec une industrie trompeuse. Des parois.... diversifiées de croûtes de marbre coupées en rond.... artificieusement enduites en façon de peinture, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

ARTIFICIEUX. Ajoutez: || 2° En un sens favorable, fait avec art. Ce même juge équitable ne se lassera point de rendre justice à l'artificieuse et fine contexture des tragédies de Racine, VOLT. Dict. phil. Anciens et modernes (ce sens latin d'artificieux se trouve à l'historique dans un exemple d'Ambroise Paré).

+ ARTILLER (ar-ti-llé, ll mouillées), v. a. Mu

84, 5 nov. 1666.

ARTISON. - ETYM. Ajoutez: M. Bugge (Romania, juill.-oct. 1875, p. 350) a étudié ce mot. Le primitif est la forme ancienne arte ou artre (en provenç. arda et arno). Suivant lui, arte représente une forme tarmitam équivalente au lat. tarmitem (de tarmes, ver qui ronge le bois), lequel d'ailleurs a donné l'italien tarma. Mais comment expliquer l'aphérèse du t? D'abord il pose que l'existence primitive d'un test prouvée dans le français par le bas-breton tartour, mite ou teigne; puis il cite comme exemples d'aphérèse d'un t dans le domaine roman: avan pour tavan, taon, patois de la Suisse romande; asse, du lat. taxus; tyrolien rofa, ital. troja, franç. truie; à Modène et à Reggio, arnghér pour tarnghér, du lat. internecare. Cette argumentation rend probable la dérivation que M. Bugge propose. Puis, comme le vocabulaire hébreu-français d'Oxford porte, selon la transcription de M. Bœhmer, artoizon, il se demande si artison n'est pas pour arte-toison, la mite de la toison. Cela demeure une conjecture peu assurée.

ARTISTE. Ajoutez: || 5o Artiste en cheveux, сеlui qui exécute en cheveux des portraits, chiffres, paysages et autres objets, Tarif des patentes, 1858. REM. Ajoutez: || 2. On trouve, par néologisme, artiste employé adjectivement, au sens d'artistique, qui est aussi un néologisme, mais plus usité. Le moindre évantail chinois est plus artiste que les cartons de notre fabrique occidentale, BÜRGER, Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 448. Artiste, adjectif, est plus conforme que artistique à l'adverbe artistement, qui, lui, n'est pas un néologisme.

HIST. Ajoutez: xvs. Comment le roi Charles estoit droit artiste et appris es sciences, et des beaulx maçonnages qu'il fist faire, CHRIST. DE PISAN, Charles V, II, 14.

ARUSPICE. Ajoutez: - HIST. XVI s. Par arrest des aruspices, PARÉ, XXV, 7.

+ ARYAQUE (a-ri-a-k'), adj. Qui appartient au peuple, à la race dont on suppose l'existence comme souche des Aryens ou Indo-Européens ou tribus japhétiques et avant leur dispersion. Là [entre la mer Caspienne et les monts de l'IndouKousch] fut parlée, avant que les diverses tribus de Japhet se dispersassent, quand elles vivaient encore réunies, la langue première qui fut la souche de toutes les autres [langues aryennes]; la science moderne l'appelle aryaque, et parvient à en reconstituer en partie les traits les plus essentiels, FR. LENORMANT, Manuel de l'hist. anc. t. 1, p. 126, 4o édit.

+ ARYBALLE (a-ri-ba-l'), s. m. Terme d'archéologie. Vase grec large à sa base, étroit vers le haut, ressemblant à une bourse serrée à son ouverture, Journ. offic. 6 juill. 1875, p. 5016, 1re col. ΕΤΥΜ. Ἀρύβαλος ου ἀρύβαλλος, de ἀρύειν, pui

ser.

+ ARZEGAYE (ar-ze-ghê), s. f. Lance anciennement employée par la cavalerie; elle était courte et ferrée par les deux bouts.

ÉTYM. Le même que zagaie, avec l'article

préfixé.

+ ARZEL. - ETYM. Espagn. et portug. argel, de l'arabe ardjel, qui qualifie un cheval marqué de blanc aux pieds de derrière, de ridjl, pied chez les quadrupèdes, DEVIC, Dict. étym.

+ ASACRAMENTAIRE (a-sa-kra-man-tê-r'), adj. Qui ne participe pas aux sacrements Il [le P. Brisacier] les appelle [les religieuses de Port-Royal] des filles impénitentes, asacramentaires..., désespérées, et tout ce qu'il vous plaira, PASC. Prov. XI. ETYM. Mot hybride, de & privatif, et lat. sa

cramentum, sacrement.

+ ASCENDANCE. Ajoutez: || 3° Progrès, augmentation. Il n'est pas inutile d'examiner un instant l'ascendance de la prospérité publique, ACHILLE MERCIER, Le Projet de loi électorale et l'émigration intérieure, Paris, 1875, p. 44.

+ ASCENSEUR (a-ssan-seur), s. (m. Engin servant à élever des fardeaux du fond d'une mine à la surface, du rez-de-chaussée à un étage supérieur, etc. || Il y a aussi des ascenseurs dans les hôtels et les maisons, pour monter les personnes aux étages supérieurs. || Adj Veut-on monter sur le plateau, un chemin de fer ascenseur, mû par la vapeur.... vous y transporte en deux minutes, Journ. offic. 8 nov. 1876, p. 8048, 3o col.

ÉTYM. Voy. ASCENSION.

nir d'artillerie un vaisseau (terme vieilli). De ma † ASCENSIONNISTE (a-ssan-sio-ni-st'), s. m. Celui part, je fais toutes diligences pour artiller les six I qui fait une ascension au sommet d'une montagne,

p. 6342, 3o col.

+ ASIA (a-zi-a), s. f. La 67o planète télescopique, découverte par M. Pogson.

† 2. ASILE (a-zi-l'), s. m. Insecte de l'ordre des

diptères.

ÉTYM. Lat. asilus.

+ ASINAIRE (a-zi-nê-r'), adj. Qui appartient à l'âne. || Meule asinaire, meule tournée par un âne. Il vaudrait mieux qu'on lui mît au cou une meule asinaire, VOLT. Dict. philos. Enfer (c'est le passage de l'Évangile: Bonum est ei magis si circumdaretur mola asinaria collo ejus, MARC, IX, 41).

ÉTYM. Lat. asinarius, de asinus, âne.

† ASINER (a-zi-né), v. n. Faire l'âne. Je crois que je prends quelques-unes des inclinations de la bête dont le lait me restaure: j'asine à force, M ROLAND, Lett. à Bosc, dans STE-BEUVE, Noυν. Lundis, t. VIII, Mme Roland.

† ASINIFIER (S') (a-zi-ni-fi-é), v. r. Terme de plaisanterie. Prendre du lait d'ânesse. Ma langueur dure, et je cherche une nourrice, afin de m'asinifier comme l'année passée, BALZAC, Lett. inédites, CXXXIX (éd. Tamizey Larroque).

