1'0, le nœud coulant se fait et ne se défait qu'avec | clateur, nomenclatrice, qui donne un nom. Après | mencer, si l'on voulait réunir d'abord en un seul 4 juin 1870. efforts; ou bien on fait une bouclette que l'on l'édit de Blois, la terre se trouva dépouillée de sa tent. NOIR. Ajoutez : || 30° Populairement, un petit noir. Le 4 février, monsieur entre dans mon établissement, demande un petit noir.... M. le Président: Qu'est-ce qu'un petit noir? - Le crémier : Une petite tasse de café noir, Gaz, des Trib. 4 mars 1875, p. 222, 3o col. NOIRCEUR, Ajoutez : || 7° Synonyme de nielle, Beaucoup de pieds [de houblon] ont à peine atteint la moitié de la hauteur des perches; d'autres ont tant souffert de la vermine et de la noirceur, qu'ils ne laissent plus espérer qu'un rendement fort minime, Extr. des Affiches de Bischwiller, dans Journ. offic. 19 juill. 1876, p. 5317, 3o col. NOIRCI. Ajoutez: || 3° Teint en noir. Un grand bureau dont se servait ledit défunt seigneur, en son cabinet, avec ses carrés ou tablettes sur icelui, le tout de bois de poirier noirci, Inventaire après décès de Colbert, dans Lettres, etc. de Colbert, t. VII, p. 383. † NOIREMENT, Ajoutez: - HIST. XIII° S. Tous clercs heent moult noirement [les vilains haïssent noirement tous les clercs], GAUTIER DE COINSY, les Miracles de la sainte Vierge, p. 626, éd. abbé Poquet, † NOIRET (noi-rè), s. m. Nom vulgaire d'une monnaie de billon noir qui courait en Normandie, sous le règne de Charles VI. - ÉTYM. Dérivé de noir. + NOIRIEN (noi-riin), s. m. Nom d'un cépage dans l'Aube, les Primes d'honneur, Paris, 1870, p. 323. || Ce nom est également employé dans la Bourgogne. NOISETTE. HIST. Ajoutez: XIII s. Qui laisse le grain pour la paille Et lait le noiel pour l'eschaille Quant la noisete est depecie, Il m'est vis qu'il fait folie, ADENES, Cleomades, publ. par Van Hasselt, v. 16085. NOIX. Ajoutez: || 15o Noix de gaïac, voy. TONCA. + NOIX-CHANDELLE (noi-chan-de-l'), s. f. Nom donné, à la Réunion et à Saint-Martin, dépendance de la Guadeloupe, aux noix de bancoul (voy. BANCOUL au Supplément). NOLI ME TANGERE. || 1o Ajoutez: || On donne aussi ce nom à une variété de capucine. La variété de cette plante [la capucine] que les botanistes appellent le noli me tangere, à cause de la délicatesse de ses capsules qui, au moindre choc, se brisent et laissent échapper leurs graines, Journ. offic. 2 juin 1876, p. 3789, 3o col. † NOLONTÉ (no-lon-té), s. f. Volonté contraire. Ce qui retient unis entre eux tous les membres de cette respectable famille, ce sont de communes antipathies et, selon l'expression de Mirabeau, de communes nolontés, Revue des Deux-Mondes, 1er sept. 1871, p. 235. NOM. HIST. || XII s. Ajoutez: Tant com ensi [avec ses armes à l'envers] chevaucerai, Jà chevalier n'enconterrai Qui me die pis que mon nom, Perceval le Gallois, v. 42175 (on remarquera l'existence de la locution proverbiale dès cette haute antiquité). † NOMADISER (no-ma-di-zé), v. n. Néologisme. Vivre en nomades. Les tribus turcomanes qui nomadisent au nord de Khiva reconnaissent depuis longtemps la souveraineté nominale du khan, H. BLERZY, Revue des Deux-Mondes, 1er sept. 1874, p. 150. † NOMADISME (no-ma-di-sm'), s. m. Caractère, genre de vie des populations nomades, DERENBOURG, Revue critique, 30 septembre 1876, p. 215. NOMBRÉ. Ajoutez: || 2° Prose nombrée, prose assujétie à une sorte de rhythme. Quelquefois même le poëte se contente d'une prose brillante et nombrée qu'élèvent assez haut le souffle de l'inspiration et la grandeur des images, CH. LÉVÊQUE, Science du beau, t. II, p. 207, Paris, 1861. † NOMBREUSEMENT. Ajoutez: || 2o D'une manière nombreuse, harmonieuse, en parlant du style. C'est judicieusement déduit et nombreusement pesé, STE-BEUVE, Port-Royal, t. II, p. 521, 3o édit. NOMBRIL. HIST. XIII S. Ajoutez: Sereine est de mer un peril, Feme est par desus le lombril, Romania, oct. 1872, p. 430, v. 305. NOMENCLATEUR. Ajoutez: || 5° Adj. Nomen † NOMINABLE (no-mi-na-bl'), adj. Qui peut recevoir un nom. La contemplation pure et directe ne s'occupe volontairement d'aucune image sensible, d'aucune idée distincte et nominable, c'està-dire d'aucune idée limitée et particulière de la divinité, FÉN, dans BOSS. Préf. sur l'instr. past. 57. NOMINAL. Ajoutez: || 6o Fête nominale, la fête pour le nom d'une personne. || 7° Terme de commerce. Etre nominal, se dit d'un objet de commerce que l'on cote pour la forme, et qui, pour le moment, ne trouve pas acheteur. Depuis dix jours, les farines de consommation sont nominales aux cours ci-après, Journ. offic. 24 juin 1872, p. 4260, tre col. || A un prix presque nominal, presque pour rien, Journ. offic., 23 juin 1872, p. 4241, 2o col. † NOMINALEMENT. Ajoutez; || 2° à un prix nominal. On cote nominalement 54 fr. 50 les 50 kil. pour les suifs de la Plata, Journ, offic. 24 juin 1872, p. 4260, 3o col. NOMINATEUR. Ajoutez : HIST. XVI S. En France et en Espagne, c'est [les bénéfices) à la nomination du prince; en Italie et en Sicile, non, parce que le pape y est le seul nominateur et collateur, le Bureau du concile de Trente, p. 317. NOMINATION. Ajoutez : || 4° Anciennement, action de nommer, de donner des noms. Ce sont noms qu'il leur a donnés [aux Grâces] pour son plaisir; aussi Homère, sans s'arrêter à cette nomination..., MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. + NON-ACTIVITÉ. - SYN. Ajoutez: Le retrait d'emploi, la suppression d'emploi et les fautes graves sont aussi des motifs pour lesquels on met un officier en non-activité. + NONAÏEUL, EULE (no-na-ieul, (no-na ieu-l'), s. m. et f. Aïeul, aïeule qui est avant l'octaïeul, l'octaïeule, c'est-à-dire le neuvième ascendant à partir du père, CHATEAUBRIAND, Mém. d'outre-tombe, p. 96, 1850. + NON-CONFORMISME (non-kon-for-mi-sm'), s. m. || 1° État de non-conformiste, de celui qui se sépare de l'Église anglicane. || 2o Dans un autre sens, se dit de ceux qui ont des habitudes contre nature, qui ne se conforment pas aux lois de la nature. + NON-COULEUR (non-kou-leur), s. f. Absence de couleur. Les nervations dégradées dans les pétales; les non-couleurs, telles que les produisent des touches de blanc et de gris; les linéaments à l'encre de chine, CH. BLANC, Journ. offic. 27 oct. 1873, p. 6573, 2o col. NONE. Ajoutez: || 3o Redevance que les possesseurs de précaires ecclésiastiques payaient sous la seconde race. Il fut déterminé par des capitulaires que les possesseurs de précaires ecclésiastiques payeraient toujours un cens, entre autres une redevance spéciale appelée none, consistant dans la neuvième partie du revenu, E. BOUTARIC, Des origines du système féodal, Paris, 1875, p. 13. † NON-MITOYENNETÉ (non-mi-to-iè-ne-té), s. f. Terme de droit. Absence de mitoyenneté. Il y a marque de non-mitoyenneté lorsque la sommité du mur est droite et à plomb de son parement d'un côté et présente de l'autre un plan incliné, Code civ. art. 654. + NON-PRÉSENCE (non-pré-zan-s'), s. f. Terme de droit. Manque à se présenter, à être présent. système les lacs autres que le Drausen-See, par les ramener au même niveau; c'est ce qu'on fit en prenant pour norme celui du Geserich, Journ. offic. 