† ASININE (a-zi-ni-n'), adj. f. Qui appartient à un ane. Après cela je vous demande.... si ce n'est pas [son imprimeur] un ane sous la figure d'un homme; je souffre cependant cette dureté asinine, BALZAC, Lett. inédites, cxxiv (éd. Tamizey Larroque).

HIST. XVI s. La muletaille s'engendre de bestes chevalines et asinines accouplées ensemble, O. DE SERRES, 340.

ÉTYM. Lat. asininus, de asinus, âne. † ASMODÉE. - ETYM. Au lieu de ce qui est dit, mettez: C'est un démon du mazdéisme, aeshma daeva, génie des voluptés charnelles, qui s'introduit sous le nom d'Asmodée dans le livre de Tobie, A. RÉVILLE, Rev. des Deux-Mondes, 1er mars 1872, p. 135.

† ASPE. Ajoutez : - HIST. xv s. Toutes apporterent leurs quenoilles, lin, fuiseaux, estandars, happles, et toutes agoubilles servant à leur art, les Évang. des Quenouilles, p. 13.

ASPERGER. HIST. Ajoutez: xu s. Tierce fois le saigna [signa] li clers de sa main destre, Puis i jeta de l'oile, du saint cresme l'esperge, Mainet, Romania, juillet-oct. 1875, p. 330. Vos, fontaines de larmes,... asperdeiz moi par plors, BONNARDOT, Texte lorrain, dans Romania, t. v, p. 297.

ASPERGÈS. Ajoutez: - HIST. XIV s. Pour avoir fait et forgié un eaubenoistier et espergès d'argent doré pour la chapelle du roy nostre sire (1386), Nouv. Rec. de comptes de l'argenterie des rois, par Douët-d'Arcq, p. 190. || xv1o s. Il prit l'aspergès et de l'eau bénite et nous en donna, BRANT. M. de Bourbon. ASPÉRITÉ.

HIST. Ajoutez: XIIo s. Les plaies des deleiz [délectations] devons nos terdre [essuyer] par l'asperiteit de penitence, li Dialoge Gregoire lo pape, 1876, p. 306.

ASPERSOIR. Ajoutez : HIST. XIV s. Deux esparjouers dorés à gicter eaue rose (1328), Νουν. Rec. de comptes de l'argenterie des rois, par Douëtd'Arcq, p. 53.

+ ASPHALTAGE (a-sfal-ta-j'), s. m. Travail par lequel on pave une rue avec l'asphalte, Journ. offic. 8 févr. 1872, p. 395, 2o col.

ASPHALTE, Ajoutez: || 2° Calcaire imprégné de bitume et employé au pavage, Journ. offic. 11 mars 1872, p. 1735, 3o col.

ASPHYXIER. || S'asphyxier. Ajoutez: || Il se dit du feu s'éteignant faute d'air. Enfermé ainsi, on peut espérer que le feu s'asphyxiera lui-même à la longue, Journ. offic. 10 févr. 1876, p. 1446, tre col. || Ajoutez : || Neutralement. Éprouver l'asphyxie. A 7000 mètres, son oreille droite était devenue noire, il [Crocé-Spinelli] asphyxiait; l'oxygène fit disparaître ces symptômes redoutables, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 22 avril 1875, p. 2918,

tre col.

† ASPHYXIQUE. Ajoutez: L'insensibilité produite [par le chloral injecté dans les veines] ne détermina aucun de ces phénomènes asphyxiques inquiétants qui s'observent si souvent à la suite du chloroforme, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 26 févr. 1874, p. 1537, 3o col.

ASPIC. Ajoutez: || Proverbe (usité en Vendée). Aspic d'eau n'est pas dangereux; dicton venant de ce que la couleuvre vipérine, dont les mœurs sont aquatiques et que l'on confond souvent avec l'aspic, n'est pas dangereuse.

† ASPIOLE (a-spi-o-l'), s. m. Fée, sylphe, génie. Venez, boucs méchants, Psylles aux corps grêles, Aspioles frêles, Comme un flot de grêles, Fondre dans ces champs, v. HUGO, Odes et Ballades, Ronde + ASSENTEMENT. Ajoutez: || 2" Il a été dit aussi

pilator, assambleres, ESCALLIER, Vocabulaire latin- | les plus abstraites à l'association, à partir des plus franç. 399.

du sabbat. Balzac.... grommelait des injures à l'endroit de la vieille: strige, harpie, magicienne, empuse, larve, lamie, lémure, goule, psylle, aspiole, et tout ce que l'habitude des litanies de Rabelais pouvait lui suggérer de termes bizarres, TH. GAUTIER, Portraits contemp. (Honoré de Balzac).

+ ASPIRANCE (a-spi-ran-s'), s. f. Néologisme. Qualité d'aspirant à une académie, à une fonction. portait la compagnie à les dispenser, lorsqu'ils désiraient s'incorporer à l'Académie, des devoirs ordinaires de l'aspirance et de la réception.... DE MONTAIGLON, Hist. de l'Acad. de peinture (Mém. attribués à H. Testelin), t. 11, р. 146.

† ASPIRATIF. Ajoutez : || 2° Terme de mystique. Qui aspire à l'affection. Que l'oraison dominicale est entièrement aspirative, c'est-à-dire qu'elle appartient à l'affection, LE P. LACOMBE, dans BOSS. Inst. sur les Ét. d'orais. ш, 18.

ASPIRATION. HIST. Ajoutez: || XVIo S. Nous disons sans apostrophe le haren, la haulteur.... et si ces mots se proferent sans grande aspiration, la faulte est enorme, ÉT. DOLET, dans LIVET, la Gramm. franç. p. 112.

ASPIRER. - HIST. || XIV S. Ajoutez: Et que maintenant n'osoient il [les plébéiens] non pas encore aspirer à avoir partie du consulat, BERCHEURE, fo 87, verso.

+ ASSAGISSEMENT. Ajoutez : HIST. XVI S. Outre ce que l'affinement des esprits n'en est pas l'assagissement, MONT. IV, 66. L'assagissement ou

pour assentiment. Signe d'assentement, BUFF. Oiseaux, les kakatois.

ASSEOIR. Ajoutez : || 10° S'asseoir signifie, dans les cours judiciaires, sortir du parquet, dit magistrature debout parce qu'il fonctionne debout et qu'il est amovible, pour se faire nommer juge ou conseiller, place inamovible et où l'on fonctionne toujours assis. Quand un magistrat [du parquet] a eu la précaution de s'asseoir, pour employer une expression familière et technique, alors il est définitivement acquis à la magistrature, Journ. offic. 12 mai 1872, p. 3169, 3o col. || 11° Populairement et fig. Envoyer quelqu'un s'asseoir, l'écarter, le renverser.

† ASSERTIVEMENT (a-sèr-ti-ve-man), adv. Avec assertion, d'une manière assertive. Ces paroles étant prises assertivement iraient à ruiner l'immortalité de l'âme, ARNAULD, Logique. Parler assertivement, DESFONTAINES, Eloge de PantalonPhœbus.

† ASSESSORAL, ALE (a-se-so-ral, ra-l'), adj. Qui concerne l'assesseur et ses fonctions. Voy. ASSESSORIAL au Dictionnaire.

ASSEZ. Ajoutez: REM. On trouve assez que avec le subjonctif du verbe suivant. Je ne serai jamais assez éloigné d'ici que, lorsque vous y viendrez, nous ne puissions pas nous joindre, J. J. ROUSS. Lett. à d'Ivernois, 30 mai 1765.

amendement qui vient par le chagrin, le desgoustt dans action, Revue de linguistique, t. v, 4o fasciet foiblesse, n'est pas vray ni consciencieux, CHARRON, Sagesse, 1, 3.

+ ASSAILLEUR (a-ssa-lleur, ll mouillées), s. m. Celui qui assaille. Assailleur de moulins à vent, D'ARGENS, Lettres juives.

ASSAINIR. Ajoutez: - REM. Ce mot appartient à Mercier, Néologie, t. 1, p. 52, assainir, assainissement.

ASSAKI. ÉTYM. Au lieu de l'étymologie donnée, lisez: La véritable orthographe est khasséki, mot arabe, avec une terminaison turque, qui n'a rien de commun avec l'arabe as-saky, échanson; khasséki désigne, en général, toutes les personnes attachées au service particulier du sultan, et anciennement à celui des sultans mamelouks de l'Égypte. Il se donne par excellence à la sultane favorite.

† ASSASSINATEUR (a-sa-si-na-teur), s. m. Synonyme inusité d'assassin. Je prends l'affaire de votre ami l'assassinateur (en italique) pour la mettre dans mon livre de l'Ingratitude, sév. 22 janvier 1674. HIST. XVI s. Retraicte de voleurs, meurtriers

et assassinateurs, Sat. Mén. Har. de d'Aubray. ASSASSINER. Ajoutez : || 5° Tenter, avec préméditation, de donner la mort à quelqu'un, même lorsque le coup manque et que la personne assaillie ne reçoit aucun mal. On assassina Luc [le roi de Prusse Frédéric II], et on l'a manqué; on prétend qu'on sera plus heureux une autre fois, VOLT. Lett. à d'Alembert, fév. 1762.

† ASSIBILATION (a-ssi-bi-la-sion), s. f. Terme de phonétique. Attribution d'un son sifflant à une lettre qui ne l'a pas d'ordinaire. L'assibilation du cule, p. 409. || Influence d'une sifflante sur une autre lettre pour la changer en sifflante. En breton [tredé, troisième] comme en sanscrit [tritiyas) let du suffixe échappe à l'assibilation, D'ARBOIS DE JUBAINVILLE, Mém. de la société de linguistique de Paris, t. II, p. 327.

† ASSIBILER (a-ssi-bi-lé), v. a. Terme de phoi etique. Donner le son sifflant de l's. || S'assibiler, v. réfl. Prendre un son sifflant. Le k qui s'assibile, HAVET, Revue critique, 7 mars 1874, p. 146.

- ÉTYM. Lat. ad, à, et sibilare, siffler. ASSIDU. Ajoutez: || 5° Être assidu à quelqu'un, résider assidûment auprès de lui. Mon oncle est au lit, je lui suis fort assidu, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.

ASSIDUITÉ. HIST. Ajoutez: XII s. Assiduité de lire soit à toi, BONNARDOT, Texte lorrcin, dans Romania, t. v, p. 311.

ASSIDUMENT. - HIST. Ajoutez: XIV S. Jugiter, assidueument, ESCALLIER, Vocabulaire latin-franç. 538 (assidueument représente assiduelment, assiduel étant la forme ancienne d'assidu).

+ ASSIÉGEUR (a-sié-jeur), s. m. Celui qui as

siége.

Rép. 1.

HIST. XVI s. Demetrius l'assiegeur, BODIN,

ASSIETTE. HIST. || xv s. Ajoutez: Car tout premier il vous payera D'assiette [sur-le-champ] de ce qu'il vous doit, Rec. de farces, etc. p. 150. † ASSIMILANT, ANTE (a-ssi-mi-lan, lan-t'), adj. Terme de physiologie. Qui assimile, incorpore. L'action assimilante des plantes silicicoles, Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXXXI, p. 212.

† ASSASSINEUR, EUSE (a-sa-si-neur, neû-z'), s. m. et f. Synonyme inusité d'assassin. On craignait tout pour Moncrif [de la part de Mme de Bouillon, qu'il avait offensée]; car cette princesse du quai des Théatins était empoisonneuse et assassineuse, D'ARGENSON, Journ. et Mém. in-8°, 1860, t. II, p. 62. † ASSE (a-s'), s. m. Dans l'Aunis, nom d'un outil de tonnelier, Gloss. aunisien, La Rochelle, 1870 p. 70; c'est le même que l'assette (voy. ce mot,tration militaire. Correspondance de grade entre au Dictionnaire).

† ASSÉCHER. || 2° Ajoutez : || Il se dit aussi en dehors des termes de marine. Toutes les mares étaient asséchées, MALH. Lexique, éd. Lalanne. Dans la province d'Oran, on trouve la célèbre saline d'Arzem, constituée par un lac asséchant en été,... Journ. offic. 2 mai 1874, p. 3064, 1o col.

ASSEMBLAGE. Ajoutez: || 5° Terme de point d'Alençon (dentelle réseau). Réunion de tous les morceaux en bande, pour en faire les coutures, dans la dentelle réseau.

† ASSEMBLE-NUAGES (a-san-ble-nu-a-j'), s. m. Celui qui assemble les nuages. L'auteur ne conclut pas; c'est la méthode des Allemands, ces as semble-nuages de l'érudition, H. HOUSSAYE, Journ. des Débats, 17 mars 1876, 3o page, 3o col.

ÉTYM. C'est l'épithète qu'Homère applique à Jupiter, νεφεληγερέτα Ζεύς.

+ ASSIMILATIF. HIST. Ajoutez: xv s. La puissance vegetative jamais ne repose avec ses filles nutritive, formative, assimilative et sensitive, AL. CHART. Esp. œuvr. p. 280.

ASSIMILATION. Ajoutez : || 4° Terme d'adminis

les officiers qui commandent le soldat et les fonctionnaires qui ne le commandent pas.

ASSIMILER. HIST. Ajoutez: || XIV S. Je vous mettrai en mon celier; Puis penseray d'assemiller Si la besongne et tant feray Que jusques là t'envoyeray Aussi que pour querre du vin, Thédtre franç. au moyen dge, Paris, 1839, p. 333.

ASSISE. Ajoutez: || 6° Assise d'héritage, ou plus anciennement assise de la cour d'héritage, nom qui a remplacé à Jersey celui de chefs-plaids (voy. ce mot au Supplément).

ASSISTANCE. Ajoutez: || 5° L'assistance publique, l'ensemble de l'administration et des établissements qui viennent au secours des malades et des nécessiteux.

† ASSOCIATIONISME (a-sso-sia-sio-ni-sm'), s. m. Terme de psychologie. Mot emprunté aux psychologues anglais, et désignant la théorie qui attri

ASSEMBLEUR. Ajoutez : - HIST. XIV S. Com-bue la formation des idées les plus complexes et

DICT. DE LA LANGUE FRANÇAISE.

simples et des plus concrètes.