14 sept. 1874, p. 6526, 1o col. † NOROIS ou NORROIS (no-roî), s. m. Nom de l'ancienne langue des Scandinaves. HIST. XII° S. Man en engleis et en noreiz Se nefie home en francheis, WACE, Rou, v. 109. + NORRAIN AINE (no-rin, rè-n'), adj. Qui appartient à la Norvége. || Langue norraine, langue de la Norvége, de l'Islande. Quoique le vieux norrain ne soit qu'un dialecte de la langue que les Angles et les Saxons introduisirent dans la GrandeBretagne, MAX MÜLLER, Essais de mythologie comparée, trad. par G. Perrot, p. 224, Paris, 1873. || On trouve aussi norrène au féminin. Les sagas sont, pour la plupart, de simples récits biographiques, des chroniques de famille, rédigées dans cette langue norrène qui a été jusqu'au quatorzième siècle la langue commune de tout le nord, A. GEFFROY, Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 4875, p. 146, + NORTITE (nor-ti-t'), s. f. Terme de minéralogie. Roche que M. Damour a signalée le premier en Islande, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 11 janvier 1877, p. 263, 3o col. + NOSTRUM (no-strom'), s. m. En Normandie, connaître le nostrum, savoir son affaire, être au courant d'une chose, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 242. || Perdre le nostrum, perdre la tête, ne plus savoir où l'on en est dans un travail commencé. ÉTYM. Angl. nostrum, remède secret. D'après M. Delboulle, cette locution vient de Christum dominum nostrum après lequel le prêtre n'est pas embarrassé pour trouver la fin de l'oremus. + NOTACANTHE (no-ta-kan-t'), s. m. || 1° Genre de poissons de l'ordre des acanthoptérygiens, qui ont des épines libres sur le dos et qui habitent la mer Glaciale. || 2o Famille d'insectes de l'ordre des diptères, dont l'écusson est armé de dents ou d'épines. ΕΤΥΜ. Νῶτος, dos, et ἄκανθα, épine. + NOTARESSE (no-ta-re-s'), s. f. Néologisme. Femme d'un notaire. Le carnet dans lequel la lettre est enfermée pourrait être réclamé par Mme Duchaussier, la notaresse, ALPH. DAUDET, Journ. offic. 18 avril 1876, p. 2790, 3o col. || On trouve aussi notairesse. Mme la notairesse et Mme la perceptrice, Progrès de l'Est, dans l'Opin. nationale, 3 mai 1876, 3o page, 6o col. Mais, dans ce néologisme, c'est notaresse qui est régulier. NOTER. Ajoutez: || 6° Se noter, s'infliger à soimême une note, une marque. Louis, électeur pa-latin, s'y opposa (à la proposition de violer le saufconduit donné à Luther dans la diète de Worms], comme à une chose qui flétrirait éternellement la nation germanique, et dit avec indignation que l'on ne devait pas souffrir que, pour rendre service aux prêtres, toute l'Allemagne se notat d'infamie en manquant à la foi publique, Hist. du concile de Trente, de Fra Paolo, trad. de le Courayer, t. 1, p. 33. + NOTOCORDAL, ALE (no-to-kor-dal, da-l'), adj. Terme d'anatomie. Qui a rapport à la notocorde. Poissons notocordaux, Journ. offic. 29 nov. 1873, p. 6121, 3o col. REM. On écrit aussi notochorde; et même cela est plus régulier, puisque, avec νῶτος, dos, le grec χόρδα va mieux que le latin corda. Mais l'hybridité recommence avec le dérivé; en effet dans notocordal, si on écrit ainsi, la finale al est latine et non grecque. † NOTOPODE (no-to-po-d'), s. m. Genre de cra NON-PRÉSENT, ENTE (non-pré-zan, zan-t'), adj. Terme de droit. Qui ne se présente pas. -† NON-TOXICITÉ (non-to-ksi-si-té), s. f. Absence de toute qualité toxique. M. Galippe maintient | bes, dont les deux premiers pieds sont insérés auénergiquement les conclusions de son premier dessus du niveau des autres, et semblent être travail sur la non-toxicité des sels de cuivre, le Télégraphe, 28 fév. 1877. NORD-OUEST. Ajoutez: - HIST. XVIo S. Si le vent estoit si grand et principallement de galerne, qu'on appelle noroest..., LANDRIC, Advertissement et maniere d'enter (1580), p. 4, Paris, 1830. NORMAL. || 1° Ajoutez: || Plan normal, plan qui passe par la normale. + NORMANDIE. Ajoutez: || 2o Une normandie (avec une petite n), nom dans le Nord d'un clos d'arbres fruitiers. Le verger de M. Daubigny est ce qu'on appelle dans le Nord une normandie, c'est-à-dire un clos d'arbres fruitiers planté sur un tapis de gazon, E. BERGERAT, Journ. offic. 20 juin 1876, p. 4334, 2o col. † NORME. Ajoutez: Il fallait évidemment com dorsaux. ΕΤΥΜ. Νῶτος, dos, et ποῦς, ποδὸς, pied.' + NOTORNIS (no-tor-nis'), s. m. Genre d'oiseaux dont on ne connut d'abord que des débris fossiles trouvés dans les terres australes et dont une espèce vivante, le notornis de Mantell, fut découverte par Mantell. ΕΤΥΜ. Νότος, midi, et ὄρνις, oiseau. † NOUMÉNAL, ALE (nou-mé-na, na-l'), adj. Terme de philosophie. Qui a rapport aux noumènes. + NOURRI. Ajoutez : || 12° S. m. En termes d'art, qualité de ce qui est plein, abondant. Ces instruments.... devenus à la fois plus sonores et plus pleins, ont donné à la musique un liant, un nourri, que ne connaissaient pas nos pères, E. GAUTIER, Journ. offic. 7 sept. 1875, p. 7642, 1o col. | noyer aux environs de la ville, CH. TOUBIN, Du culte | dans le langage ecclésiastique: abbé nullius (sous || 13° Se dit, dans le département de la Manche, des prairies et des terres labourables où les graminées, les plantes fourragères, les prairies artificielles viennent vite et ont un grand pouvoir d'engraissement. Une belle et bonne ferme, sise en la commune de Plomb, d'une contenance d'environ 15 hectares, ayant des bâtiments, se fournissant de tout, avec un excellent nourri, Avranchin, 16 janv. 1876. NOURRICE. Ajoutez : || 7° Nourrice sèche, nourrice qui n'a point de lait, et qui élève les enfants au biberon et en leur donnant à manger, Journ. offic. 12 janv. 4876, p. 335, 1o col. || 8° Terme de zoologie. Nom, dans la génération alternante, de l'individu qui, né d'un parent, ne lui ressemble pas, mais est destiné à produire par génération agame une progéniture semblable au premier parent et à mourir sans prendre les caractères de ce dernier. || 9° Compartiment qui termine la série des chauffoirs, Enquête sur les sels, 1868, t. 1, p. 510 NOURRICIER. || Ajoutez : || L'industrie nourricière, l'industrie des nourrices. L'industrie nourricière donne lieu à peu d'observations dans le rapport que nous analysons, Journ. offic. 15 mars 1875, p. 1984, 1re col. NOURRISSAGE. ÉTYM. Ajoutez: Dans le département du Cher, nourriage: pays de nourriage, les Primes d'honneur, p. 367, Paris, 1874. NOURRITURE. Ajoutez: || 14° Terme d'exploitation houillère. Venue d'eau constante qui alimente un bain d'eau, DEMANET, Mines de houille. NOUS. REM. Ajoutez: || 2o Pour l'emploi de nous comme pronom réfléchi, voy. SE, Rem. 3, 4, 5, 7, 8, 9 et 10. NOUVEAUTÉ. || 5° Ajoutez: || On appelle nouveautés les plantes chauffées, c'est-à-dire celles qui sont produites par les cultures forcées, Journ. offic. 31 mai 1875, p. 3869, 2o col. || 9° Locution vieillie. A la nouveauté que, dans le premier moment que. Un étourdi se pourra bien revancher, et surtout à la nouveauté qu'on lui aura fait plaisir, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. + NOVATOIRE (no-va-toi-re'), adj. Terme de jurisprudence. Qui est relatif à la novation. L'effet novatoire attaché au compte courant ne saurait être produit par un compte établi par doit et avoir pour arriver à un règlement, lorsque le tribunal n'y trouve pas autre chose qu'un compte simple et ordinaire, Gaz. des Trib. 13-14 avril 1874, p. 357, 4° col. - ETYM. Voy. NOVATION. † NOVENAIRE. Ajoutez: - HIST. XVI s. Chronologie novenaire contenant l'histoire de la guerre sous Henri IV et les choses les plus memorables advenues par tout le monde depuis 1589 jusqu'en 1598, par Palma Cayet. NOVICE. Ajoutez: REM. On trouve dans le Dictionnaire, no 5, des exemples de novice à suivi d'un substantif. En voici un où novice à est suivi d'un infinitif: A nous laisser duper nous sommes bien novices, CORN. Lexique, éd. Marty-Laveaux. NOYALE. ÉTYM. Ajoutez: L'origine n'en est pas inconnue: c'est la ville de Noyal, Côtes-duNord, où l'on fabrique ce genre de toiles. 