† ASSOCIATIONISTE (a-sso-si-a-sio-ni-st'), adj. Terme de psychologie. Qui appartient à l'associationisme. L'école associationiste, CAZELLE, Préface, p. xvi, de sa traduction du livre de Bain Sur les sens et l'intelligence, Paris, 1874.

† ASSOMBRISSEMENT (a-son-bri--se-man), s. m. Action d'assombrir, état de ce qui est assombri. L'assombrissement du soir, MAX MÜLLER, Essais sur la mythologie comparée, traduit par G. Perrot, p. 129, Paris 1873.

† ASSOMMEILLER (S') (a-so-mè-llé, ll mouillées), v. réfl. Commencer à sommeiller. Quand les autres s'assommeillent, courir seuls dans le silence de la nuit, Mme DE GASPARIN, Voyages, Bande du Jura, les Prouesses de la bande du Jura, Paris, 1865.

ASSORTI, IE. Ajoutez: || 3° Terme juridique. Accompagné de, appuyé de. Que ces allégations..., ne sont assorties d'aucune justification,... Jug. du Trib. de comm. de Bordeaux du 4 avril 1872, dans Gaz. des Trib. du 22 août 1873, p. 807, 1re col.

† ASSORTISSEUR (a-sor-ti-seur), s. m. Marchand de petits coupons d'étoffes, ainsi nommé parce qu'on va chez lui pour assortir ou compléter des étoffes dont on n'a pas assez, Tarif des patentes, 1858.

ASSOURDI. Ajoutez : || 2° Dont on a étouffé le son. Cinq hommes masqués manœuvrant une petite embarcation dont les rames étaient assourdies, Gaz. des Trib. 16 sep. 1876, p. 917, 4o col.

ASSOUVISSEMENT. || 2° Ajoutez: Ils abhorrent l'assouvissement comme l'ennemi et le destructeur du corps et de l'âme, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard.

ASSUJETTISSEMENT. Ajoutez: || 3° Synonyme d'apprentissage, à Genève. Il est certain.... qu'aucun maître ne m'eût reçu sans payer les frais d'un assujettissement, J. J. Rouss. Lett. à son père, 1736 (sans autre date).

† ASSURABLE (a-su-ra-bl'), adj. Qui peut être assuré, admis à recevoir les avantages d'une compagnie d'assurances. Le nouveau client est-il reconnu assurable.... Rev. des Deux-Mondes, 1er fév. 1867, p. 569.

† ASSYRIEN, ENNE (a-ssi-riin, riè-n'), adj. Qui appartient à l'Assyrie. Botta, Mémoire sur l'écriture cunéiforme assyrienne, 1849. Oppert, Études assyriennes, Paris, 1860. Ménant, Exposé des éléments de la grammaire assyrienne, Paris, 1868. || L'assyrien, langue de la famille sémitique qui était parlée à Babylone et à Ninive.

+ ASSYRIOLOGIE (a-ssi-ri-o-lo-jie), s. f. Étude des choses relatives à l'Assyrie. Grâces à leurs efforts [de trois savants), en quelques années la science de l'assyriologie s'est trouvée fondée, et le déchiffrement de l'antique système graphique de Ninive et de Babylone est devenu un fait acquis, FR. LENORMANT, Manuel de l'hist. anc. t. II, р. 155, 4° édit.

+ ASSYRIOLOGUE (a-ssi-ri-o-lo-gh'), s. m. Celui qui s'occupe de l'histoire et des antiquités de l'Assyrie.

+ ASTE (a-st'), s. f. Branche à fruit conservée plus ou moins longue sur la vigne, dite aussi courgée, vinée, pleyon, archet, sautelle, flèche, tiret, etc., DUBREUIL, Culture du vignoble, Paris, 1863, p. 88.

ÉTYM. Lat. hasta, lance (voy. HASTE 1). ASTÉRISQUE. Ajoutez : || 3° Instrument liturgique chez les Grecs; c'est une espèce d'étoile d'or ou d'un autre métal précieux, composée de deux tiges pliées en arc, croisées et surmontées d'une petite croix; on place cet ustensile sur la patène pour couvrir les hosties et tenir le voife soulevé, de sorte qu'il ne touche pas l'eucharistie.

† ASTÉRONYME (a-sté-ro-ni-m'), s. m. Nom propre désigné par des étoiles. Les supercheries littéraires dévoilées; galeries des écrivains français qui se sont déguisés sous des anagrammes, des astéronymes.... Titre d'un ouvrage de QUÉRARD.

ΕΤΥΜ. Ἀστὴρ, étoile, et ὄνομα, ὄνυμα, nom. † ASTHÉNOPIE (a-sté-no-pie), s. f. Vue bonne d'ailleurs, mais qui se trouble momentanément sous l'influence d'un travail minutieux et continu. ΕΤΥΜ. Ἀσθενὴς, faible, et ωψ, œil.

+ ASTIGMATE (a-sti-gma-t') ou ASTIGMATIQUE (a-sti-gma-ti-k'), adj. Qui est affecté d'astigmatisme. Vue astigmate. Je suis astigmate.

† ASTIGMATISME (a-sti-gma-ti-sm'), s. m. Lésion de la vue dans laquelle les rayons lumineux, partis d'un centre, ne se réunissent plus en un

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† ASTROLOGIQUEMENT. Ajoutez: Le vieillard nous parlait astrologiquement, TH. CORN. Feint astrol. II, 5.

HIST. XVI s. On sentira une particulière influence qui astrologiquement decoulera, CHOLIÈRES, Contes, 6o après-disnée, t. II, fo 312, recto.

ASYMPTOTE. Ajoutez : || Adj. Se dit d'une ligne ou d'une surface dont une autre ligne ou une autre surface s'approche indéfiniment, sans pouvoir jamais la toucher. Cône asymptote de l'hyperboloïde.

† ASYNTACTIQUE (a-sin-ta-kti-k'), adj. Contraire à la syntaxe. Composés asyntactiques, FR. MEUNIER, Annuaire de l'assoc. pour l'encouragement des études grecques, 6o année, 1872, p. 245. ÉTYM. A privatif, et syntactique (au Supplé

ment).

+ ATAVIQUE (a-ta-vi-k'), adj. Terme didactique. Qui tient aux aïeux, à l'atavisme. Circonstances ataviques, le Progrès médical, 8 avr. 1876, p. 272, 2 col. Rutimeyer de Bâle a été même conduit par ses études à considérer tous les systèmes de première dentition appelée dentition de lait comme ataviques ou héréditaires et les dentitions définitives comme acquises ultérieurement, CH. MARTINS, Rev. des Deux-Mondes, 15 fév. 1876, p. 759.

† ATAVISME. Ajoutez: || 2° Plus particulièrement, réapparition d'un caractère primitif, après un nombre indéterminé de générations.

† ATÉ (a-té), s. f. La 111° planète télescopique, découverte par M. Peters.

ΕΤΥΜ. Ἄτη, la déesse mythologique qui préside aux actions violentes et inconsidérées.

† ATÈLE (a-tè-l'), s. m. Genre de singes de l'Amérique méridionale (forêts des bords de l'Amazone), très-grêles et à queue prenante; on les appelle singes-araignées.

+ ATÉLECTASIE (a-té-lè-kta-zie), s. f. Terme de médecine. Défaut d'extension, de dilatation. L'atélectasie des poumons.

tation.

ΕΤΥΜ. Ἀτελὴς, incomplet, et ἔκστασις, dila

†ATÉLECTATIQUE (a-té-lè-kta-ti-k'), adj. Terme de médecine. Qui a rapport à l'atélectasie. L'état atélectatique des poumons.

ATELIER. Ajoutez. || 5o Dans l'exploitation du bois de flottage, nom donné à l'espace qu'occupe sur le port chaque ouvrier tireur, qui est également désigné par ce nom, Mém. de la Soc. centrale d'agric. 1873, p. 260. || 6° Nom donné, dans la Vienne, au haras où l'on élève les baudets pour la procréation des mules et mulets, Les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 302. || 7° Atelier de salaisons, entrepôt fictif de sel, à l'usage de saleurs de poisson.

HIST. Ajoutez : XIV S. Que chascuns ait sen atelier en tel lieu que il ne nuise à le ville [Abbeville], Rec. des monum. inédits de l'hist. du tiers élat, t. Iv, p. 211.

ATELLANES. Ajoutez : || Ce nom a été transporté, dans la poésie moderne, à des pièces de vers de caractère satirique. En ce sens, on le dit aussi au singulier. Une atellane.

† ATÊTER (S') (a-tê-té), v. réfl. S'attaquer à. Il s'atêta au président de Mesme, RETZ, Mém. t. II, p. 249, édit. Hachette.

† ATHANASIANISME (a-ta-na-zi-a-ni-sm), s. m. Doctrine d'Athanase opposée à l'arianisme, et qui en triompha. Arianisme et athanasianisme, VOLT. Exam. important de milord Bolingbroke, ch. XXXI. † ATHANASIEN (a-ta-na-ziin), s. m. Partisan d'Athanase, par opposition à arien. Les princes francs furent athanasiens, hanasiens, VOLT. Exam. important de milord Bolingbroke, ch. XXXV.

† ATHANOR (a-ta-nor), s. m. Nom donné, dans le moyen âge, par les alchimistes au fourneau dont ils se servaient.

ÉTYM. Espagn. atanor, tuyau de fontaine, de l'arabe at-tanour, hébreu tannour, fourneau, avec l'article arabe al; du chaldéen tan, fourneau, et nour, feu: fourneau du feu.

| ATHENIEN, IENNE (a-té-niin, niè-n'), adj. Qui appartient à la ville d'Athènes. || Les Athéniens, les habitants d'Athènes, de l'Attique. || S. f. Athénienne, ancien meuble servant de cassolette, de console, de vase à fleurs.

† ATHERMAL, ALE (a-tèr-mal, ma-l')', adj. Terme de physique. Qui est à la température de 9 à 10 degrés centigrades, en parlant d'eaux minérales.

ÉTYM. A privatif, et thermal. † ATHERMOCHROÏQUE (a-tèr-mo-kro-i-k'), adj. Terme de physique. Qui n'est pas thermochroïque. Les milieux athermochroïques, qui correspondent aux corps incolores, VERNIER, le Temps, 24 oct. 1876, feuilleton, 2o page, 5o col.

ETYM. 'A privatif, et thermochroïque. ATINTER. ÉTYM. Ajoutez M. F. Damé, de Bucarest, signale le roumain atintare, qui signifie fixer, attacher (prononcez a-tsin-ta). Le substantif tinta signifie clou, but, pointe.

† ATLÉ (a-tlé), s. m. Espèce de tamarix.

ÉTYM. Arabe, athla, DEVIC, Dict. étym. + ATMIDOMÉTRIE (a-tmi-do-mé-trie), s. f. Mesure des vapeurs, titre d'un mémoire de Collin, ingénieur des ponts et chaussées.

ΕΤΥΜ. Ἀτμὶς, vapeur, et μέτρον, mesure. ATMOSPHÉRIQUE. Ajoutez : || Machine atmosphérique, une des premières machines à vapeur utilisées dans l'industrie.

† ATOMICITÉ (a-to-mi-si-té), s. f. Terme de chimie. Qualité qu'a un atome de posséder un ou plusieurs points d'attraction.

†ATONE (a-to-n'), adj. Terme de grammaire. Quin'a pas d'accent tonique. Syllabe atone.

ÉTYM. A privatif, et τόνος, ton, accent. ATONIQUE. || Ajoutez: || 2° Terme de grammaire. Il se dit quelquefois comme atone.

+ ATOURNEUSE (a-tour-neû-z'), s. f. Femr qui faisait métier de coiffer, de parer, de lou des pierreries. L'autre [sœur de Psyché] avait des réparations à faire de tous les côtés; le bain y fut employé, les chimistes, les atourneuses, LA FONT. Psyché, 1, p. 151.

ÉTYM. Atours: femme d'atours. ÂTRE. ÉTYM. Ajoutez: Avant d'accepter l'étymologie par l'allem. Estrich, consultez ce qui est dit à l'étymologie de ÊTRES.

† ATROPINISÉ, ÉE (a-tro-pi-ni-zé, zée), adj. Terme de physiologie expérimentale. Soumis à l'action de l'atropine. Un chien atropinisé, VULPIAN, le Progrès médical, 10 avr. 1875, p. 186, 1re col.

ATTACHEMENT. Ajoutez: || 6° Travaux par attachement, travaux de construction dont les dépenses effectives sont payées d'après les rôles de journées, les états de fournitures et autres pièces justificatives, ordinairement réunies et attachées ensemble; c'est aussi ce qu'on nomme travaux par économie ou en régie, TARBÉ DE VAUXCLAIRS, Dict. des trav. publ.

- HIST. XIIIo S. Nos faciens [que nous fassions] aliance et atachement de garder et de sauver li uns l'autre, Hist. occident. des Croisades, t. 1, p. 292. ATTAQUE. Ajoutez: || 6° Nom donné aux diverses opérations par lesquelles on entame le terrain dans un percement. Les diverses opérations que nous venons de décrire, depuis la perforation mécanique des trous jusqu'à l'enlèvement des déblais, constituent ce qu'on appelle une attaque; la durée de chaque attaque est de 8 heures environ, le Soleil, 19 août 1875. || 7° Terme de chimie. Action d'une substance sur une autre. L'attaque de la matière suspecte par l'acide nitrique, GAUTIER, Acad. des sc. Compt.rend. t. LXXXI, p. 240.

† 1. ATTE (a-t'), s. m. Fruit du corossolier, Rev. des Deux-Mondes, 45 sept. 1866, p. 392.

† 2. ATTE (a-t'), s. f. Genre de fourmis. Deux espèces sont particulièrement communes : l'atte noire (atta barbara) et l'atte maçonne (atta structor), plus petite et d'un brun rougeâtre assez clair, E. BLANCHARD, Rev. des Deux-Mondes, 15 oct. 1875, p. 788.