4. NOYER || 1° Ajoutez: La noix est, chez beaucoup de peuples, un des principaux symboles dans es cérémonies du mariage; au siècle dernier, tout nouveau couple salinois devait planter un des arbres, Paris, 1862, p. 15. 2. NOYER. Ajoutez: || 18° Se noyer d'eau, boire de l'eau avec excès. Je ne me noie plus d'eau comme je faisais, RAC. Lexique, éd. P. Mesnard. † NOYEUR (no-ieur), s. m. Celui qui noie un autre. Les principaux accusés de la bande dite des noyeurs, l'Opinion nationale. 4. NU. Ajoutez: || Proverbe. Cordonnier, va-nupieds, Journ. offic. 10 juillet 1877, p. 5132, 2o col. (c'est un proverbe à mettre à côté de celui qui dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés). † NUANCEMENT (nu-an-se-man), s. m. Action de nuancer. Ce sont [des accessions finales ou initiales des mots] des additions d'idées accessoires ou du moinsdes modifications importantes, qui, sans dénaturer la signification radicale du mot, l'affectent cependant assez, pour que, dans un grand nombre de cas, l'Ablaut [modification de la voyelle], le nuancement intérieur doive venir en aide aux agglutinations de lettres et de syllabes, pour reproduire plus fidèlement l'opération de l'esprit, AD. REGNIER, Formation des mots dans la langue grecque, p. 25. † NUBIFÈRE (nu-bi-fe-r'), adj. Qui porte des nuées. Peut-être [dans les temples grecs], sous le plafond nubifère, l'action de la pluie tombante est-elle figurée par les sillons creusés sur les colones, CHIPIEZ, dans Rev. critique, 9 déc. 1876, p. 376. ÉTYM. Lat. nubes, nuée, et ferre, porter. † NUBILEUX Ajoutez: Il tonne quelquefois en temps serein, pour la même raison qu'il tonne en temps nubileux, quand l'air est battu l'un contre l'autre, MALH. Lexique, éd. L. Lalanue. † NUCLÉOLÉ, ÉE (nu-klé-o-lé, lée), adj. Garni d'un nucléole. Noyaux jusque-là non nucléolés, CH. ROBIN, Anat. et physiol. cellulaires, p. 11. NUÉ. Ajoutez: || 2 Fig. en parlant de style. Les paroles sont si justes et si bien placées, si pures et si nuées à leur sujet, que je ne craindrai point d'assurer que celui qui les emploie de la sorte possède l'atticisme de la cour, BALZAC, Lett. inédites, xxvi (éd. Tamizey-Larroque). + NUISANCE. Ajoutez: - REM. Nuisance est employé par saint François de Sales: Le sucre adoucit les fruits mal mûrs, et corrige la crudité et nuisance de ceux qui sont bien mûrs, Introd. à la vie dévote, 1, 2 (1641). + NUISIBILITÉ (nui-zi-bi-li-té), s. f. Qualité de ce qui est nuisible. Sur quoi régler notre conduite à l'égard des oiseaux? sur le genre et le degré de leur utilité et de leur nuisibilité, LESCUYER, Les Oiseaux dans les harmonies de la nature, Paris, 1872, p. 12. Qu'est-ce qui constitue l'utilité ou la nuisibilité des diverses espèces d'oiseaux? c'est le bien ou le mal qu'ils nous font, ID. ib. NUIT. Ajoutez: - REM. Toute nuit pour toute la nuit, voy. TOUT, Rem. 7. † NUITS (nui), s. m. Nom d'une ville de Bourgogne (Côte-d'Or), qui a donné son nom à un très bon vin. Du nuits. NULLEMENT. Ajoutez: || 2° Terme de droit. Avec le caractère de la nullité. Une enquête faite nullement en première instance par la faute de la partie ou de son officier ministériel ne peut être recommencée en appel, RAUTER, Cours de procédure civile française, 1834, p. 284, § 253. entendu diœceseos), se dit de certains prélats qui ont juridiction d'ordinaire et avec peuple et territoire non compris dans un diocèse. || On dit de même prélature nullius. La grande aumônerie de France a été érigée par Pie IX en prélature nullius, le 31 mars 1857. † NUMÉROTATION (nu-me-ro-ta-sion), s. f. Action de numéroter. Il ne s'agit que d'une simple rectification de numérotation, Journ. offic. 5 déc. 1872, p. 7524, 3o col. Je mets aux voix l'ensemble du projet détaché; les articles recevront une nouvelle numérotation, et la corrélation entre eux sera rectifiée en conséquence, ib. 31 déc. 1873, p. 8287, 3o col. + NUMÉROTEUR (nu-mé-ro-teur), adj. m. || 1° Qui numérote. Timbres numéroteurs, Alman. Didot-Bottin, 1871-1872, p. 1331. || 2° S. m. Instrument servant à numéroter les folios. Fabrique de numéroteurs, et entreprise de numérotage et foliotage à façon,... machines à folioter les livres et registres, ib. p. 1160, tre col NUMMULITIQUE (num-mu-li-ti-k'), adj. Qui a rapport aux nummulites. Sur le calcaire nummulitique, calciné et désagrégé, formant le sol de la grotte, gisait un squelette humain associé à des silex taillés, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 7 mai 1874, p. 3143, 3o col. + N.-W. (nor-ouest), s. m. La partie nord-ouest d'un pays. M. Hébert est un des hommes qui connaissent le mieux les terrains du N.-W. de la France (on écrit maintenant ainsi nord-ouest en français, depuis la convention météorologique de Vienne),... G. POUCHET, le Siècle, 20 fév. 1876. HIST. XVI s. De faict, une heure après, se leva le vent nord nord west, ouquel ilz donnarent plaines voiles, et preindrent la haute mer...., RAB. Pant. II, 24. + NYCTICÈBE (ni-kti-se-b'), s. m. Espèce de makis, dont les membres sont courts et les formes lourdes. Ces animaux sont nocturnes et dorment le jour. ÉTYM. Nycto...., nuit, et κῆβος, singe. + NYCTOPHYLAX (ni-kto-fi-laks'), s. m. Nom, d'Alexandrie, de magistrats qu'on nommait ailleurs nyctostratéges. ΕΤΥΜ. Νυκτοφύλαξ, de νὺξ, nuit, et φύλαξ, gardien. † NYCTOSTRATÉGE (ni-kto-stra-tè-j'), s. m. Nom, dans les villes grecques, de commissaires chargés de la police de sûreté urbaine, NAUDET, Journ. des sav. juin 1877, p. 339. ΕΤΥΜ. Νυκτοστράτηγος, de vὺξ, nuit, et στρατηγός, officier (voy. STRATÉGE). A NYMPHÉE. REM. Ajoutez: Chateaubriand, avec raison, a fait nymphée du masculin: Qui a jamais entendu parler de mon ami Quecq? et pourtant il a peint, pas trop mal, dans son nymphée la mort de Vitellius, Mém. d'outre-tombe. † NYMPHOMANE (nin-fo-ma-n'), adj. f. Affectée de nymphomanie. Les femelles nymphomanes [dans l'espèce bovine] appellent le mâle par des beuglements particuliers. † NYMPHOSE (nin-fo-z'), s. f. Fonction, chez les insectes, de la formation de la nymphe. † NYSA (ni-za), s. f. La 44o planète télescopique, découverte en 1857 par M. Goldschmidt. – ΕΤΥΜ. Νῦσα, fille d'Aristée, laquelle éleva + NULLIUS (nul-li-us'). Mot latin qui est employé | Bacchus. OBE 2. Ο. - ÉTYM. Ajoutez: D'après M. Eman Martin, Courrier de Vaugelas, 1er juin 1875, p. 19, les paysans de la Beauce et du Perche disent encore aujourd'hui: c'est un o en chiffre; et zéro ne se serait substitué à o que dans le commencement du XVIIIe siècle. OBÉISSANCE. || 7° Au plur. Terme de droit. Offre, soumission, consentement. qu'il [H....] reconnaît lui-même qu'il doit une indemnité à B...., qu'il y a lieu d'en fixer le chiffre à 4,000 fr. conformément à ses obéissances, Gaz. des Trib. 17 0 OBI fév. 1876, p. 162, 1 col. (Cour d'appel de Rouen). || 8° En style épistolaire, et comme formule finale: recevez mes obéissances. + OBÉLION (o-bé-li-on), s. m. Terme d'anthropologie. Point singulier du crâne, situé sur la suture sagittale au niveau des trous pariétaux. ÉTYM. Dérivé de ὀβελός, pointe, broche. OBJ pieds et palpes longs et grêles, qui se trouvent sous les pierres dans les environs de Paris. + OBJECTEUR (ob-je-kteur), s. m. Celui qui fait des objections. M. le comte de Maurepas luimême est l'objecteur, BEAUMARCHAIS, Mémoire particulier, dans LOMÉNIE, Beaumarchais et son temps. OBJECTION. HIST. Ajoutez: XIIo s. En l'ob + OBERON. Ajoutez: || 2° Nom donné au qua- jection de ma question est aoverte cause de raison, trième satellite d'Uranus, découvert par W. Her-li Dialoge Gregoire lo Pape, 1876, p. 83. schel en 1787. † OBJECTIONNABLE (ob-jè-ksio-na-bl'), adj. quoi on a des objections. S'il arrivait qu'un habitué introduisît une personne objectionnable, il perdrait ses entrées, Prospectus d'un skating-rink. L'auteur d'un des essais les plus objectionnables [des Essays and Reviews d'Oxford, 1860] n'était cation. On ne vient pas d'un plein saut aux prières autre que l'ex-vice-principal de Lampeter, A. RÉ- et aux obtestations, MALH. Lexique, éd. L. LaVILLE, Rev. des Deux-Mondes, 15 août 1875. † OBISIE (o-bi-zie), s. f. Espèce d'arachnides à | Néologisme tiré de l'anglais. Contre qui ou contre une phrase de Malherbe: Qu'un amant flatté d'es- | mille combinaisons diverses les couleurs et les pérance Obstine sa persévérance, Lexique, éd. L. ocellures de la plume de paon, Rev. Britan. mars Lalanne. 1877, p. 231. † OBTESTATION (ob-te-sta-sion), s. f. Suppli- † OCHROMA (o-kro-ma), s. m. Genre de plantes ÉTYM. Angl. objectionable, qui donne prise à la critique, de l'angl. objection (voy. OBJECTION). † OBJECTIVATION. Ajoutez: L'univers, d'après Schopenhauer, est l'objectivation progressive de la volonté, CH. LÉVÊQUE, Journal des savants, 1er déc. 1874, p. 787. OBJURGATION. - HIST. XVI s. Ajoutez: Affin que je ne vous charge point tous, il suffist à celluy qui est tel cette objurgation qui est faicte de plusieurs, II Cor. 1, 6, Nouv. Test. édition Lefebvre d'Étaples, Paris, 1525. OBLATION. Ajoutez: || 5o Don ou aumône qu'on fait au prêtre, Journ. offic. 28 nov. 1876, p. 8752, tre col. OBLIGATOIRE. - HIST. XIV s. Ajoutez: Il fut de necessité qu'ils baillassent et meissent devers la court chascun ses lettres obligatoires, Bibl. des ch. 1872, p. 237. OBLIQUE. Ajoutez : || 10° En oblique, dans une direction oblique. La route [de La Chapelle à SaintDenis] sera couverte en oblique par ce pont de trois travées, dont la principale aura 35 mètres de portée, Journ. offic. 10 fév. 1876, p. 1146, tre col. OBLIQUEMENT. || 3o Fig. Indirectement. Ajoutez: Les recherches de la justice [dans un premier procès], pour arriver à établir les fraudes commises, amenèrent obliquement la constatation de certains faits qui, d'après l'accusation, constitueraient le crime de corruption de fonctionnaires publics, Gaz. des Trib. 4 juillet 1874, p. 635, 3o col. † OBLITÉRATEUR, TRICE (o-bli-té-ra-teur, tri-s'), adj. Qui oblitère. || Terme de médecine. Caillot oblitérateur, caillot qui, détaché du point de l'artère où il s'est formé, est emporté par le courant sanguin et va oblitérer une artère plus pe tite. †OBLIVIEUX, EUSE (o-bli-vi-etu, eû-z'), adj. Néo¡ogisme tiré du latin. Qui produit l'oubli. Il faudra donc quitter ce beau rivage, Pour m'en aller aux bords oblivieux, Terme éternel d'un rapide voyage, P. LEBRUN, Poés. t. 1, 16. ÉTYM. Lat. obliviosus, de oblivium, oubli, † OBSÉDANT, ANTE (ob-sé-dan, dan-t'), adj. Qui obsède. L'influence obsédante de certaines préventions, CH. DE MAzade, Rev. des Deux-Mondes, 1er avril 1875, p. 600. OBSÉQUIEUX. Ajoutez : Ses paroles sont douces, ses actions courtoises, ses volontés obséquieuses, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. OBSERVABLE. Ajoutez: || 2° Qui doit être observé, obligatoire. Cette société [des hommes entre eux).... est saintement et religieusement observable, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. OBSERVANCE. Ajoutez : || 4° Action d'observer, de surveiller. Nous avons un esprit sacré, qui réside en nous pour la conservation de nos vies et l'observance de nos actions, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. || Attention, réserve. Encore que cela soit, j'y apporterai cette observance que...., ID. ib. OBSERVATION. Ajoutez : || 11° Chose qui s'observe; usage. Cette observation est encore gardée aujourd'hui aux comédies, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. OBSERVER. - REM. Ajoutez : || 2. Observer de, avec un verbe à l'infinitif, faire attention à. Croyez nos conseils sur la timidité de l'aîné si vous le tracassez, vous le déconcerterez au point qu'il n'en reviendra jamais; cela est d'une grande conséquence, et observer de ne point le rabaisser, sév. 2 juill. 1677. Cet emploi est fort bon et digne d'être imité. † OBSESSEUR. Ajoutez :.... Qu'ils iraient à Versailles, arracheraient le roi et la famille royale à leurs obsesseurs, et viendraient les établir dans la capitale, CHAMFORT, Tabl. historiques, 20° tabl. OBSTACLE. HIST. Ajoutez: XIII s. Cil qui plain sont tout de tosique [poison], Adonc ci dient qu'autentique Ne vrai ne sunt pas si miracle [de la sainte Vierge]; Pour mettre encontre aucun obstacle, Dient que tout sunt apocrife, GAUTIER DE COINSY, les Mirac. de la sainte Vierge, p. 176, éd. abbé Poquet. || XIVo s. Ici après voil sens obstacle Conte fere dou tabernacle, MACÉ, Bible en vers, fo 22, verso, 1 col. OBSTINER. - REM. Ajoutez : || 2° Obstiner sa persévérance, pour persévérer obstinément, est lanne. ÉTYM. Lat. obtestationem, prière qu'on fait en prenant les dieux à témoin, de e ob, et testari, attester. OBTURATEUR. Ajoutez: || 6o Dans les armes à feu se chargeant par la culasse, l'obturateur est la partie de la culasse mobile, en acier, en caoutchouc, etc. qui sert à empêcher toute fuite de gaz par la ligne de jonction de la culasse au canon. + OBUE (o-bue), s. f. Nom, dans l'Yonne, des terrains des plateaux, les Primes d'honneur, Paris, 1873, p. 316. OBUS. Ajoutez: - REM. L'obus se distingue de la bombe par son diamètre, en général plus faible, et parce qu'il n'a ni anse, ni culot. On distingue les obus ordinaires qui ne contiennent que de la poudre, les obus à balles qui renferment de la poudre et des balles, et les obus à double paroi qui se prêtent à une fragmentation systématique. On distingue aussi les obus, d'après leur forme, en obus sphériques et obus oblongs. HIST. XVI s. Ledit jour [23 février 1515], seigneur (sic) Philippe Dex faisoit essaier et tirer des hocbus de fer que la ville [Metz] avoit achetés, Chronique de Metz, de Husson, dans Bibl. des ch. t. xxxx, p. 241. OBUSIER. Ajoutez: REM. L'obusier est une bouche à feu d'une forme assez analogue à celle du canon, quoique souvent plus courte; il lance des obus, des obus à balles, des boîtes à mitraille. Les obusiers sont désignés par leur diamètre exprimé en centimètres : obusier de 22 centimètres. Ils sont aussi, comme les canons, classés d'après leur genre de service: obusier de siége, obusier de place, obusier de campagne, obusier de montagne. OCCIDENT. Ajoutez: || 4° Fig. Chute, ruine. Le chevalier de Guise, de qui on a vu précipiter le bel orient dans l'occident d'un déplorable désastre, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. † OCCIDENTALISER (o-ksi-dan-ta-li-zé), v. α. Donner le caractère occidental. Seule la Pologne, tout à fait occidentalisée, se tient à l'écart [du mouvement panslaviste), C. COURRIÈRE, Rev. Britan. mars 1877, p. 62. + OCCLUSIF, IVE (ok-klu-zif, zi-v'), adj. Terme technique. Qui produit l'occlusion. Bandage occlusif, le Progrès méd. 22 juill. 