† ATTÉDIER (a-té-dié), v. a. Ennuyer, importuner. Pour ne pas attédier inutilement la cour (de Prusse], il pensait qu'il était convenable de s'assurer préalablement le concours du magistrat de Neuchâtel [Suisse], Lett. du gouverneur de Berville (Neuchâtel, 1801). Ce mot, aujourd'hui vieilli a été du bon usage à Neuchâtel jusqu'à notre siècle (BERTHOUD).

- ETYM. Bas-lat. attædiare, de ad, et tædium, ennui. Du Cange ajoute: Nous disons encore attédier quelqu'un.

† ATTÉLABE (a-tté-la-b'), s. m. Genre d'insectes coléoptères tétramères, famille des curculionides, tribu des attélabes.

- HIST. XVI s. Pour tout ce jour d'hui seront en seureté de ma salive aspicz.... attelabes, viperes, RAB. Pant. IV, 64.

fruits.

ΕΤΥΜ. Ἀττέλαβος, insecte qui ronge les

ATTELAGE. Ajoutez: || 3° Manière dont les bêtes de somme sont réunies à une voiture. || Attelage à la française, ou à limonière: les chevaux sont sur me || Attelage à

une

seule file file, attelés traits sur traits.

l'allemande, ou à timon: les chevaux sont sur deux files parallèles; il y a une volée particulière pour chaque couple.

† ATTELÉE. Ajoutez: || 2° La moitié de la journée d'un ouvrier, en Normandie. Il a travaillé une attelée, c'est-à-dire depuis le matin jusqu'à midi, ou de midi jusqu'au soir, DELBOULLE, Glossaire de la vallée d'Yères, le Havre, 1875, p. 25.

ATTELER HIST. Ajoutez: || xv s. Les beufz de Pierre Caurin hatellés aux trahynes [charrettes] chargées dudit bois, DU CANGE, trainare.

+ ATTENDANT. Ajoutez: || 4° Celui qui attend. Cette multitude infinie d'attendants [pour les faveurs de la fortune], MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.

ATTENDRE - REM. Ajoutez: || 3. Dans s'attendre, au sens d'espérer, de compter, le participe passé aux temps composés s'accorde: elle s'est attendue, ils se sont attendus, elles se sont attendues à ce qui devait arriver. S'attendre est tendre soi à, d'où espérer, compter. Cette analyse montre que le participe doit s'accorder.

ATTENDU. Ajoutez : || 2° Substantivement, les attendus, les considérants d'un jugement. Un exemple remarquable de cette jurisprudence résulte d'un arrêt de la Cour de Paris du 5 juill. 1863, dont, à titre d'exemple, vous me permettrez de vous faire connaître les attendus, M. le substitut LEFEBVRE DE VIEFVILLE, Gaz. des Trib. 11 déc. 1875, p. 1195, 4o col.

ATTENTAT - HIST. Ajoutez: XIV S. Et pour attemptat qui se face, ne sera la trieve reputée pour enfrainte, ainçois sera l'attemptat reparé, Mandements de Charles V, 1365, p. 110. Ledit Jehan avoit fait faire certain pas ou degré devant son dit hostel en ladicte. voirie, de laquelle euvre lesditz complaignans s'estoient doluz en cas de novelleté et de attemptat (1384), VARIN, Archives administr. de la ville de Reims, t. III, p. 520. Sur certains attemptas que ilz maintenoient avoir esté faiz par les gens et officiers dudit sire d'Offemont.... Bibl. des ch. 1873, p. 234.

ATTENTE. Ajoutez: || 4° Attentes d'épaulettes, ou, simplement, attentes, les galons qui, placés sur l'épaule, sont destinés à recevoir l'épaulette. Toutes les fois que l'officier paraît avec ses attentes d'épaulettes et sans sabre dans l'après-midi, il n'est pas habillé, habillé, le Gaulois, 5 oct. 1871.

ATTERRIR. Ajoutez: || 2° Terme de navigation fluviale. Remplir, obstruer de terre. Il est défendu de jeter ou déposer, dans le canal ou sur les dépendances, des immondices, pierres, graviers, bois, paille ou fumiers, ni rien qui puisse en embarrasser et atterrir le lit, GRANGEZ, Précis des voies navigables, p. 766 (les dernières lignes sont tirées de l'art. 4 de l'Arrêt du 24 juin 1777). Ces barrages furent promptement atterris, et les dépôts retenus à leur amont furent plantés en feuillus de toute sorte, Reboisement des montagnes, compte rendu, 1869-74, 2o fasc. p. 20.

ATTESTATION. - HIST. Ajoutez: XIV S. Voyr et oyr jurer lesdit tesmoins produits par les amis dudit Gaylhart et les atestacions de eux, Bibl. des chartes, 1874, 4o livraison, p. 380.

ATTIÉDIR. - ETYM. Ajoutez: On trouve entiedir: XIVo s. Ce sont bogre [hérétiques] qui le contraire De l'iglise vuellent tot fere, Et sa resplendor enlaidir, Et sa grant vigor entiedir, MACÉ, Bible en vers, fo 108, 1o col.

ATTIFER- ÉTYM. Ajoutez: Voici un exemple du simple tifer: xIv s. Et li a paroles nuncées Et decevables et tiffées, MACÉ, Bible en vers, f 90, verso, 1re col.

† ATTIGNOLE (a-ti-gno-l'), s. f. Boulettes de charcuterie, cuites dans la graisse sur un plat, et que l'on vend au détail un ou deux sous.

ATTIRAIL. Ajoutez: - HIST. XVI s. La voile n'est pas une partie du navire, mais plutost une partie de ce qui appartient à l'equippage du navire, et qui est comme l'attiral, s'il est licite d'user de ce mot en telle chouse, H. EST. Langue franç. ital. 2o dial. p. 310, Paris, 1579.

ATTIRANT. Ajoutez: || 3o Au propre, qui tire à soi, qui exerce l'attraction physique. La distance à la masse attirante diminue la force attractive, H. DE PARVILLE, Journ. des Débats, 25 mai 1876, feuilleton, 1re p. 5o col.

+ATTISÉE (a-ti-zée), s. f. Quantité de bois que l'on met au feu. Il fait froid, mettez-nous une bonne attisée, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d' Yères, Le Havre, 1876, p. 25,

+ ATTISEUR. Ajoutez : – HIST. XIII* S. Mieux font à croire li loial conseiller, et plus ont de pourveance que li fous atiseor losengier, dans POUGENS, Archéol. franç.

ATTITUDE. Ajoutez: Remarquez cependant que l'espagnol dit actitud, ce qui conduirait non à aptitudinem, mais à actitudinem.

+ ATTOL (a-ttol) ou ATTOLLE (a-tto-ll'), ou ATTOLON (a-tto-lon), s. m. Terme de géographie. Nom des cercles de coraux entourant une lagune, qui s'élèvent dans l'océan Pacifique et y sont l'origine d'îles basses. Les îles basses ou attolons paraissent reposer sur des roches de corail; les récifs qui les environnent et qui souvent s'étendent d'île en fle, rendent la navigation de l'océan Pacifique très-dangereuse, Extrait de la notice pour la carte de l'Océanie, jointe à l'atlas de MM. Dufour et Dyonnet, publié par MM. Paulin et le Chevalier.