1876, p. 547, tre col. ÉTYM. Voy. OCCLUSION. + OCCULTEMENT. - HIST. Ajoutez: || XIV S. Plusieurs faulz marchans de sel et autres, qui.... font venir occultement jel non gabellé, Mandements de Charles V, 1371, p. 425 OCCUPANT. Ajoutez: - REM. On a un exemple de Mme de Sévigné d'occupant au sens de donnant de l'occupation, de l'embarras: Faut-il avoir toujours cette occupante et ruineuse et continuelle bassette? Lett. à Mme de Grignan, du 26 juin 1680, dans Lett. inédit. éd. Capmas, t. 1, p. 163. Cette expression a été rendue à Mme de Sévigné par le nouveau manuscrit. OCCUPATION HIST. Ajoutez: XIves. [Marie] Vierge vesqui sanz occupacion D'aucun pechié comme beneürée, Miracles de Nostre Dame par personnages, 6 avril 1876, t. 1, p. 245. OCCUPER. HIST. Ajoutez: XII° s. Occupeiz à faire les cures [soins, affaires] de la conteit [du comté], [il] faisoit les terrienes choses et temporeiles, li Dialoge Gregoire lo pape, 1876, p. 230. + OCCUPEUR (o-ku-peur), s. m. Celui qui occupe, détient. Les propriétaires et occupeurs des terres sur lesquelles lesdits chemins sont faits, Édit de 1715, dans H. CAFFIAUX, Essai sur le régime économique du Hainaut, p. 416. + OCEANOGRAPHIE (o-sé-a-no-gra-fie), s. f. Description de l'Océan. L'attention du lecteur est attirée par une fort bonne carte des courants maritimes, placée à la fin du volume par M. Neumayer, comme appendice de son important article sur l'hydrographie de l'océanographie, Rev. critique, 17 juin 1876, p. 408. ETYM. Océan, et γράφειν, décrire. + OCELLURE (o-sè-lu-r'), s. f. Terme d'histoire naturelle. Disposition en ocelles. Le décor d'une galerie de la maison appartenant à M. Leyland, où se trouvent retracées dans tous les sens et dans dicotylédones, qui comprend l'ochroma pied de lièvre, arbre des Antilles dont les feuilles sont d'un roux pâle. ΕΤΥΜ. Ὄχρωμα, pâleur. † OCQUE ou OQUE (o-k'), s. f. Poids usité en Turquie, en Égypte, etc. et valant 1 kil. 250. ÉTYM. Turc, oqa, qui est l'arabe ouqia, DEVIC, Dict. étym. + OCTABASSE (o-kta-ba-s'), s. f. Sorte d'instrument de musique. Dans le fond de la galerie [du Musée du Conservatoire de musique], on aperçoit l'octabasse de M. Wuillaume, énorme instrument de 4 mètres de haut, qui donne l'octave au-dessous de la contre-basse ordinaire, Journ. offic. 30 déc. 1874, p. 8660, 3o col. † OCTAÏEUL, EULE (o-kta-ieul, ieu-l'), s. m. et f. Aïeul, aïeule qui est avant le septaïeul, c'està-dire le huitième ascendant en comptant du père, CHATEAUBR. Mém. d'Outre-Tombe, p. 96, 1850. OCTANT. || 2o Ajoutez: Les quatre points situés à 45° de distance de la conjonction et des quadratures, des quadratures et de l'opposition, sont appelés les octants, ARAGO, Astron. pop. liv. xxi, ch. 1er. La lune est dans les octants, quand elle se trouve à 45°, 135°, 225° ou 315° du soleil. OCTROI. Ajoutez: || 4° Octroi de mer, taxe locale prélevée sur le littoral, au profit des communes et au prorata de la population. ktrof-man), s. m. Action † OCTROIEMENT (o-ktrof-man d'octroyer. La scène de l'octroiement des Provinces-Unies au prince Louis [par Napoléon Ier] était préparée, CHATEAUBRIAND, Mém. d'OutreTombe (éd. de Bruxelles), t. II, Invasion de l'Allemagne, Austerlitz, etc. + OCULARISTE. Ajoutez B...., oculariste de l'armée et des hôpitaux civils, œil artificiel, symétrique, breveté...., Alm. Didot-Bottin, 1871-72, p. 1160, 2o col. + OCULISTIQUE. Ajoutez : || 2° Adj. Qui a rapport à la médecine des yeux, à l'ophthalmoiatrie. La clinique oculistique y sera inaugurée [à Heidelberg] pour Pâques 1878, Journ. offic. 13 mars 1876, p. 1768, 3o col. † OCYPODE (o-si-po-d'), s. m. Crustacé, nommé aussi crabe de terre, qui court très-vite. ΕΤΥΜ. Ὠκὺς, vite, et ποῦς, ποδὸς, pied. + OCYPTÈRE (o-si-ptè-r'), s. m. Espèce de mouche, volant avec une grande vitesse. ΕΤΥΜ. Ὠκὺς, vite, et πτερὸν, aile. † ODIOSITÉ (o-di-ô-zi-té), s. f. Néologisme du XVIIIe siècle. Exposition à la haine. Il faudra voir, après celui-ci [Colonna), celle de ses créatures que Rezzonico mettra en avant; s'il croit nous attirer de l'odiosité à force de nous faire rejeter des sujets, il tombera dans le mépris à force de laisser mettre à terre de ses créatures, Lett. de d'Aubeterre, ambassad. de France pendant le conclave de 1769 (12 mai 1769), dans THEINER, Hist. du pontificat de Clément XIV, Bruxelles, 1853, t. 1, p. 236. + ODONTITE (o-don-ti-t'), s. f. Terme de médecine. Inflammation des dents, et particulièrement de la pulpe dentaire. ODORANT. Ajoutez: - REM. Comme odorant vient du verbe odorer, qui est actif, il faut le ranger dans la catégorie de ces participes présents pris passivement, comme: rue passante, étoffe voyante. † ODORER. Ajoutez: - REM. Odorer, à l'emploi actif, se trouve aussi dans saint François de Sales: Ceux qui se sont promenés en un beau jardin n'en sortent pas volontiers sans prendre en leur main quatre ou cinq fleurs pour les odorer et tenir le long de la journée, Introd. à la vie dévote, t. II, 7. Ce mot, qui a vieilli, mérite de rentrer dans l'usage; il est bien préférable à flairer pour le sens précis qu'il exprime. ODORIFÉRANT. - HIST. Ajoutez: xv s. Blanches roses comme lys et vermeilles, Et toutes fleurs moult odoriferans, J. JORET, le Jardrin salutaire, p. 111. † ODOROSCOPIE. Ajoutez : - REM. Odoroscopie est le nom donné par B. Prévot au phénomène par lequel un corps se meut spontanément sur l'eau ou écarte l'eau d'une assiette mouillée: phénomène qui, suivant lui, indique que le corps est odorant. † ODOROSCOPIQUE (o-do-ro-sko-pi-k'), adj. Qui a rapport à l'odoroscopie. + ODYLE (o-di-l'), s. m. Nom dor né par le baron de Reichenbach à une prétendue force polaire, présente dans toutes les substances matérielles, bien qu'à un moindre degré que dans les aimants et les cristaux, mise en activité par les changements physiques ou chimiques, et par conséquent abondant dans le corps humain. D'après Reichenbach, certaines personnes étaient particulièrement sensibles à l'odyle et en ressentaient les effets, qu'il comparait à ceux du baquet de Mesmer et des passes magnétiques; ces effets étaient purement subjectifs, sans aucune action matérielle, qui les produisît. + ODYLIQUE (o-di-li-k'), adj. Qui a rapport à l'odyle. † OECODOME (è-ko-do-m'), s. f. Terme d'entomologie. Nom d'une espèce de fourmi. Selon l'avantage ou le désagrément survenu, les fourmis de visite, comme on les appelle, sont louées ou maudites; l'œcodome à grosse tête (œcodoma cephalotes), la visiteuse ordinaire, abonde au Brésil, BLANCHARD, Rev. Deux-Mond. 15 oct. 1875, p. 806. ΕΤΥΜ. Οἰκοδόμος, constructeur de maison, de οἶκος, maison, et δέμω, construire. + OECOPHORE (è-ko-fo-r'), s. m. Terme d'entomologie. Genre d'insectes lépidoptères, de la section des tinéites. ΕΤΥΜ. Οἶκος, maison, et φέρω, porter. † OECOS (è-kos'), s. f. Terme d'antiquité grecque. Chambre qui, dans certains temples, succé dait au pronaos, et remplaçait la celle, F. DELAUNAY, Journ. offic. 3 janv. 1877, p. 31, 3o col. ΕΤΥΜ. Οἶκος, maison. † OECUMÉNÉE (é-ku-mé-née), s. f. Terme de géographie. Vaste ensemble de terres habitées. Quoique cette œcuménée [l'ensemble des îles basses de l'Océanie] soit, en grande partie, comprise dans la zone intertropicale, elle offre une plus grande variété de climats délicieux qu'aucune autre partie du monde, Notice pour la carte de l'Océanie jointe à l'Atlas de MM. Dufour et Dyonnet, publié par les éditeurs Paulin et le Chevalier. ΕΤΥΜ. Οἰκουμένη, sous-entendu yῆ, terre habitée. Le mot bien fait serait œcumène. † OEDÉMÈRE (è-dé-mè-r'), s. m. Terme d'entomologie. Genre d'insectes coléoptères, dont les cuisses sont très-renflées. ÉTYM. Οἶδος, gonflement, et μηρὸς, cuisse. + OEDICNÈME (è-di-knè-m'), s. m. Genre d'oiseaux, de l'ordre des échassiers, dont une espèce, l'œdicnème crepitans, vulgairement courlis de terre, est très-répandue dans le midi de la France. ΕΤΥΜ. Οἶδος, gonflement, et κνήμη, jambe. + OEDIPODE (è-di-po-d'), s. m. Genre de sauterelles; le plus connu est le criquet à ailes bleues. ΕΤΥΜ. Οἶδος, gonflement, et ποὺς, pied. OEIL. Ajoutez: || 37° À l'œil. || Connaître à l'œil, connaître en vérifiant soi-même. Il est important de connaître à l'œil le peu d'assurance qu'il y a aux citations de notre auteur [faites par Fénelon], surtout à celles de saint François de Sales, dont il fait son fort, Boss. Préf. sur l'instr. past. de M. de Cambrai, 30. || A l'œil, à crédit; Ajoutez: || S. m. Populairement, un œil, un crédit. Il me dit qu'il avait fait un héritage, et j'ouvre l'œil jusqu'à vingt francs, Gaz. des Trib. 28 sept. 1863. || 45° Faire les yeux blancs, tourner les yeux en haut, de manière qu'il n'en paraisse plus que le blanc. Faire la bouche en cœur et les yeux blancs. || Populairement. Se faire les yeux blancs, se dit de deux personnes qui se regardent d'un air irrité, menaçant. - HIST. Ajoutez: XII s. Et li varlès referi lui 4. OEILLET. || 4° Ajoutez: || Œillet mort dans + OENOTHERME (è-no-tèr-m'), s. f. Chaudière en ΕΤΥΜ. Οἶνος, vin, et θερμὸς, chaud. + OFFICIOSITÉ (o-fi-si-o-zi-té), s. f. Qualité de celui qui est officieux. Vous n'obligerez point une personne courtoise et officieuse, mais la courtoisie et l'officiosité même, s'il m'est permis d'user de ce mot, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. OFFRIR. Ajoutez: || 12° Offrir que l'on fera, offrir de faire. Je lui ai offert que... je la ferais exécuter [une prise de corps), MALH, Lexique, éd. L. Lalanne. + OGHAM (o-gam'), adj. invar. Écriture ogham, caractère ogham, écriture en usage chez les Celtes irlandais; elle est formée de petites lignes verticales ou obliques plus ou moins nombreuses, abaissées sur une longue ligne horizontale. † OGIVAL. Ajoutez: || En anthropologie, crâne ogival, variété du crâne pyramidal; dans la forme pyramidale proprement dite, la largeur du crâne va en diminuant progressivement de bas en haut, tandis que dans la forme ogivale les parois latérales du crâne, parallèles ou quelquefois même divergentes dans leur moitié inférieure, deviennent convergentes au-dessus du niveau des bosses pariétales et se réunissent sur la ligne médiane en formant un espèce de toit; de sorte que la coupe transversale du crâne, au lieu d'être arrondie au niveau de la suture sagittale, comme sur les crânes ordinaires, a plutôt la forme d'une ogive très-surbaissée, BROCA, Mém. d'anthrop. t. II, p. 187. OEUF. Ajoutez: || 16° Œuf de Nuremberg, nom ancien d'une espèce de montre fabriquée en Allemagne. Ce sont les ouvriers de Nuremberg qui firent les premières montres portatives que l'on avait à la cour de Charles IX et de Henri III.... les plus + OGIVO-CYLINDRIQUE (o-ji-vo-si-lin-dri-k'), adj. ordinaires, de forme ovale ou d'amande, étaient nommées à Paris, dit-on, des œufs de Nuremberg, Journ. offic. 28 août 1876, p. 6649, 3o col. OEUVRE. - RÈM. Ajoutez: || 2. Hors d'œuvre s'est dit pour hors d'emploi, inhabile au travail, aux fonctions publiques. Sa santé forte et vigoureuse [de Châteauneuf], sa dépense splendide.... suppléaient à son âge et faisaient qu'on ne le regardait pas encore comme un homme hors d'œuvre, RETZ, Œuvres, t. II, p. 13, éd. Feillet et Gourdault. + OEUVRÉE (eu-vrée), s. f. Nom, dans la HauteLoire, d'une mesure de vignoble (6 ares 70 centiares), les Primes d'honneur, Paris, 1869, p. 362. ÉTYM. Œuvre: ce qu'on peut cultiver en une seule œuvre. Qui se compose d'un cylindre surmonté d'une sur-. face ogivale. Projectile ogivo-cylindrique. † OGOISE (o-goi-s'), s. f. Nom, dans la haute Saintonge, de terrains argilo-siliceux très-caillouteux, médiocrement favorables à la vie des végétaux, les Primes d'honneur, Paris, 1869, p. 312. OIE. Ajoutez: || 9o Oie de mer, nom sur les côtes de Normandie, d'un petit cétacé, ainsi dit à cause de la forme de son museau. || 10° Les oies du frère Philippe, les femmes; locution qui provient d'un conte de La Fontaine, lequel est tiré de Boccace, qui, à son tour, l'a emprunté à une pieuse légende du moyen âge: Un jeune homme élevé loin du monde voit pour la première fois des femmes; le jeune homme, touché de cette vue, demande ce que c'est; le vieillard répond: ce sont des oies. + OIGNEMENT (oi-gne-man), s. m. Action d'oin † OEUVRETTE (eu-vrè-t'), s. f. Petite œuvre. OFFENSANT. Ajoutez : || 2° S. m. Celui qui of- OFFICE. Ajoutez : || 13° Rendre office, s'est dit, au xvII° siècle, pour présenter ses devoirs, ses hommages à quelque personnage. Je lui avais écrit là M. de Bonnecorse], afin qu'il rendît office à l'ambassadeur de Constantinople, qui devait passer à Marseille; il a fait cela de si bonne grâce, que ce m'est un nouvel engagement de le protéger en la personne de son fils, Mlle de Scudéry, p. 309, Rathéry et Boutron, Paris, 1873. OFFICIALITÉ. Ajoutez : || 3o Caractère officiel. et au doctorat sont obligés à deux années de stage REM. Ajoutez: || 2. Au n° 37, il est dit que servir à l'œil est servir son maître avec zèle, et un exemple de Bossuet est cité. M. Lelave, de Lyon, me fait remarquer que cette expression représente + OFFICIAT. Ajoutez: Les aspirants à l'officiat Γ'ὀφθαλμοδουλεία de saint Paul (ad Ephesios, VI, 6, et ad Coloss. III, 22); que, dans les deux pas sages, le mot grec s'applique à ceux qui servent leur maître sans zèle et uniquement quand il est là pour les surveiller; et que Bossuet a dû prendre cette expression dans le sens de l'Écriture. Il ajoute qu'il a assez souvent entendu employer familièrement serviteur à l'œil, et toujours en mauvaise part. M. Lelave a raison; la locution est empruntée à saint Paul, et le sens est servir sans zèle. 2. OEILLÈRE. Ajoutez: || 5° Partie du casque, Voy. VUE. || 6° Au plur. Terme de boucherie. Les œillères, région dite aussi hampe, grasset, fras, œillet, lampe, qui s'étend de la partie postérieure et latérale du ventre vers l'extrémité inférieure et antérieure de la cuisse. 4. OFFICIER. HIST. Ajoutez: XIII s. Comment li prevoz officie, PRIORAT, Végèce, Bibl. des ch. année 1875, p. 135. 2. OFFICIER. || 4° Ajoutez: || Officiers supérieurs, les officiers d'un grade intermédiaire entre général et capitaine, tel que chef de bataillon, lieutenant-colonel et colonel. || Officiers généraux.... tels sont les géneraux de division et les généraux de brigade. Un officier général. || 11o Fig. Ministres, serviteurs. Les arts sont officiers, c'est à eux de faire ce qui dépend de leur charge, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. || 12° Nom, dans les cafés de Paris, du garçon attaché à l'office, Gaz. des Trib. 14 juill. 