† ATTOURNANCE (a-tour-nan-s'), s. f. Ancien terme de droit. Cession. J'attends votre réponse sur l'attournance de ces six milles livres que La Montagne vous conseille de me faire attourner par La Jarie, sév. Lett. à d'Herigoyen, 30 juill. 4687.

† ATTOURNÉ (a-tour-né), s. m. Dans les îles normandes, procureur, fondé de pouvoir, attorney. Serment prêté par trois avocats reçus par la cour royale de Guernesey le 13 avril 1874 : « ....qu'en vos plaideries.... vous ne proposerez, ne controuverez aucuns faits que votre maître ou son attourné ne vous dit ou affirme être vrais, » Gaz. de Guernesey, 14 avril 1874.

† ATTOURNER (a-tour-né), v. a. Ancien terme de droit. Faire cession. Si cela est vrai, il faut l'obliger à nous attourner ces prétentions, Sév. Lett. à d'Herigoyen, 20 août 1687.

ETYM. À, et tourner. De là vient l'angl. attorney, procureur: Li atorné est cil qui par devant justice est atorné pour aucun en eschequier ou en assise, DU CANGE, atturnatus.

ATTRACTION. || 4o Dans le sens anglais, ce qui a de l'attrait; ce sens a commencé à paraître vers l'époque des grandes expositions internationales et est aujourd'hui d'un usage presque courant (1869). Dimanche et lundi de Pâques aura lieu l'inauguration de ces concerts qui étaient, l'on s'en souvient, une des grandes attractions du jardin l'an dernier, Journ. offic. 24 mars 1876, p. 2066, 2o col. † ATTRACTIONISTE (a-tra-ksio-ni-st'), s. m. Synonyme d'attractionnaire (voy. ce mot au Dictionnaire). Enfin, lors même que l'évidence mathématique eut forcé les deux partis à tomber d'accord des faits et des lois, le débat continue pendant tout le siècle entre les impulsionistes et les attractionistes, P. JANET, Rev. des Deux-Mondes, 1er mai 1874, p. 90.

1. ATTRAIT. Ajoutez. || 2° Terme de procédure. Attiré. Actor sequitur forum rei, c'est-à-dire que le défendeur ne peut être attrait que devant le juge de sa nationalité, Journ. offic. 8 déc. 1875, p. 10113,

3o col.

† ATTRAPE-MINON.Ajoutez: - REM. On a dit aussi attrape-minette. On vous trompe, ne faites pas entrer ce matin de cheval [le cheval de Troie), c'est un attrape-minette, Lett. du P. Duchêne, 165° lettre, p. 4.

ATTRIBUER. || 2° Ajoutez: || Attribuer à négligence, regarder la négligence comme cause de. Je ne supporterais pas l'idée que vous attribuassiez à négligence ou à indifférence un silence que je compte parmi les malheurs de mon état, J. J. ROUSS. Lett. à Julie, 19 nov. 1761.

ATTRIBUT. Ajoutez: || 6° Terme de peintrevitrier. L'attribut, le travail du vitrier qui peint sur les enseignes et les boutiques les attributs de la profession exercée. Un peintre-vitrier, connaissant au moins le faux bois et l'attribut.... Journ. offic. 4 mai 1876, p. 3076, tre col.

ritage, etc. Un acte de partage contient une clause aux termes de laquelle l'un des copartageants, attributaire d'un lot de terrain sur lequel existe un bâtiment à usage d'auberge, aura.... Gaz. des Trib. 1er août 1874, p. 731, tre col.

2 AUBE. — HIST. Ajoutez: || xv° s. Mauldite soit l'eure que je fus oncques née, et que je ne mourus

- ÉTYM. Lat. augustalis, de Augustus (voy. AUGUSTE 2).

+ AUGUSTINIEN. Ajoutez:- REM. Voltaire a dit augustiniste. Ces margouillistes, dérivés des jansénistes, lesquels sont engendrés des augustinistes, ont-ils produit Pierre Damiens? Lett. à d'Alembert, 22 fév. 1757.

en mes aubes [langes], Les 15 joies de mariage, † AULARQUE (ô-lar-k'), s. m. Terme d'antiquité. p. 15.

AUBÈRE. - ÉTYM. Espagn. overo, anciennement hobero; portug. fouveiro; de l'arabe hoberi, aubère, de hobérd, outarde, à cause de la ressemblance de la couleur de l'aubère moins avec le plumage de l'outarde qu'avec la chair de cet oiseau quand elle est cuite (DOZY).

4. AUBERGE. ÉTYM. Ajoutez: Auberge représente une forme franque archaïque hariberga, chari-berga, chario-berga, atténuée plus tard en heriberga (voy. HÉBERGER), D'ARBOIS DE JUBAINVILLE, Romania, n. 2, p. 140.

AUBERGINE. ÉTYM. Ajoutez: L'étymologie n'est pas l'auberge ou alberge. L'aubergine est originaire de l'Orient; Dominique Chabre, dans son traité de botanique (1678), l'appelle melongena Arabum. Le nom arabe est al-badindjan, dont les Espagnols ont fait berengena, alberengena, portug. bringela; d'où le français aubergine, DEVIC, Dict. étym.

† AUBETTE. Ajoutez: || 2o Petite loge en bois ou en maçonnerie, Journ. offic. 22 sept. 1872, p. 6133, tre col.

AUBIER. Ajoutez: - HIST. XIV S. Condamné Thibaut de Tournisel, poure varlet charpentier, en l'amende.... pour ce qu'il a confessé avoir fait une fenestre de charpenterie en laquele a auber contre les status.... de leur mestier, Bibl. des ch. 1874, xxxv, p. 502. || xvo s. Ouvrer de boin bos, juste, loyel et marchant, chacun bos à par lui, c'est assavoir quesne à par lui et blanc bos à par lui, ainsy qu'il est accoustumé et sans ce qu'ilz puissent joindre bos où il y ait obel, Rec. des monum. inédits de l'hist. du tiers état, t. IV, p. 255.

AUBIFOIN. HIST. Ajoutez: || XII° s. Et sans doute li quars escu Fu yndes com flours d'aubefain, Perceval le Gallois, v. 44884.

+ AUBRON (ô-bron), adj. Blé aubron, nom d'une sorte de froment dans Maine-et-Loire, les Primes d'honneur, Paris, 1872, p. 152.

† AUBURNIEN, IENNE (ô-bur-niin, niè-n'), adj. Qui appartient au régime pénitencier d'Auburn, localité des Etats-Unis d'Amérique. Les aliénations mentales sont très-considérables sous le régime auburnien, c'est-à-dire sous le régime du silence obligé de la vie en commun pendant la journée, Journ. offic. 20 mai 1875, p. 3547, 2o col.

+ AUCHÉNIENS (ô-ké-niin), s. m. Genre de quadrupèdes (auchenia), qui comprend le lama, le guanaco, la vigogne, l'alpaca.