1877, p. 483, 3o col. - HIST. XVIo S. Il y a bien du mystere caché en cet oignement, MARNIX DE SAINTE-ALDEGONDE, Tableau des différends de la religion, t. III, p. 233, éd. Quinet. OIGNON. - HIST. || XVI s. Ajoutez: Je conclus ou que les heretiques ont des autres evangiles et epistres que ceux qui sont en nostre missel, ou qu'il y a voirement de l'oignon et quelque pot aux roses que l'on tient couvert et caché, Œuvres de Ph. Marnix de Sainte-Aldegonde, Bruxelles, 1859, t. rv, p. 40. + OISEAU-CLOCHE (oi-zô-clo-ch'), s. m. Oiseau du Cap de Bonne-Espérance, dont la voix, aussi forte et aussi claire que celle d'une cloche, peut s'entendre à une grande distance, CORTAMBERT, Cours de géographie, 10o éd. 1873, p. 627. + OISELLE (oi-zè-l'), s. f. Femelle d'oiseau. Estce bien toi, cet enfant, Triomphant, Dont le père ouvrant son aile Au fond d'un lit de roseau Fut oiseau, Dont la mère fut oiselle? TH. DE BANVILLE, dans le National, 13 mai 1873, 6o col. HIST. XVIo s. Si les autres sont dams oiseaux, elle me semble dame oiselle, RAB. V, 7. ÉTYM. Oisel, cas régime, dans l'ancienne lan gue, dont oiseaus était le cas sujet. OISELLERIE. Ajoutez : - HIST. XIV s. Aucupium, oisellerie, ESCALLIER, Vocab. lat.-franç. 145. Au cherpentier pour rapperillier l'ozelerie (1336), VARIN, Archives administr. de la ville de Reims, t. 11, 2o part. p. 749. + OISONNERIE (oi-zo-ne-rie), s. f. Bêtise, sottise d'oison. Oisonnerie étrange, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. + ÔLE (6-1'), s. f. Nom des feuilles préparées du palmier talipat ou talipot sur lesquelles les Indiens écrivent leurs livres. Elle [une collection bouddhique] forme vingt-huit volumes écrits à la pointe, en caractères birmans, sur ôles ou feuilles de palmier, Journ. offic. 14 fév. 1869, p. 180, 3o col. || On trouve aussi le mot écrit olle. M. Feer a mis en ordre les 1421 manuscrits tracés sur olles que possède la Bibliothèque, L. DELISLE, Journ. offic. 29 fév. 1876, p. 1450, 3o col. + OLÉÈNE (o-lé-e-n'), s. f. Terme de chimie. Substance blanche, délétère, très-inflammable, qui provient de la distillation de l'acide métaoléique. OLIGARCHIE. - HIST. Ajoutez: || XVI s. Les dix commissaires [les décemvirs, à Rome], establis pour changer les coustumes, changerent l'estat populaire en aristocratie, ou, pour dire plus proprement, en oligarchie, BODIN, République, 11, 1. † OMNIFACTEUR (o-mni-fa-kteur), adj. Néologisme et mot tout à fait individuel. Qui fait tout. Ce Clesinger est vraiment omnifacteur: il a fait aussi des eaux-fortes, des aquarelles et des pastels, de la ciselure et de l'orfévrerie,.... BÜRGER, Salons de 1861 à 1868, t. 1, p. 76. ÉTYM. Lat. omnis, tout, et facteur. † OLIGOCLASE (o-li-go-kla-z'), s. f. Terme de minéralogie. Silicate double d'alumine et de soude. C'est une substance blanchâtre ou gris verdâtre, + OMNIFORME (o-mni-for-m2), adj. Qui a toute qui se présente en petites masses lamellaires. † OLIVAIE (o-li-vê), s. f. Lieu planté d'oliviers. Un coin de bois, une olivaie, un ruisseau transparent bordé de lauriers-roses, Rev. des DeuxMondes, 15 janv. 1875, p. 472. forme. HIST. XVIo S. Captons la benivolence de l'omnijuge, omniforme et omnigene sexe feminin, RAB. II, 6. † OMNIJUGE (o-mni-ju-j'), adj. Qui juge tout. HIST. XVI s. L'omnijuge sexe feminin, RAB. - ÉTYM. Lat. olivetum, de oliva, olivier. olives. † OLLE (o-le), s. f. Voy. ÔLE au Supplément. † OLYMPIA (o-lin-pi-a), s. f. La 59o planète télescopique, découverte en 1860 par M. Cha cornac. – ΕΤΥΜ. Ὀλυμπία, nom de femme. OMBELLE. Ajoutez: || 4° Terme d'antiquité. Parasol employé dans les cérémonies religieuses. Les fêtes des Grecs où le port de l'ombelle (σκιάδειον) était requis et sacré, FERD. DELAUNAY, Journ. offic. 16 janv. 1877, p. 368, 1re col. OMBRAGER. Ajoutez : || 8° S'ombrager, prendre de l'ombrage, du soupçon (locution vieillie). La personne qui en est prévenue [de la jalousie], s'ombrage de l'air qui touche la personne qu'elle aime..., LA MOTHE LE VAYER, Dial. d'Orat. Tubero, t. 1, p. 388. 1. OMBRE. Ajoutez: || 16° Sauter au delà de son ombre, tenter l'impossible. Le tempérament de la France et vos dispositions ne le permettent pas, et je ne veux pas sauter au delà de mon ombre, Journ. offic. 23 juin 1874, p. 4256, 2o col. REM. Et quant je suys en ces haults boys En la belle umbre, J'ouys le chant si doulx et courtoys D'oyseaulx sans nombre, les Chansons du xve siècle, publ. par G. Paris, p. 74. À s'en rapporter à l'historique qui accompagne ombre, ce texte est le plus ancien où ombre est féminin. 2. OMBRE. Ajoutez : ÉTYM. Les Italiens disent terra d'ombra, et non d'Ombria; les Espagnols disent sombra; sombra de Venezia, ombre de Venise, sombra de hueso, noir d'ivoire; ce qui porte à croire que l'étymologie n'est pas Ombrie, mais ombra, ombre, HENSLEIGH WEDGWOOD, dans Trans. of the philolog.soc.1873-1874, part. 1, p.63. OMBRER. Ajoutez: || 2° En termes de métier, tenir à l'ombre, ombrager. Claies pour ombrer les serres. OMBREUX. - HIST. Ajoutez : XII° s. La forest ombreuse et mout ocure, Roman en prose de Perceval le Gallois, p. 174. || XIII s. D'arbres estoit li leus ombreus, POUGENS, Archéol. franç. t. II, p. 65. † OMBRIEN (on-bri-in), s. m. Langue appartenant au groupe latin et qui a été absorbée par la langue des Romains. + OMNIPRÉSENCE (o-mni-pré-zan-s'), s. f. Terme de théologie. Présence en tous lieux. Les attributs divins.... tels que l'éternité.... l'omniscience, l'immensité et omniprésence..., GODESCARD, Vie des Saints, p. 455. † OMNIPRÉSENT, ENTE (o-mni-pré-zan, zant'), adj. Qui est présent partout. Dieu est omniprésent. Agni et Soma ne sont-ils pas les dieux omniprésents par excellence comme séjournant sur l'autel, dans les plantes, dans les eaux, dans les trois mondes? BERGAIGNE, Rev. crit. 30 sept. 1876, p. 209. ETYM. Lat. omnis, tout, et præsens, présent. + OMNITONE (o-mni-to-n'), adj. En musique, qui a tous les tons, toutes les tonalités. Les régions mystérieuses où vont peut-être nous entraîner les partisans de la musique omnitone, les courageux pionniers en quête d'une nouvelle tonalité, E. GAUTIER, Journ. offic. 7 nov. 1876, p. 8006, 2a col. ÉTYM. Lat. omnis, tout, et tonus, ton. Ce néologisme est un mot tout à fait individuel. † OMNIUM. Ajoutez: || 2° Entreprise, compagnie qui centralise toute une branché d'opérations commerciales ou industrielles. Fondée à l'origine au capital d'un million, cette compagnie [d'exploitation des chemins de fer] a vu rapidement affluer vers elle les éléments qui en feront une sorte d'omnium pour les affaires de chemins de fer, Journ. offic. 16 octobre 1872, p. 6521, 2o col. || 3° Terme de turf. Course affectée aux chevaux de toute provenance de trois ans et au-dessus. L'omnium se court au bois de Boulogne, à la réunion d'automne. + OMNIVORITÉ (o-mni-vo-ri-té), s. f. Qualité d'omnivore. Cette omnivorité de l'homme est pour lui un attribut important; elle lui permet de trouver sa nourriture dans tous les climats et d'y vivre, ROCHAT, Bull. soc. anthr. t. IV, 2a série, p. 224. † OMOPHRON (o-mo-fron), s. m. Genre d'insectes coléoptères, vivant dans le sable et entre les racines des plantes; on les trouve dans le midi de la France et aux environs de Paris. + OMPHALOS (on-fa-los'), s. m. Terme d'anti † OMBU (on-bu), s. m. Nom d'un arbre (pircu-quité grecque. Espèce de cône de pierre, entouré nia dioica) qui croît dans la pampa, et que l'on de bandelettes et dévotement arrosé d'huile, qui cultive uniquement pour l'ombrage qu'il donne, se dresse auprès du chasma, et sur lequel s'asJourn. offic. 9 avril 1877, p. 2770, 1re col. OMEGA. Ajoutez: Je suis l'alpha et l'oméga, le aussi tête bleue, bombyx cæruleocephala. soit la pythie qui va prophétiser; c'est un symbole grossier de la puissance fécondante de la terre, Journ. offic. 3 janv. 1877, p. 32, 1r col. ON.-REM. Ajoutez: || 3. Selon l'usage de la langue † OMMASTREPHE (o-mma-strè-f'), s. m. Sorte de Malherbe, on et l'on pouvaient avoir dans la de calmar. Leur nourriture [des gorfous] consiste phrase une place qu'on ne leur donnerait pas auen mollusques.... qui pullulent autour de Saint- jourd'hui. Rochefontaine s'est sauvé, et n'a-t-on Paul; il en est dans l'estomac desquels nous avons trouvé jusqu'à vingt becs d'ommastrèphes, Journ. offic. 9 mai 1876, p. 3165, 3o col. – ΕΤΥΜ. Ὄμμα, œil, et στρέφειν, tourner. Le mot est mal fait; il faudrait ommastrophe. OMNIBUS. Ajoutez : || 2° Un omnibus, un homme qui fait toute sorte de services. L'accusé n'avait pas dans la maison [un restaurant] d'emploi déterminé; il servait d'aide; c'était ce que nous appelons un omnibus, Gaz. des Trib. 12 juill. 1874. † OMNIEL (o-mni-èl), s. m. Terme de grammaire comparée. Désinence de la première personne du pluriel, indiquant la totalité des individus d'un groupe. M. Fr. Müller raconte l'histoire trouvé sur Montchrestien autre chose qu'un billet, Lexique, éd. L. Lalanne. Le marché d'enclore les faubourgs dans la ville est fait, et y commencera l'on à ce printemps, ib. On l'a ouvert aujourd'hui [le comte de Sault], et a l'on trouvé qu'il avait les boyaux pourris, ib. † ONAGE (o-na-j'), s. f. Voy. INÉE au Supplément (strophanthus hispidus). 1. ONAGRE. Ajoutez: - REM. L'onagre, machine de guerre, était disposé d'une manière analogue à la baliste: la pièce de bois mobile, au lieu de frapper contre un trait, portait à son extrémité une sorte de cuiller dans laquelle on plaçait des projectiles, qu'elle lançait en s'échappant. d'un missionnaire anglais qui, prêchant un jour + ONAYE (o-na-ie), s. f. Autre orthographe dans une île de la mer du Sud sur le péché et sur la grâce, s'écria : « Nous sommes de grands coupables;» ...mais il se servit du pluriel au lieu d'employer l'omniel, en sorte que le pronom nous parut se rapporter exclusivement aux missionnaires, BRÉAL, Journ. des sav. oct. 1876, p. 643. - ÉTYM. Lat. omnis, tout. d'onage (voy. ce mot ci-dessus). L'inée, onaye ou gombi, poison des flèches des Pahouins, Acad. des sc. Comptes rend. t. LXXXIV, p. 261. 1. ONCE. Ajoutez:- REM. D'après l'Annuaire du Bureau des longitudes, l'once d'Espagne ou quadruple a valu 83 fr. 93 c. de 1772 à 1786; mais, depuis 1786, elle ne vaut plus que 81 fr. 50 c. † ONDATRA (on-da-tra), s. m. Un des noms du rat musqué, CORTAMBERT, Cours de géographie, 10° éd. Paris, 1873, p. 664. † 2. ONDIN (on-din), s. m. Dans les parcs d'huîtres, quantité de ces mollusques que l'on hale tous les matins pendant quinze jours à l'aide d'un rateau et que l'on tire hors du parc, pour les y réintégrer une heure après. -ÉTYM. Ce semble un dérivé d'onde, comme qui dirait la quantité d'huîtres qu'apporte une onde. ONDULER. Ajoutez: || V. a. Rendre ondulé. Chez les coiffeurs, fourches à onduler les cheveux. † ONÉREUSEMENT. Ajoutez: Le ministre [espagnol] des finances se procure onéreusement des ressources par l'escompte de traites..., Journ. des Débats, 20 avril 1874, 3o page, 6o col. ONGLE. Ajoutez : || 8° Coup d'ongle, coup porté avec l'ongle, égratignure. || Fig. Nous ne sommes pas renversés d'un seul effort; nous avons quelque coup d'ongle, et d'une heure à l'autre perdons quelque chose de notre vigueur, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne. REM. Ajoutez: || 2. Dans les plus anciens exemples rapportés à l'historique, on ne voit pas de quel genre ongle était. Ici le genre est déterminé et il est féminin : XII s. Il [les chameaux] n'ont mie l'ungle fendue, li Dialoge Gregoire lo pape, 1876, p. 353. + ONGLIER (on-gli-é), s. m. Petit ustensile où se met tout ce qui sert à la toilette des ongles. Des ongliers en écaille. Ongliers de deux à quinze pièces, cerf, ivoire, écaille, bois des îles, Enquête, Traité de comm. avec l'Anglet. t. 1, p. 728. ONQUES (on-k'), adv. Voy. ONG au Dictionnaire. † ONTOGÉNIE (on-to-jé-nie), s. f. Se dit, dans le transformisme, de l'évolution individuelle. L'évolution individuelle connue sous le nom d'ontogénie par opposition à la phylogénie, CH. MARTINS, Rev. des Deux-Mondes, 15 fév. 1876, p. 768. — ΕΤΥΜ. Ὄν, ὀντὸς, un être, et le suffixe génie (voy. ce suffixe). ONYX. Ajoutez: || 2° Onyx de Tecali (au Mexique), matière minérale nouvellement importée en France, et employée à la fabrication de divers objets d'ornement, tels que coupes, guéridons, supports de pendule, etc.; elle se rapproche beaucoup de l'albâtre onyx exploité en Afrique, DAMOUR, Acad. des sc. Comptes rend. t. LxxxII, p. 1085. + ONZAIN (on-zin), s. m. En Normandie, amas de onze gerbes de blé ou d'avoine, DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, р. 245. † ONZAINE. Ajoutez : || 2° Nom donné à Nantes, dans le xvII° siècle, à certains chargements de sel transportés par eau. La grande onzaine était de quatre à six muids; la petite onzaine, de deux à quatre muids, MANTELLIER, Gloss. Paris, 1869, p.47. † OOSPORE (0-o-spo-r'), s. f. Terme de botanique. Nom des graines chez les cryptogames. ΕΤΥΜ. Ὠὸν, œuf, et σπορά, graine. OPALE. Ajoutez: || 5° Opale de bois. Depuis longtemps on connaissait en Bohême des gisements d'arbres fossiles.... les pierres qu'on en extrait, quand elles sont coupées et polies, offrent de trèsbeaux dessins; aussi les voit-on figurer avec plaisir dans les cabinets minéralogiques; on les appelle des opales de bois, Journ. offic. 1 sept. 1875, p. 7428, 3o col. || 6o Verre opale, verre à reflets d'opale. Le phosphate de chaux dont on se sert depuis longtemps pour fabriquer le verre opale à reflets rougeâtres, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 28 janv. 1875, p. 752, 2o col. er † OPALESCENT, ENTE (o-pa-lè-ssan, san-t'), adj. Qui a le caractère de l'opalescence. +OPALISÉ. Ajoutez: || 1° Qui a une teinte opaline. Un verre plus ou moins opalisé au lieu du verre éminemment limpide et éclatant qu'ils ont coutume de produire, H. DE PARVILLE, Journ. offic. 8 janv. 1875, p. 752, 1o col. + OPANKI (o-pan-ki), s. f. Nom, dans le Montenegro, de sandales très-utiles aux montagnards, Journ. des Débats, 6 juin 1876, 3o page, 2o col. OPÉRA. || 5° Ajoutez: En 1716, Catherine Vanderberg, qui avait le privilége du théâtre de la foire Saint-Laurent, obtint la permission de représenter des pièces mêlées de chant, de danses et de symphonies; ces sortes de vaudevilles prirent alors le nom d'opéras comiques, que Lesage avait donné à sa parodie de Télémaque, Journ. offic. 19 fév. 1877, p. 1267, 1o col. + OPÉRATIF. Ajoutez: - HIST. XVIo s. Si l'emploi de vos sujets en cette sorte de vie qui semble estre plustost meditative, oysive et sedentaire que T |