AUDACE. Ajoutez : || 3° Au plur. Actes d'audace. En la philosophie du cardinal [de Richelieu], les vertus étaient des vices, et les devoirs des audaces, s'ils choquaient ses intentions, MONTCHAL, Mém. t. 1, p. 66.

AUDITEUR. Ajoutez: - REM. On dit au fém. auditrice Ce mot se trouve dans la Comédie des Proverbes (comte de Cramail).

† AUFFE (ô-f'), s. f. Espèce de graminée, stipa tenacissima, dite à tort jonc, dont on se sert au Levant pour faire des cordages de navire, des nattes, des filets; l'auffe est ce qu'on appelle aujourd'hui alfa.

ÉTTM. Arabe, halfa.

† 2. AUGE (6-j'), s. f. Ancien terme d'astronomie. Nom qu'on donnait à ce qui est dit aujourd'hui apsides, c'est-à-dire les points où une planète se trouve à sa plus grande ou à sa plus petite distance du soleil, DEVIC, Dict. étyт.

- ETYM. Espagn. auge; ital. auge, de l'arabe, aoudj, sommet, point culminant.

+ AUGURAT (ô-gu-ra), s. m. Collége des augures de Rome, leur doctrine. Les détails curieux qui nous sont révélés [dans les tables Eugubines] confirment pleinement les renseignements sur les procédés de l'augurat, qu'on devait au commentaire de Servius sur l'Énéide, BAUDRY, Journal des Débats, 6 oct. 1876, 3o page, 3o col.

ÉTYM. Lat. auguratus, fonction d'augure, de augurem, augure (voy. ce mot).

† AUGUSTAL, ALE (ô-gu-stal', sta-l'), adj. Qui appartient aux Augustes, titre des empereurs romains depuis Auguste. L'institution du flaminat augustal ou impérial, F. DELAUNAY Journ. offic.

† ATTRIBUTAIRE (a-tri-bu-tê-r'), s. m. Terme de droit. Celui à qui a été attribué un lot, un hé-111 mars 1873, p. 1690, 2o col.

Prince de la cour. Ils [les fils de David] sont nommés, dans les Septante, aularques, c'est-à-dire princes de la cour, pour la tenir toute unie aux intérêts de la royauté, Boss. Polit. x, v, 1.

ÉΓΥΜ. Αὐλὴ, cour, et ἄρχειν, commander. + AULÈTRIDE (ô-lè-tri-d'), s. f. Terme d'antiquité. Joueuse de flûte. Les peintres ont vraisemblablement voulu représenter ces saltatrices, ces aulètrides, ces mimes, H. HOUSSAYE, Rev. des DeuxMondes, 1er sept. 1874, p. 88.

ΕΤΥΜ. Αὐλητρὶς, de αὐλὸς, flûte.

2. AULIQUE. Ajoutez: || 2o Qui appartient à la cour des rois. Sa vie militaire et aulique [du duc de Montausier], Huetiana, p. 91.

AUMAILLES. Ajoutez: - REM. On le trouve au sing. dans la Fontaine: D'assez priser ni vendre telle aumaille.

AUMONIÈRE. Ajoutez: || 1° Sorte de ruche. La Culture des abeilles avec l'aumonière, ruche à cadres et greniers mobiles, petit traité spécial, Catal. de la Libr. agric. de Dusacq.

AUNAGE. Ajoutez : HIST. xvi s. Aulnaige, MANTELLIER, Gloss. Paris, 1869, p. 8.

† AUNETTE (ô-nè-t'), s. f. Toile dite petite aunette, sorte de toile. Les toiles de Flandre connues sous le nom de petite aunette, Tarif des douanes, 1869, p. 145.

+ AURE (ô-r'), s. f. Archaïsme. Vent, souffle léger. On était caressé d'un petit souffle que notre ancienne langue appelait l'aure, sorte d'avantbrise du matin, CHATEAUBR. Mém. d'outre-tom, éd. de Bruxelles, t. VI, Journal de Paris à Venise. - HIST. XIIo S. L'aure sueve et quoie, BENOÎT DE SAINTE-MAURE, dans RAYNOUARD, Lex. roman, aura. || XVI s. Je ne me pais de l'aure populaire, FORCADEL, p. 142. La douce aure et faveur du vent, LA BODERIE, Hymnes eccl. p. 260.

ÉTYM. Prov., espagn. et ital. aura, du lat. aura, vent, souffle.

† AURÉOLÉ, ÉE (ô-ré-o-lé, lée), adj. Néologisme. Pourvu d'une auréole. Ses portraits de femmes sont, pour ainsi dire, auréolés, C. BAUDELAIRE, Hist. extraord. d'Edgar Poë, 1.

+ AURIOLE (ô-ri-o-l'), s. f. Nom, en Provence, de la centaurée solstitiale.

- ÉTYM. Lat. aureolus, couleur d'or, de aurum, or, à cause de la couleur jaune clair des fleurs.

+ AURORAL, ALE (o-ro-ral', ra-l'), adj. Qui appartient à l'aurore. La lumière aurorale. Les phénomènes auroraux, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 8 avr. 1872, p. 2435, 1te col.

AURORE. Ajoutez: || 8° La 94o planète télescopique, découverte par M. Watson. || 9° S. m. Nom d'un papillon diurne, dont l'extrémité des ailes supérieures est d'un beau jaune orange. L'aurore de Provence, couleur jaune soufre, H. PELLETIER, Petit dict. d'entomologie, p. 20, Blois, 1868.

+ AUSCULTATEUR (ô-skul-ta-teur), s. m. Terme de médecine. Celui qui pratique l'auscultation, BARTH et ROGER, Traité d'auscultation, 8o édit.

+ AUSCULTATRICE (ô-skul-ta-tri-s'), s. f. Religieuse qui en accompagne une autre au parloir pour écouter l'entretien qui s'y fait. L'on n'y parlera [au parloir] point de choses qui puissent scandaliser les personnes séculières ni les auscultatrices,

BOSS. Exhort. sur le silence.

† AUSCULTER. Ajoutez: || 2° Terme de chancellerie romaine. Écouter et accueillir. Lorenzi, qui a enregistré la supplique; Buoncompagni, qui l'a auscultée; celui qui a écrit la bulle, E. J. DELÉCLUZE, Romans, etc. p. 272. 1845, Dona Olimpia, ch. vI.

† AUSONIA (0-zo-ni-a), s. f. La 63a planète télescopique, découverte par M. de Gasparis.

-ÉTYM. Lat. Ausonia, ancien nom de l'Italie. AUSSI. -REM. Ajoutez: || 6. Aussi s'est dit pour le plus. Marie de Médicis écrit à Charles Ier à propos de sa fille Henriette: Je vous la recommande comme la créature du monde qui m'est aussi chère, et prie Dieu.... Lettre citée par Lingard, t. ix, p. 356 de la traduction française. Voyez pour un emploi semblable d'autant, le mot AUTANT au Supplément, REM. 5.

AUSTER. Ajoutez : IIIST. XIII s. Dieux tresporta oustre dou ciel; cel vent devea [défendit, in

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